Vincen Beeckman

piKuur

Du au

Extra Muros

Vincen Beeckman - piKuur - CENTRALE & CHU St Pierre

La CENTRALE for contemporary art et l’Hôpital Saint-Pierre (CHU Saint-Pierre, Bruxelles) présentent le projet d’expo photos piKuur.

Tous les deux mois, l’artiste Vincen Beeckman présente de nouvelles séries de photographies, véritables radiographies de la vie au sein de l’hôpital (hall principal Site Porte de Hal et salle d’attente Site César De Paepe). Il y est question du quotidien visible du lieu, mais aussi de ses réalités cachées, ses coulisses et souterrains. De cette ville dans la Ville, émerge la matière pour penser les expositions. Il s’agit d’un projet artistique participatif impliquant l’ensemble des intervenants de l’hôpital : employé.e.s, patient.te.s et leurs proches de passage. Les anecdotes et témoignages couplés aux archives de l’établissement sont le socle des différentes formes artistiques présentées.

L’objectif du projet est de faire découvrir l’hôpital différemment, de révéler le quotidien de toutes les personnes qui travaillent au service de cette institution qui ne dort jamais.

piKuur n’est pas un reportage photographique, mais plutôt un projet à long terme permettant d’inclure les participant.e.s en faisant émerger les talents et spécificités de chacun.e, ainsi que de petites histoires simples et belles.

Vincen Beeckman conçoit son intervention comme celle d’un chef d’orchestre qui travaille avec les personnes dans le respect mutuel.

Vous avez un souvenir marquant à l’Hôpital Saint-Pierre ? Une anecdote, ou simplement quelque chose que vous souhaitez partager ? Que vous soyez (ancien) médecin, patient.e, visiteur.euse, envoyez vos photos et messages à Vincen Beeckman : vincen.beeckman@gmail.com

28.01 > 28.03.2021 (Site Porte de Hal) : piKuur #1 : une hospitalité illimitée du service nettoyage de l’hôpital, du catch, des jeux médiévaux et JCVD, rien que ça.

01.04 > 06.05.2021 (Site Porte de Hal) : piKuur #2 : un travail de taupe, une collection de dentiers, des microfilms à gogo, des vieux dossiers et des archives remises en lumière.

17.06 > 29.08.2021 (Site Porte de Hal) : piKuur #3 : dans les archives médicales de l’Unité de Recherche. 10 ans de dossiers, classements et informations précieuses sur les patient.e.s de l’hôpital.

02.09.2021 > 20.02.2022 (Site Porte de Hal) & 24.02 > 15.05.2022 (Site César De Paepe) : piKuur #4 : sur le site de César de Paepe, au neuvième ciel se trouve la salle de kiné pour seniors. Revalidation, musculation, apprentissage des gestes qui évitent les chutes. Un univers où cela cause tout lentement, où l’ambiance est feutrée et où la vue panoramique sur Bruxelles est magistrale.

24.02 > 15.05.2022 (Site Porte de Hal) & 02.06 > 10.07.2022 (Site César De Paepe) : piKuur #5 : La nuit, le jour, les portes de l’hôpital sont gardées et sécurisées. Les couloirs et accès donnent une impression de confort. Le service de sécurité a les yeux partout, gère les différents cas de tension qui se présentent au sein de l’hôpital pour en faire un lien où les conflits et les mauvaises énergies sont atténuées ou évacuées. La nouvelle série proposée part à la rencontre de ces hommes de l’ombre qui nuit et jour, fidèles au poste, assurent votre sécurité au sein de l’hôpital.

02.06 > 10.07.2022 (Site Porte de Hal) & 14.07 > 02.10.2022 (Site César De Paepe) : piKuur #6 : Une présentation de deux séries photographiques. La première réalisée à base d’un photomaton installé à l’entrée de l’hôpital St Pierre. Les soignant.e.s, les patient.e.s, les travailleur.euse.s, les visiteur.euse.s … tou.te.s ont eu l’occasion de se faire tirer le portrait. En accompagnement, des visites photographiées au sein du service orthopédie : plâtres, bras cassés, jambes réparées et genoux remis en forme ! Qui n’a pas un jour dû passer, jeune ou moins jeune par cette case réparatrice suite à une chute ou une glissade mal contrôlée ! Avec bien entendu des signatures d’ami.e.s sur le beau plâtre blanc.

14.07 > 02.10.2022 (Site Porte de Hal) & 13.10.2022 > 08.01.2023 (Site César De Paepe) : piKuur #7 : Une immersion dans l’univers de dessins d’enfants trouvés dans les archives du CHU Saint-Pierre. Une foule d’histoires, de textes et de poésies construites autour de séjours ou de visites à l’hôpital. De quoi imaginer, rêver, se mettre à la place de toutes ces jeunes créatures qui ont soigné leurs plaies parfois durant plusieurs années dans l’enceinte de ce centre de soins.

13.10.2022 > 08.01.2023 (Site Porte de Hal) & 12.01 > 02.04.2023 (Site César De Paepe) : piKuur #8 : L’entrée de l’hôpital, le baxter classique, la clope à la main. Iels attendent une opération, iels terminent une guérison … Un moment de détente au dehors, une papote, une histoire. Une collecte de toute une série d’aventures vécues et partagées, réécrites, photographiées, et rendues dans cette petite présentation.

12.01 > 02.04.2023 (Site Porte de Hal) : piKuur #9 : Une plongée dans l’univers des urgences, comme dans la série TV, mais juste avec un crayon à la main et, de temps en temps, un appareil photo. Une oreille attentive, des yeux qui scrutent, de la douleur, de l’impatience, de la violence parfois… Une série de chaises disposées en carré où attendent conjoint.e.s et ami.e.s dans l’espoir que l’accident ne soit pas trop grave ou que la maladie se résorbe au plus vite.

Vincen Beeckman

Basé à Bruxelles, Vincen Beeckman se nourrit des univers qu’il parcourt et qui le touchent dans sa pratique. Collaborant intensément et le plus souvent possible avec ceux qui peuplent ses images, il peut aussi en devenir le modèle ou former avec eux un duo de raconteurs d’histoires. En immersion sur le terrain, au sein de groupes, il peut se positionner comme fil conducteur d’une collection photographique qui se constitue. Dans le cadre du projet Cracks, par exemple, Vincen Beeckman a utilisé des appareils photo jetables avec les sans-abris de la gare centrale de Bruxelles.

Ses travaux portent comme axe principal la fragilité de la vie humaine et l’énergie positive qui peut y être décodée ou injectée. Concepteur de projets décalés tels que La Fusée de la Motographie ou La Pêche aux Canards Belge (Arles, 2019), le photographe sait aussi s’éloigner de l’image et assembler des récits mythiques ou réalistes via d’autres médiums tels que le son, le texte, la confection de confiture ou les thés dansants…

Autre aptitude particulière : Vincen est fan de mini-golf !

Une initiative de l’Échevinat de la Culture de la Ville de Bruxelles

 

 © Vincen Beeckman

Exposition

piKuur – projet d’expositions au CHU Saint-Pierre

Site Porte de Hal – Rue aux Laines, 105 – 1000 Bruxelles

Site César De Paepe – Rue des Alexiens, 13 – 1000 Bruxelles

Axel Korban

Expecting my mind to be in a better shape

Du au

Centrale | vitrine

Expecting my mind to be in a better shape (23.06 > 23.10.2022) présente le travail de l’artiste Axel Korban dans une installation imaginée pour la CENTRALE | vitrine. Une invitation à faire le pont entre deux mondes dans une réalité synthétique, multidimensionnelle.

L’exposition rassemble en un même accrochage un corpus d’œuvres en métal et des liquides en fermentation.

Axel Korban travaille une esthétique hybride du digital trauma, s’attachant à décrire ce qu’il appelle des « images-conflit » qu’il digère sous forme d’objets.

L’artiste en extrait des formes organiques plastiques, alliage de différents matériaux tels que l’acier, la mousse industrielle et les textiles. Ces matériaux et formes de natures opposées partagent néanmoins l’interface technologique dont ils sont le produit : l’espace 3D de la simulation.

Expecting my mind to be in a better shape matérialise l’essence du travail d’Axel Korban, qui ces dernières années s’est consacré à la création d’expositions 3D modélisées sur ordinateur, mêlant lieux réels remplis d’objets virtuels, et lieux virtuels peuplés d’objets réels.

 

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Vue d’exposition: Expecting my mind to be in a better shape, CENTRALE | vitrine © Philippe de Gobert, juin 2022

Exposition

CENTRALE | vitrine
Rue Sainte-Catherine 13
1000 Bruxelles

Visible en continu

Artist

Commissaire

  • GOURDON Maxime

Traces de l’invisible

Exposition Carte Blanche au Centre Wallonie Bruxelles

Du au

Extra Muros

Exposition Carte Blanche – Traces de l’invisible
24.02 > 17.04.2022
Vernissage : 23.02.2022
Centre Wallonie Bruxelles – Paris

Artistes
Marcel Broodthaers, Antonio dalla Valle, Pélagie Gbaguidi, Guy-Marc Hinant, Fabrice Samyn, Emmanuel Van der Auwera, Angel Vergara, Dominique Vermeesch (do-space), Sophie Whettnall
Performance
Sophie Whettnall
Musique et films
Guy-Marc Hinant (Subrosa)

La CENTRALE présente l’exposition Traces de l’invisible (24.02 > 17.04.2022) au Centre Wallonie Bruxelles, Paris.

Un poème qui s’efface sous une averse (Marcel Broodthaers), une peinture qui prend forme sous un drap (Angel Vergara), des socles vides, réminiscences ou devenir d’oeuvres (Fabrice Samyn), des dessins automatiques comme autant de traces de traumatismes et credo contre l’oubli de l’histoire coloniale (Pélagie Gbaguidi), l’ombre dessinée d’un arbre invisible (Sophie Whettnall), des éléments d’un Merzbau oublié (Guy-Marc Hinant), des oeuvres réceptacles de l’au-delà (do-space), des images de vidéosurveillance questionnant les limites entre visibilité et invisibilité (Emmanuel Van der Auwera)…

L’exposition Traces de l’invisible plonge le spectateur dans les tréfonds de l’âme humaine, en activant des zones de sensibilités inactives.
Elle dévoile des oeuvres de 9 artistes belges et invite à découvrir leurs démarches singulières entre mystère et fascination, traces d’expériences psycho-sensorielles, transparence et opacité, présence et absence, visibilité et invisibilité. En révélant les multiples temporalités de l’oeuvre de sa création à son observation, l’hégémonie du conscient et du quotidien est transcendée.
Preuve s’il en est que la forme de l’oeuvre d’art contemporaine s’étend au-delà de sa forme matérielle. Elle est un élément reliant, un principe d’agglutination dynamique. Tel un point sur une ligne plus ou moins visible à l’oeil nu.¹

L’intitulé paradoxal Traces de l’invisible questionne la genèse même de l’art : serait-ce rendre visible l’invisible ? Bien que cette question demeurera entière, l’exposition se base et paraphrase les préceptes de la phénoménologie de la perception et réfute le préjugé du monde objectif et de la réalité objective². En d’autres mots, ce n’est pas le visible qui est décisif dans une oeuvre, mais plutôt la forme des rapprochements que l’artiste et le spectateur opèrent. Cette approche considère la perception en termes de communication ou de communion du spectateur avec l’oeuvre³.
C’est cette expérience du ‘voir comme un ressentir’ qui est proposée au visiteur de Traces de l’invisible.

¹ Nicolas Bourriaud, Esthétique relationnelle, Les presses du réel, 2001, p.21.
² Carine Fol, Distant proximity, CENTRALE for contemporary art, Bruxelles, 2014
³ Ibidem

les yeux-voix (do.space) © davanacker

Exposition

Alfonse, Paul et les autres

Vivarium

Du au

Centrale | vitrine

Vivarium, un projet de l’artiste Alfonse, Paul et les autres à la CENTRALE | vitrine (09.12.2021 > 13.03.2022), est un espace confrontant mise en scène marchande et présentation spectaculaire de la nature. Le projet vise à interpeller les passant.e.s depuis la rue pour faire de la relation qu’instaure la vitrine avec le.s regardeur.se.s un élément signifiant du dispositif. Un univers policé de décoration bourgeoise sera bousculé par la présence de représentations démesurées de végétaux dessinés à l’échelle de l’espace, recréant une jungle artificielle. À mi-chemin entre déco girly et mise en scène prostitutionnelle, ces éléments contribueront à instaurer une tension sexuelle sous-jacente dans ce « vivarium » traversé par des énergies contradictoires.

 

Alfonse, Paul et les autres, Vivarium, installation, 2021, Photo © Regular studio

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

 

Vue d’exposition: Alfonse, Paul et les autres, CENTRALE | vitrine © Philippe de Gobert, décembre 2021

Exposition

CENTRALE | vitrine
Rue Sainte-Catherine 13
1000 Bruxelles

Visible en continu

Commissaire

  • Tania NASIELSKI

David Ayoun

fold

Du au

CENTRALE | box

David Ayoun présente le projet fold (09.12.2021 > 13.03.2022) à la CENTRALE | box.

Enfant de la « créolisation », David Ayoun développe un travail interrogeant la transformation du corps et de ses perceptions dans son rapport à la technique et à la mémoire. Sa pratique se situe à la bascule de l’image et de la danse, du langage et de l’inconscient, du rite et du rêve. A travers un principe de déplacement sensible et burlesque, il déploie la fragilité de gestes simples ou virtuoses, numériques ou archaïques.

Ses installations sont pensées pour habiter les architectures. Les visiteurs.euses y sont sollicité.e.s dans leurs perceptions, leur conscience corporelle et leur mobilité. Ayoun accorde au cadre, à l’espace, à la temporalité et au son une attention particulière. Ses diverses collaborations avec artistes, chercheurs, chorégraphes, compositeurs de musique ou programmeurs numériques participent à la construction d’un projet au croisement des genres et des disciplines.

Dans fold, un ensemble de pièces dialoguent dans l’espace, s’articulant autour de la notion de pli. Pli d’un corps, d’un membre, d’une matière, pli d’une image ou d’une sculpture…
Immergé dans l’espace d’exposition, le corps du visiteur entre en résonance avec l’installation, interrogeant notamment l’espace réel et virtuel, dans lequel nos corps se retrouvent potentiellement (dés)incarnés.

« fold joue d’une ambiguïté entre verbe et nom. Entre un appel à l’action, un acte, un résultat. Le pli traverse en onde l’exposition. Des lignes déployées à partir d’un corps sur lesquelles on peut agir en glissant ses doigts, aux lignes brisées de miroirs inclinés, en passant par des actions de compressions d’objets gonflés, tout y est affaire de pli. Assis en rebond dans des ballons de gyms, à l’écoute ponctuée d’un madrigal à cinq voix, devant des images mouvantes leur faisant écho, les visiteurs.euses sont immergé.e.s dans l’installation. Entrez et pliez une fraction de l’espace-temps … » – David Ayoun

Lauréat 2021 Watch this space, Biennale coordonnée par 50° nord, réseau frontalier d’art contemporain 
Artiste associé de la malterie, Lille

 

 

 

 

 

 

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

 

Vue d’exposition: Fold, CENTRALE | box © Philippe de Gobert, décembre 2021

Exposition

CENTRALE | box
Place Sainte-Catherine 44
1000 Bruxelles
MER > DIM 10:30 > 18:00

Fermé les jours fériés (25.12.2021; 01.01.2022)

TICKETS
0 €

Artist

Commissaire

  • Tania NASIELSKI

La Vie matérielle

Du au

CENTRALE | hall

La CENTRALE présente l’exposition La Vie matérielle (09.12.2021 > 13.03.2022) un dialogue entre 12 artistes, italiennes et belges, autour du lien entre l’art et la vie.

La Vie matérielle, intitulée ainsi en référence au recueil éponyme de Marguerite Duras, explore et relie cheminement artistique et expérience personnelle.

Tant le livre de Duras que les œuvres de l’exposition se définissent par un dialogue constant entre le quotidien ordinaire (dont le corps est un élément crucial) et la vie intérieure et intime, tiraillée entre ses aspirations profondes et la réalité.

En réutilisant, hybridant, détournant ou décontextualisant des matières organiques, des objets du quotidien, et en leur offrant une nouvelle vie qui transcende leur usage habituel, les artistes de l’exposition dépassent les clivages entre les disciplines artistiques.

Bien qu’ayant des pratiques et expérimentations très différentes, Chiara Camoni, Alice Cattaneo, Elena El Asmar, Serena Fineschi, Ludovica Gioscia, Loredana Longo, Claudia Losi, Sabrina Mezzaqui, ont comme point commun l’utilisation de matériaux souvent humbles et traditionnellement associés à l’artisanat.

Elles sont rejointes par Léa Belooussovitch, Gwendoline RobinLieve Van Stappen, Arlette Vermeiren, 4 artistes belges dont les pratiques et les démarches sont proches de celles de leurs homologues italiennes. Toutes dessinent un « refuge » du moi dans le monde, induit par la régénération d’objets et de matériaux qui leur sont chers.

A travers des narrations provocantes ou interrogatives, des mises en scène d’une grande fragilité ou pleines d’énergie, ces œuvres très diversifiées (assemblages, vidéos, dessins, sculptures, installations) mêlent le fini et l’inachevé, le vu et le ressenti.

L’exposition implique et interroge plusieurs sens, en particulier la vision et le toucher, à travers un parcours qui saisit le spectateur/ la spectatrice à l’intérieur d’une sorte de toile d’araignée, émotionnelle et mentale, avec l’espoir qu’à la fin du parcours, s’ouvriront peut-être de nouvelles perspectives sur notre manière de percevoir et de lire notre « vie matérielle » commune, et le lien que l’art permet de créer entre notre corps et notre vie intérieure.

Une collaboration entre la Fondation Palazzo Magnani (Reggio Emilia) et la CENTRALE for contemporary art (Bruxelles)

Cette exposition, proposée en 2018-2019 dans sa version italienne au Palazzo da Mosto par la Fondation Palazzo Magnani en Reggio Emilia sous le commissariat de Marina Dacci, a été repensée pour la CENTRALE en collaboration avec sa directrice artistique Carine Fol et s’inscrit dans le cadre d’un échange par la présentation de l’exposition Universo Dentro de Sophie Whettnall au Chiostri di San Pietro de mai à juillet 2021.

© Serena Fineschi

En collaboration avec visit.brussels

© Pierre Philippe Hofmann

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

 

Exhibition view: La Vie Matérielle, CENTRALE | hall © Philippe de Gobert, december 2021

Exposition

CENTRALE.hall
Place Sainte-Catherine 44
1000 Bruxelles
MER > DIM 10:30 > 18:00
Fermé les jours fériés (25.12.2021; 01.01.2022)

TICKETS
8,00 € // 4,00 € // 2,50 € // 1,25 € // 0 €

Premier dimanche du mois à 11h30 : visite guidée offerte avec le ticket d’entrée

 

Juan Pablo Plazas

From G to B to K and C (Katelijne, Catherine, Kairos and Cairo)

Du au

CENTRALE | lab

Juan Pablo Plazas présente à la CENTRALE | lab From G to B to K and C (Katelijne, Catherine, Kairos and Cairo) (30.09 > 30.01.2022), un projet né des différents besoins caractéristiques de la période actuelle : le désir de se rencontrer, de partager un espace, d’échanger des perspectives, des opinions ou de simples histoires. Pour Plazas, les histoires sont des pistes qui mènent à ce que l’on ne pourrait autrement percevoir à propos de personnes, de lieux ou de situations. Les initiales du titre font référence à des impressions, des fragments de choses, de récits ou d’indices collectés pour investir l’espace d’exposition comme un work-in-progress intégrant artistes, visiteurs, et personnes travaillant dans le centre d’art, ici et maintenant.

« Vous connaissez probablement le concept d’initiales, la première lettre d’un mot représentant  le reste des lettres. Par exemple, mes initiales sont JP. Les initiales ont à la fois quelque chose de très personnel et de public. Mes initiales sont JP, mais elles le sont aussi pour quelqu’un qui s’appelle Jean-Pierre, pour une banque d’investissement, pour une marque de vins ou pour le département de Justice et Paix de nombreuses villes.  Une simple lettre peut représenter les initiales d’une personne ou d’un lieu, ou la version abrégée d’un concept ou d’une organisation. Cela peut parfois prêter à confusion si l’on ne sait pas à quoi la lettre fait référence. Ceci nous indique aussi comment l’on pourrait comprendre qu’ une personne est aussi un territoire, une organisation un concept, ou un lieu une personne. » JPP

Pour la CENTRALE | lab, Juan Pablo Plazas conçoit une installation in situ. Rappelant les murs d’escalade, les murs de présentation de Plazas deviennent de nouveaux écrins contenant des formes et des objets colorés – créés par Plazas, et par d’autres artistes – rassemblés pour cohabiter dans l’espace d’exposition.

Angyvir Padilla, qui expose simultanément à la CENTRALE | vitrine, participe à ce processus de partage et d’échange en intégrant l’un de ses objets à la nouvelle installation de Juan Pablo Plazas.

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

 

Vue d’exposition: Juan Pablo Plazas, CENTRALE | lab © Philippe de Gobert, septembre 2021

Exposition

CENTRALE | lab
Place Sainte-Catherine 16
1000 Bruxelles
MER > DIM 10:30 > 13:00 – 13:30 > 18:00

Fermé les jours fériés (11.11 & 25.12.2021; 01.01.2022)

TICKETS
0 €

Commissaire

  • Tania NASIELSKI

Angyvir Padilla

Home contains us and is within us # Ste Catherine 13

Du au

Centrale | vitrine

Angyvir Padilla présente à la CENTRALE | vitrine le projet Home contains us and is within us # Ste Catherine 13 (30.09 > 21.11.2021).

Avec la présentation du projet Home contains us and is within us # Ste Catherine 13, l’ artiste Angyvir Padilla inaugure l’espace de la CENTRALE | vitrine, sise au 13 rue Sainte-Catherine. Espace dédié à la création émergente bruxelloise sur la base d’un appel à projets, il s’agit pour les artistes basé.e.s dans la capitale de proposer un projet IN SITU conçu pour la vitrine, prenant en compte l’environnement urbain, la rue (piétonne), le quartier, les habitant.e.s, les passant.e.s et autres promeneur.euse.s féru.e.s ou non d’art contemporain. La vitrine constitue ainsi un trait d’union entre l’intérieur et l’extérieur, la CENTRALE et l’espace public, l’art et la vie quotidienne.

Angyvir Padilla propose pour Home contains us and is within us # Ste Catherine 13 une installation consistant en un nouvel agencement de l’espace,  entièrement recouvert de film plastique, qui devient le socle et le réceptacle d’objets en argile faisant référence à ceux que l’on trouve dans un foyer. Les notions de temps, de mémoire et de foyer (maison) traversent l’espace d’exposition. L’artiste, par moments, se produit dans l’espace où elle développe son œuvre en cours d’élaboration. Ses mouvements – marcher, arroser la terre glaise, modeler les objets en cours de fabrication, les poser, … –  sont captés par une caméra et retransmis sur un écran faisant partie de l’installation, visible à tout moment depuis la rue.

L’une des sculptures créées par Angyvir Padilla dans la vitrine sera recontextualisée par l’artiste Juan Pablo Plazas dans son exposition propre, qui a lieu simultanément dans l’espace de la CENTRALE | lab.

 

Vue d’exposition: Angyvir Padilla, CENTRALE | vitrine © Philippe de Gobert, septembre 2021

Exposition

CENTRALE.vitrine
Rue Sainte-Catherine 13
1000 Bruxelles

Visible en continu + performances

Commissaire

  • Tania NASIELSKI

L’hypothèse d’une porte

Du au

CENTRALE | lab

Dans le cadre de BXL UNIVERSEL II : multipli.city, le duo Effi & Amir s’associe à Suleiman, Mohamed, Musa, Pacifique, Sayed, Louis, Habib, Joël, Edwin et Ahmed et propose L’hypothèse d’une porte, un projet participatif, une exposition et un programme radio.
Ensemble, ils proposent à un groupe de personnes – nouveaux arrivants, refugiés et demandeurs d’asile, en processus d’installation en Belgique ou en transit – d’investir l’espace de la CENTRALE.lab, d’en être les hôtes. Pour devenir hôtes, ces invités décident de la finalité du lieu, de son aménagement, de son fonctionnement.
Depuis cet espace réapproprié, entre exposition et studio d’enregistrement, ils accueillent à leur tour des invité.e.s, tant parmi les visiteur.teuse.s que parmi des personnes de leur choix. Ils rencontrent ainsi les Bruxellois.se.s dans un nouvel agencement.

Emissions radio 24.09 & 08.10 sur Radio Panik

album-art

00:00

© Anne-Flore Mary

Exposition

CENTRALE.lab
Place Sainte-Catherine 16
1000 Bruxelles
MER > SAM 10:30 > 13:00 – 13:30 > 18:00
MER Visites en présence d’Effi & Amir ou d’un des participants
SUN 10:30 > 13:00 – 13:30 > 15:00
Fermé les 12 & 13.06.2021

TICKETS

0 €

 

 

 

 

Artist

Commissaire

  • Tania NASIELSKI

Lucas Castel & Mathilde Mahoudeau

Deuxième saison

Du au

CENTRALE | box

Dans le projet documentaire Deuxième saison, les photographes Mathilde Mahoudeau et Lucas Castel explorent à travers l’image et le son, les différentes problématiques liées à la possible ré-ouverture d’un site d’extraction minière en Ariège (France).

L’exposition mêle le médium photographique à une pièce sonore, résultats des témoignages recueillis sur place. En février 2020, une première version de Deuxième saison a été présentée au Centre culturel Wolubilis à Bruxelles pour l’exposition Prix Médiatine, à l’occasion de laquelle le duo d’artistes a obtenu le Prix de la Ville de Bruxelles. En 2021, le duo propose une nouvelle version de Deuxième saison dans la CENTRALE.box. À cette occasion, Lucas Castel et Mathilde Mahoudeau présentent une auto-édition rassemblant les différentes pièces de leur documentaire. Le projet est également présenté au 104 à Paris, dans le cadre du festival Circulation(s) du 13 mars au 2 mai 2021.

 

Vue d’exposition: Lucas Castel & Mathilde Mahoudeau, CENTRALE | box © Philippe de Gobert, juin 2021

Exposition

CENTRALE.box
Place Sainte-Catherine 44
1000 Bruxelles
MER > DIM 10:30 > 18:00

TICKETS
0 €

Commissaire

  • Tania NASIELSKI