Helen Anna Flanagan

Deeply, Madly

Du au

CENTRALE | lab

Helen Anna Flanagan présente le projet Deeply, Madly à la CENTRALE | lab (28.04 > 18.09.2022). Un work-in-progress comprenant un film, une installation, des aquarelles et plus encore.

Accablée par une peur irrationnelle d’être poussée sur les rails du métro, une femme s’interroge sur la signification de tomber : tomber à plat, tomber éperdument amoureuse, tomber de sommeil, ou dans une piscine en vacances, cette fois sur une île grecque lointaine, à 2 heures du matin. L’eau est un élément omniprésent. Les vagues ne cessent de se briser, faisant de Deeply, Madly une véritable obsession pour les moments où l’on est en mouvement, dans un état d’entre-deux – corps, émotions et temps qui succombent tou.te.s aux forces gravitationnelles – qu’il s’agisse du mal d’amour, du burlesque ou du macabre.

Le film Deeply, Madly sera tourné en deux phases tout au long de l’année 2022 et s’appuiera sur les changements saisonniers, entre hiver et été. La CENTRALE | lab sert d’espace pour présenter et développer le projet, tel un studio à temps partiel et un espace d’exposition où seront présentés de nouveaux extraits vidéo, des créations sonores, des écrits et des aquarelles, le tout aboutissant à la présentation d’un film.

Lauréate de la Ville de Bruxelles, Prix Art Contest 2021

     

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

 

Vue d’exposition: Helen Anna Flanagan, CENTRALE | lab © Ph: Philippe De Gobert, avril 2022

Exposition

CENTRALE | lab
Place Sainte-Catherine 16
1000 Bruxelles
MER > DIM 10:30 > 13:00 – 13:30 > 18:00

TICKETS
0 €

Artiste

Commissaire

  • Tania NASIELSKI

Reggy Timmermans & Beatrijs Albers

DEEP SIX

Du au

Centrale | vitrine

Reggy Timmermans & Beatrijs Albers présentent le projet DEEP SIX à la CENTRALE | vitrine (28.04 > 12.06.2022). Artistes multidisciplinaires, Timmermans & Albers travaillent l’installation, la sculpture, la vidéo, la photographie.

Pour le projet DEEP SIX, le duo d’artistes Beatrijs Albers & Reggy Timmermans s’intéresse à 6 objets en lien direct avec l’environnement de la vitrine dans laquelle ils exposent. Ces derniers sont traités de sorte que leur représentation première – celle que l’humain s’en fait – cède place à leur nature propre.

La matière dont ils sont composés se révèle, les interactions entre les objets sont insolites, le regard de l’observateur est perturbé. Les artistes créent ainsi un nouvel écosystème au sein de l’espace d’exposition et bousculent la vision habituelle des choses. L’être humain, habituellement placé au centre, change de place. La hiérarchie est bouleversée.

Reggy Timmermans & Beatrijs Albers questionnent ainsi l’influence de l’être humain en cette période de l’anthropocène dans laquelle les dualismes de la pensée moderne – sujet/objet, nature/culture, corps/esprit – sont source de toutes les discriminations et exploitations possibles.

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

 

Vue d’exposition: Deep Six, CENTRALE | vitrine © Philippe de Gobert, avril 2022

Exposition

CENTRALE | vitrine
Rue Sainte-Catherine 13
1000 Bruxelles

Visible en continu

Artistes

Commissaire

  • Tania NASIELSKI

Irina Favero-Longo

Heavy mechanics

Du au

Centrale | vitrine

Le projet vidéo Heavy mechanics d’Irina Favero-Longo à la CENTRALE | vitrine (24.11.2022 > 05.03.2023) part d’un dispositif urbain présent dans un paysage du quotidien : la machine de fitness de la plaine de jeux située Quai à la Houille à Bruxelles.

Dans cette exposition, l’artiste questionne cette machine dans son rapport aux corps qui la chevauchent et à la gravité du sol, ainsi qu’à son inscription dans l’espace où elle se trouve. La machine est envisagée comme un dispositif absorbant, déclencheur de projections mentales, de paroles et de réflexions.

Irina Favero-Longo part de sa pratique de l’image vidéo pour questionner les comportements des corps en relation au contexte. Elle crée des dispositifs mettant en lumière les rapports de porosité entre le corps et son environnement : l’absorption, la résistance, l’altération, la déformation de l’un au contact de l’autre. Les formes qu’elle propose naissent des structures et symboles qu’elle trouve dans les territoires urbains et de leurs influences sur nos corps et nos histoires individuelles.

Sa pratique se fonde sur les espaces que nous habitons. L’espace domestique du « chez-soi », du dedans, ainsi que l’espace public, du dehors, et le passage de l’un vers l’autre. Les espaces que nous traversons, ceux que nous occupons. Ce que nous y laissons de nous, ce que nous y prenons.
Elle questionne à la fois le rapport du corps au dispositif vidéo et celui du corps à l’environnement urbain.  Son travail révèle l’étrange et l’absurde émanant de cette rencontre entre corps et dispositifs.

Remerciements

Toute l’équipe de la CENTRALE.
Joseph Rioton (performeur),
Hélène Clerc-Denizot (son),
Maxime Gourdon (étalonnage
et soutien technique)

pour leur superbe travail.

Les passant.e.s de la plaine de
jeux Quai à la Houille pour leur
participation précieuse,
et toutes les personnes et
ami.e.s qui ont contribué à la
réalisation de ce projet.
Caroline Delaville pour
l’assistance au montage de
l’exposition.

La Fédération Wallonie Bruxelles.

 

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

 

Exposition

CENTRALE | vitrine
Rue Sainte-Catherine 13
1000 Bruxelles

Visible en continu

Artiste

Commissaire

  • Tania NASIELSKI

Nelleke Cloosterman

Cardshark

Du au

CENTRALE | lab

Nelleke Cloosterman présente Cardshark à la CENTRALE | lab (24.11.2022 > 19.03.2023).
Pour ce projet, Cloosterman crée des pans de murs qui ont la forme de cartes à jouer. Celles-ci semblent avoir été lancées au hasard dans l’espace d’exposition.

Le titre Cardshark fait référence aux personnes qui gagnent de l’argent en trichant aux cartes, ainsi qu’aux cartes elles-mêmes, présentes dans les tableaux de l’artiste comme des symboles issus de vanités. Cela pourrait suggérer que les cartes exposées ont été lancées par un cardshark (un joueur), faisant écho à ces symboles des vanités qui jouent avec la vie et la mort.

Les peintures accrochées aux cartes-murs deviennent des fenêtres sur l’univers pictural de Nelleke Cloosterman. Au cours de son work-in-progress à la CENTRALE | lab, cet univers va s’étendre, une multitude de « fenêtres » s’ajoutant au fur et à mesure, pour former une installation globale rassemblant des récits qui se superposent.

En utilisant des thèmes et des motifs classiques de l’histoire de l’art – les plantes, les animaux et les bulles – Cloosterman crée un univers qui semble familier, mais qui échappe néanmoins à la logique ou aux lois naturelles. Des paysages de rêve abstraits, un jardin de fleurs associant des végétations de toutes les saisons, ou des oiseaux volant sans ailes dans les airs sont autant de perturbations subtiles d’une réalité à recevoir par le spectateur.
Les dégradés que l’on voit fréquemment dans ses tableaux suggèrent une compression du temps, contribuant à l’idée que le tableau n’est pas un instantané mais un paysage continu où les éléments peuplant le tableau racontent une histoire.

Nelleke Cloosterman (1996) a obtenu son BFA (Bachelor of Fine Arts) et son MFA (Master of Fine Arts) en Belgique à l’Académie royale des Beaux-Arts de Gand et est diplômée du HISK en 2021.

 

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

 

Exposition

CENTRALE | lab
Place Sainte-Catherine 16
1000 Bruxelles
MER > DIM 10:30 > 13:00 – 13:30 > 18:00

Fermé les jours fériés (25.12.2022; 01.01.2023)

TICKETS
0 €

Artiste

Commissaire

  • Tania NASIELSKI

Maud Gourdon

Cataplasme !

Du au

CENTRALE | box

Maud Gourdon présente l’exposition Cataplasme ! à la CENTRALE | box (24.11.2022 > 19.03.2023). L’artiste y questionne les notions de « réparation » et de « décoration », et explore à travers elles nos relations au féminin, à la santé et au mystique.

La pratique artistique de Maud Gourdon s’intéresse particulièrement aux disciplines identifiées comme féminines, passives et mineures, telles que la décoration et l’ornementation, les loisirs créatifs et l’artisanat, la médecine alternative et le mysticisme. Elle interroge la manière dont l’esthétique qu’elles produisent peut devenir un élément de subversion, une opposition aux constructions culturelles dominantes.

Le nouveau corpus d’œuvres présenté dans l’exposition est issu des expérimentations de Maud Gourdon autour du cataplasme, aussi appelé emplâtre : un remède pâteux à base d’argile, de plantes ou de farines, que l’artiste utilise comme matière sculpturale et ornementale.
Relégué aujourd’hui dans la catégorie des remèdes dit de « grand-mère », le cataplasme est, pour l’artiste, lié à la figure maternelle et aux connaissances qui se transmettent traditionnellement de mère en fille : travaux manuels, cuisine, couture, décoration d’intérieur, remède, …

Une série de sculptures produites à partir des matériaux du cataplasme sont placées tout autour de l’espace d’exposition. Pour les réaliser, l’artiste a développé un mélange composé d’argile médicinale et de fibres végétales, qui est ensuite placé et compressé dans des moules en bois gravés. Cette pâte argileuse devient alors la matière et le support d’une série de motifs colorés, entre abstraction et figuration, entre bouillie et ornement.

Deux sculptures posées au sol complètent cette installation. Elles se composent d’une combinaison de mots et de chiffres insérés dans un motif noir et blanc représentant des mailles de tricot. Placés à l’intérieur de cet ornement, comme encadrés, ces mots acquièrent force et intensité. L’artiste interroge ici avec humour l’aspect poétique, décoratif mais aussi curatif du langage.

Lauréate de la Ville de Bruxelles > Prix Médiatine 2021

 

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Exposition

CENTRALE | box
Place Sainte-Catherine 44
1000 Bruxelles
MER > DIM 10:30 > 18:00

Fermé les jours fériés (25.12.2022; 01.01.2023)

TICKETS
0 €

Artiste

Commissaire

  • Tania NASIELSKI

PHOTO | BRUT BXL

PHOTO I BRUT #1 - collection Bruno Decharme & installation vidéo Angel Vergara

Du au

CENTRALE | hall

PHOTO | BRUT BXL est un projet d’expositions et d’événements pluridisciplinaires coordonné par le Centre d’Art Brut et Contemporain La « S » Grand Atelier (Vielsalm) en collaboration avec Bruno Decharme, collectionneur et fondateur de abcd-art brut à Paris, et 4 organisations partenaires basées à Bruxelles : la CENTRALE for contemporary art, le Botanique, le Art et marges musée et la TinyGallery.

En 2019, les Rencontres de la photographie d’Arles présentaient l’exposition PHOTO | BRUT collection Bruno Decharme & compagnie, reprise en 2021 par l’American Folk Art Museum de New York. En 2022, Bruno Decharme et Anne-Françoise Rouche (La « S » Grand Atelier) ont souhaité montrer d’autres facettes de la « photographie brute » à travers les récentes découvertes d’œuvres d’une centaine d’artistes.

PHOTO | BRUT BXL comporte des expositions, des installations, des workshops, des performances, deux journées d’étude ainsi que des publications inédites. Le programme s’articule autour du thème de la « photo brute ». Par le biais de photographies, de photomontages ou de photocollages, des créateurs et créatrices, généralement autodidactes, dévoilent leurs univers personnels à travers des œuvres produites en dehors des circuits artistiques conventionnels. Ce champ peu exploré dans les recherches sur l’art brut ouvre la voie à des pratiques novatrices dans le domaine de la photographie, contribuant ainsi à renouveler le regard porté sur ce médium. Ce projet questionne ainsi autant le rôle du collectionneur, son pouvoir sur la catégorisation des artistes, que la photographie.

Dans le cadre de PHOTO | BRUT BXL, la CENTRALE présente près de 200 photographies issues du corpus PHOTO | BRUT collection Bruno Decharme & compagnie exposé à Arles. Fidèle à ses axes de programmation, le centre d’art contemporain de la Ville de Bruxelles a également invité l’artiste bruxellois Angel Vergara pour un échange avec le collectionneur. Son travail se nourrit d’une recherche continue sur le pouvoir de l’image à travers des performances, vidéos, installations, peintures et dessins. Il teste les limites de l’art, de la réalité et de sa perception. Sa recherche sur la manière dont l’image contemporaine façonne les sphères publiques et privées entremêlées entre parfaitement en résonance avec les photographies « brutes ». Chaque œuvre de Vergara est une tentative de briser l’image et d’avoir un impact sur le plan esthétique, mais aussi socioculturel, voire politique. Pour ce projet, il s’est inspiré de portraits filmés que Bruno Decharme, également réalisateur, a dédiés à des créateurs et créatrices de sa collection.

Commissaire : Carine Fol
Co-commissaire : Tania Nasielski

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

 

Exposition

CENTRALE | hall
Place Sainte-Catherine 44
1000 Bruxelles
MER > DIM 10:30 > 18:00
Fermé les jours fériés (25.12.2022; 01.01.2023)

TICKETS
8,00 € // 4,00 € // 2,50 € // 1,25 € // 0 €

Premier dimanche du mois à 11h30 : visite guidée offerte avec le ticket d’entrée

Et en partenariat avec

 

 

 

 

Artiste

Vincen Beeckman

piKuur

Du au

Extra Muros

Vincen Beeckman - piKuur - CENTRALE & CHU St Pierre

La CENTRALE for contemporary art et l’Hôpital Saint-Pierre (CHU Saint-Pierre, Bruxelles) présentent le projet d’expo photos piKuur.

Tous les deux mois, l’artiste Vincen Beeckman présente de nouvelles séries de photographies, véritables radiographies de la vie au sein de l’hôpital (hall principal Site Porte de Hal et salle d’attente Site César De Paepe). Il y est question du quotidien visible du lieu, mais aussi de ses réalités cachées, ses coulisses et souterrains. De cette ville dans la Ville, émerge la matière pour penser les expositions. Il s’agit d’un projet artistique participatif impliquant l’ensemble des intervenants de l’hôpital : employé.e.s, patient.te.s et leurs proches de passage. Les anecdotes et témoignages couplés aux archives de l’établissement sont le socle des différentes formes artistiques présentées.

L’objectif du projet est de faire découvrir l’hôpital différemment, de révéler le quotidien de toutes les personnes qui travaillent au service de cette institution qui ne dort jamais.

piKuur n’est pas un reportage photographique, mais plutôt un projet à long terme permettant d’inclure les participant.e.s en faisant émerger les talents et spécificités de chacun.e, ainsi que de petites histoires simples et belles.

Vincen Beeckman conçoit son intervention comme celle d’un chef d’orchestre qui travaille avec les personnes dans le respect mutuel.

Vous avez un souvenir marquant à l’Hôpital Saint-Pierre ? Une anecdote, ou simplement quelque chose que vous souhaitez partager ? Que vous soyez (ancien) médecin, patient.e, visiteur.euse, envoyez vos photos et messages à Vincen Beeckman : vincen.beeckman@gmail.com

28.01 > 28.03.2021 (Site Porte de Hal) : piKuur #1 : une hospitalité illimitée du service nettoyage de l’hôpital, du catch, des jeux médiévaux et JCVD, rien que ça.

01.04 > 06.05.2021 (Site Porte de Hal) : piKuur #2 : un travail de taupe, une collection de dentiers, des microfilms à gogo, des vieux dossiers et des archives remises en lumière.

17.06 > 29.08.2021 (Site Porte de Hal) : piKuur #3 : dans les archives médicales de l’Unité de Recherche. 10 ans de dossiers, classements et informations précieuses sur les patient.e.s de l’hôpital.

02.09.2021 > 20.02.2022 (Site Porte de Hal) & 24.02 > 15.05.2022 (Site César De Paepe) : piKuur #4 : sur le site de César de Paepe, au neuvième ciel se trouve la salle de kiné pour seniors. Revalidation, musculation, apprentissage des gestes qui évitent les chutes. Un univers où cela cause tout lentement, où l’ambiance est feutrée et où la vue panoramique sur Bruxelles est magistrale.

24.02 > 15.05.2022 (Site Porte de Hal) & 02.06 > 10.07.2022 (Site César De Paepe) : piKuur #5 : La nuit, le jour, les portes de l’hôpital sont gardées et sécurisées. Les couloirs et accès donnent une impression de confort. Le service de sécurité a les yeux partout, gère les différents cas de tension qui se présentent au sein de l’hôpital pour en faire un lien où les conflits et les mauvaises énergies sont atténuées ou évacuées. La nouvelle série proposée part à la rencontre de ces hommes de l’ombre qui nuit et jour, fidèles au poste, assurent votre sécurité au sein de l’hôpital.

02.06 > 10.07.2022 (Site Porte de Hal) & 14.07 > 02.10.2022 (Site César De Paepe) : piKuur #6 : Une présentation de deux séries photographiques. La première réalisée à base d’un photomaton installé à l’entrée de l’hôpital St Pierre. Les soignant.e.s, les patient.e.s, les travailleur.euse.s, les visiteur.euse.s … tou.te.s ont eu l’occasion de se faire tirer le portrait. En accompagnement, des visites photographiées au sein du service orthopédie : plâtres, bras cassés, jambes réparées et genoux remis en forme ! Qui n’a pas un jour dû passer, jeune ou moins jeune par cette case réparatrice suite à une chute ou une glissade mal contrôlée ! Avec bien entendu des signatures d’ami.e.s sur le beau plâtre blanc.

14.07 > 02.10.2022 (Site Porte de Hal) & 13.10.2022 > 08.01.2023 (Site César De Paepe) : piKuur #7 : Une immersion dans l’univers de dessins d’enfants trouvés dans les archives du CHU Saint-Pierre. Une foule d’histoires, de textes et de poésies construites autour de séjours ou de visites à l’hôpital. De quoi imaginer, rêver, se mettre à la place de toutes ces jeunes créatures qui ont soigné leurs plaies parfois durant plusieurs années dans l’enceinte de ce centre de soins.

13.10.2022 > 08.01.2023 (Site Porte de Hal) & 12.01 > 02.04.2023 (Site César De Paepe) : piKuur #8 : L’entrée de l’hôpital, le baxter classique, la clope à la main. Iels attendent une opération, iels terminent une guérison … Un moment de détente au dehors, une papote, une histoire. Une collecte de toute une série d’aventures vécues et partagées, réécrites, photographiées, et rendues dans cette petite présentation.

12.01 > 02.04.2023 (Site Porte de Hal) : piKuur #9 : Une plongée dans l’univers des urgences, comme dans la série TV, mais juste avec un crayon à la main et, de temps en temps, un appareil photo. Une oreille attentive, des yeux qui scrutent, de la douleur, de l’impatience, de la violence parfois… Une série de chaises disposées en carré où attendent conjoint.e.s et ami.e.s dans l’espoir que l’accident ne soit pas trop grave ou que la maladie se résorbe au plus vite.

Vincen Beeckman

Basé à Bruxelles, Vincen Beeckman se nourrit des univers qu’il parcourt et qui le touchent dans sa pratique. Collaborant intensément et le plus souvent possible avec ceux qui peuplent ses images, il peut aussi en devenir le modèle ou former avec eux un duo de raconteurs d’histoires. En immersion sur le terrain, au sein de groupes, il peut se positionner comme fil conducteur d’une collection photographique qui se constitue. Dans le cadre du projet Cracks, par exemple, Vincen Beeckman a utilisé des appareils photo jetables avec les sans-abris de la gare centrale de Bruxelles.

Ses travaux portent comme axe principal la fragilité de la vie humaine et l’énergie positive qui peut y être décodée ou injectée. Concepteur de projets décalés tels que La Fusée de la Motographie ou La Pêche aux Canards Belge (Arles, 2019), le photographe sait aussi s’éloigner de l’image et assembler des récits mythiques ou réalistes via d’autres médiums tels que le son, le texte, la confection de confiture ou les thés dansants…

Autre aptitude particulière : Vincen est fan de mini-golf !

Une initiative de l’Échevinat de la Culture de la Ville de Bruxelles

 

 © Vincen Beeckman

Exposition

piKuur – projet d’expositions au CHU Saint-Pierre

Site Porte de Hal – Rue aux Laines, 105 – 1000 Bruxelles

Site César De Paepe – Rue des Alexiens, 13 – 1000 Bruxelles

Artiste

Axel Korban

Expecting my mind to be in a better shape

Du au

Centrale | vitrine

Expecting my mind to be in a better shape (23.06 > 23.10.2022) présente le travail de l’artiste Axel Korban dans une installation imaginée pour la CENTRALE | vitrine. Une invitation à faire le pont entre deux mondes dans une réalité synthétique, multidimensionnelle.

L’exposition rassemble en un même accrochage un corpus d’œuvres en métal et des liquides en fermentation.

Axel Korban travaille une esthétique hybride du digital trauma, s’attachant à décrire ce qu’il appelle des « images-conflit » qu’il digère sous forme d’objets.

L’artiste en extrait des formes organiques plastiques, alliage de différents matériaux tels que l’acier, la mousse industrielle et les textiles. Ces matériaux et formes de natures opposées partagent néanmoins l’interface technologique dont ils sont le produit : l’espace 3D de la simulation.

Expecting my mind to be in a better shape matérialise l’essence du travail d’Axel Korban, qui ces dernières années s’est consacré à la création d’expositions 3D modélisées sur ordinateur, mêlant lieux réels remplis d’objets virtuels, et lieux virtuels peuplés d’objets réels.

 

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Vue d’exposition: Expecting my mind to be in a better shape, CENTRALE | vitrine © Philippe de Gobert, juin 2022

Exposition

CENTRALE | vitrine
Rue Sainte-Catherine 13
1000 Bruxelles

Visible en continu

Artiste

Commissaire

  • GOURDON Maxime

Traces de l’invisible

Exposition Carte Blanche au Centre Wallonie Bruxelles

Du au

Extra Muros

Exposition Carte Blanche – Traces de l’invisible
24.02 > 17.04.2022
Vernissage : 23.02.2022
Centre Wallonie Bruxelles – Paris

Artistes
Marcel Broodthaers, Antonio dalla Valle, Pélagie Gbaguidi, Guy-Marc Hinant, Fabrice Samyn, Emmanuel Van der Auwera, Angel Vergara, Dominique Vermeesch (do-space), Sophie Whettnall
Performance
Sophie Whettnall
Musique et films
Guy-Marc Hinant (Subrosa)

La CENTRALE présente l’exposition Traces de l’invisible (24.02 > 17.04.2022) au Centre Wallonie Bruxelles, Paris.

Un poème qui s’efface sous une averse (Marcel Broodthaers), une peinture qui prend forme sous un drap (Angel Vergara), des socles vides, réminiscences ou devenir d’oeuvres (Fabrice Samyn), des dessins automatiques comme autant de traces de traumatismes et credo contre l’oubli de l’histoire coloniale (Pélagie Gbaguidi), l’ombre dessinée d’un arbre invisible (Sophie Whettnall), des éléments d’un Merzbau oublié (Guy-Marc Hinant), des oeuvres réceptacles de l’au-delà (do-space), des images de vidéosurveillance questionnant les limites entre visibilité et invisibilité (Emmanuel Van der Auwera)…

L’exposition Traces de l’invisible plonge le spectateur dans les tréfonds de l’âme humaine, en activant des zones de sensibilités inactives.
Elle dévoile des oeuvres de 9 artistes belges et invite à découvrir leurs démarches singulières entre mystère et fascination, traces d’expériences psycho-sensorielles, transparence et opacité, présence et absence, visibilité et invisibilité. En révélant les multiples temporalités de l’oeuvre de sa création à son observation, l’hégémonie du conscient et du quotidien est transcendée.
Preuve s’il en est que la forme de l’oeuvre d’art contemporaine s’étend au-delà de sa forme matérielle. Elle est un élément reliant, un principe d’agglutination dynamique. Tel un point sur une ligne plus ou moins visible à l’oeil nu.¹

L’intitulé paradoxal Traces de l’invisible questionne la genèse même de l’art : serait-ce rendre visible l’invisible ? Bien que cette question demeurera entière, l’exposition se base et paraphrase les préceptes de la phénoménologie de la perception et réfute le préjugé du monde objectif et de la réalité objective². En d’autres mots, ce n’est pas le visible qui est décisif dans une oeuvre, mais plutôt la forme des rapprochements que l’artiste et le spectateur opèrent. Cette approche considère la perception en termes de communication ou de communion du spectateur avec l’oeuvre³.
C’est cette expérience du ‘voir comme un ressentir’ qui est proposée au visiteur de Traces de l’invisible.

¹ Nicolas Bourriaud, Esthétique relationnelle, Les presses du réel, 2001, p.21.
² Carine Fol, Distant proximity, CENTRALE for contemporary art, Bruxelles, 2014
³ Ibidem

les yeux-voix (do.space) © davanacker

Exposition

Alfonse, Paul et les autres

Vivarium

Du au

Centrale | vitrine

Vivarium, un projet de l’artiste Alfonse, Paul et les autres à la CENTRALE | vitrine (09.12.2021 > 13.03.2022), est un espace confrontant mise en scène marchande et présentation spectaculaire de la nature. Le projet vise à interpeller les passant.e.s depuis la rue pour faire de la relation qu’instaure la vitrine avec le.s regardeur.se.s un élément signifiant du dispositif. Un univers policé de décoration bourgeoise sera bousculé par la présence de représentations démesurées de végétaux dessinés à l’échelle de l’espace, recréant une jungle artificielle. À mi-chemin entre déco girly et mise en scène prostitutionnelle, ces éléments contribueront à instaurer une tension sexuelle sous-jacente dans ce « vivarium » traversé par des énergies contradictoires.

 

Alfonse, Paul et les autres, Vivarium, installation, 2021, Photo © Regular studio

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

 

Vue d’exposition: Alfonse, Paul et les autres, CENTRALE | vitrine © Philippe de Gobert, décembre 2021

Exposition

CENTRALE | vitrine
Rue Sainte-Catherine 13
1000 Bruxelles

Visible en continu

Artiste

Commissaire

  • Tania NASIELSKI
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