Sofhie Mavroudis

Du au

CENTRALE | box

Sofhie Mavroudis présente l’exposition [tʁɑ̃smisjɔ̃] à la CENTRALE | box (23.11.2023 > 17.03.2024).

L’artiste y questionne la notion de transmission, notamment à travers la langue et les traditions.

Partant d’une connaissance incomplète de sa langue paternelle, elle utilise le geste comme initiateur d’un changement d’état et confère aux différents objets ainsi créés une symbolique qui leur est propre.

Au départ d’un livre écrit en grec dont l’artiste efface les mots dont elle ne comprend pas le sens, elle recherche un procédé de création permettant la transformation de cet objet ayant perdu son rôle premier de transmetteur d’histoire, en un processus proche de la résilience.

Exposition

J-165 avant l’ouverture de l’exposition

L’art de rien

Du au

CENTRALE | hall

Damien De Lepeleire, Homeless Barocco, 2018

La CENTRALE présente l’exposition collective L’art de rien (23.11.2023 > 17.03.2024).

L’exposition collective L’art de rien rassemble des artistes, majoritairement bruxellois·es, qui partagent le talent du moindre geste ainsi qu’une prédilection pour les matériaux humbles : à des fins esthétiques et poétiques, ils et elles réemploient et détournent des matériaux pauvres ou redonnent une dignité à des objets usuels, ordinaires – de ceux que l’on déclasse, une fois consommés, dans le chaos ménager du monde moderne. Cette sélection d’artistes invité·e·s est complétée – avec humour et poésie – par un choix d’œuvres puisées dans la collection de François de Coninck ainsi que dans le formidable cabinet de curiosités contemporaines de Galila Barzilaï Hollander, dont on connaît la passion sensible pour l’objet incongru, en faisant la part belle à des artistes internationa·ux·les.

« Les œuvres faites avec presque rien me touchent profondément. De la tête de taureau composée d’un guidon et d’une selle de vélo par Picasso aux productions fragiles et poétiques de l’Arte Povera, tout m’enchante quand pauvreté rime avec générosité. Tout m’étonne, me questionne, m’amuse et me séduit dans cette économie de moyens au service d’un geste artistique. Ce qui fait sourire des yeux donne à penser. Et il suffit d’un rien pour déplacer et donc renouveler le regard qu’on porte sur les choses. Aujourd’hui, je suis d’autant plus sensible à la poétique du moindre geste que l’art actuel me semble marqué, comme d’autres champs de production et de consommation, par la prolifération des matériaux et des moyens technologiques coûteux, hélas souvent destinés à épater la galerie. A l’opposé, le dépouillement formel des œuvres nées de presque rien donne un surcroît de sens, et de beauté, à leur infime présence en ce monde clinquant. » – François de Coninck, curateur invité

Visuel : Damien De Lepeleire, Homeless Barocco, 2018

Exposition

CENTRALE | hall
Place Sainte-Catherine 44
1000 Bruxelles
MER > DIM 10:30 > 18:00

TICKETS
8,00 € // 4,00 € // 2,50 € // 1,25 € // 0 €

Premier dimanche du mois à 11h30 : visite guidée offerte avec le ticket d’entrée

J-165 avant l’ouverture de l’exposition

Antoine Waterkeyn

Sapristi, Sorcellerie et saint Sacrilège

Du au

CENTRALE | vitrine

La pratique artistique d’Antoine Waterkeyn se manifeste par l’écriture et la réécriture perpétuelles d’intrigues et de constructions narratives. Il joue avec les archétypes et les personnages issus de romans célèbres ou de notre mémoire collective. Dans l’ensemble de ses œuvres, la narration est laissée volontairement ouverte à l’interprétation.

Pour son exposition à la CENTRALE | vitrine, Antoine Waterkeyn présente une installation de figures peintes plus grandes que nature. L’artiste s’inspire aussi bien de la figure monstrueuse du Cœur de chien de Mikhail Boulgakov que de la Cour des Miracles du roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo. A partir de ces récits, Waterkeyn imagine un concours Eurovision pour les intellectuel.le.s, réunissant les lauréat.e.s d’une catégorie atypique, peu récompensée : une collection d’anti-héros et de méchant.e.s de la culture populaire.

L’artiste nous renvoie ainsi aux figures marginalisées de la Cour des Miracles du Moyen-Âge : mendiant.e.s, truand.e.s, vagabond.e.s se faisant passer pour des infirmes dans les rues de Paris pour tromper les passant.e.s. Comme par miracle, à la nuit tombée, ils et elles se remettent à marcher normalement, à retrouver la vue ou l’usage de leurs membres.

En rassemblant ces personnages iconiques, Antoine Waterkeyn rend hommage aux anti-héros de sa collection. L’artiste tend ainsi aux passant.e.s de la rue Sainte-Catherine un miroir inversé de la société dominante actuelle.

 

― Où suis-je ? dit le poëte terrifié.

― Dans la Cour des Miracles, répondit un quatrième spectre qui les avait accostés.

― Sur mon âme, reprit Gringoire, je vois bien les aveugles qui regardent et les boiteux qui courent ; mais où est le Sauveur ?

Ils répondirent par un éclat de rire sinistre.

Le pauvre poëte jeta les yeux autour de lui. Il était en effet dans cette redoutable Cour des Miracles, où jamais honnête homme n’avait pénétré à pareille heure ; cercle magique où les officiers du Châtelet et les sergents de la prévôté qui s’y aventuraient disparaissaient en miettes ; cité des voleurs, hideuse verrue à la face de Paris ; égout d’où s’échappait chaque matin, et où revenait croupir chaque nuit, ce ruisseau de vices, de mendicité et de vagabondage, toujours débordé dans les rues des capitales ;

ruche monstrueuse où rentraient le soir avec leur butin tous les frelons de l’ordre social ; hôpital menteur où le bohémien, le moine défroqué, l’écolier perdu, les vauriens de toutes les nations, espagnols, italiens, allemands, de toutes les religions, juifs, chrétiens, mahométans, idolâtres, couverts de plaies fardées, mendiants le jour, se transfiguraient la nuit en brigands ; immense vestiaire, en un mot, où s’habillaient et se déshabillaient à cette époque tous les acteurs de cette comédie éternelle que le vol, la prostitution et le meurtre jouent sur le pavé de Paris

Victor Hugo, Notre-Dame de Paris (1831), extrait

Exposition

CENTRALE | vitrine
Rue Sainte-Catherine 13
1000 Bruxelles

Visible en continu

Commissaire

  • Tania NASIELSKI

Robberto & Milena Atzori

LA FOULE

Du au

CENTRALE | vitrine

Vue d'exposition Robberto & Milena Atzori, LA FOULE, 2023 (c) Photo : Philippe de Gobert

Robberto & Milena Atzori présentent le projet LA FOULE à la CENTRALE | vitrine. Artistes multidisciplinaires, Robberto & Milena travaillent en duo depuis 2017 et combinent la peinture et la sculpture avec l’art textile et la broderie. Iels questionnent la relation entre la société et les obsessions individuelles. 

Le duo d’artistes collabore dans un processus créatif où l’un et l’autre se contaminent. Iels explorent les forces qui circulent entre religion et magie, ésotérisme et instinct, état de veille et de sommeil. 

Pour leur exposition à la CENTRALE | vitrine, Robberto & Milena Atzori proposent LA FOULE, une multitude de créatures polymorphes entièrement réalisées en tissus rembourrés, aquarellés et brodés. Leurs dimensions, proches de la taille humaine, font écho aux corps des spectateur.trices. L’assemblage de sculptures colorées souligne la pluralité des corps en même temps que la faiblesse de la notion d’identité. En questionnant ce que nous définissons comme « normal », Robberto & Milena Atzori souhaitent soumettre cette foule aux regards des passant.es de la rue Sainte-Catherine, révélant l’illusion du caractère immuable de l’identité individuelle. 

L’espace de la vitrine donne à voir une foule entassée, saturant l’espace face aux passant.es. de la rue Sainte-Catherine. L’installation, aux couleurs évoquant pourtant l’harmonie, aborde la peur de se voir confiné.es, ammassé.es dans une inconfortable promiscuité. Entre sentiment de malaise et besoin de contact, LA FOULE s’intéresse à l’ambivalence de notre rapport à l’altérité.  

 

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Exposition

CENTRALE | vitrine
Rue Sainte-Catherine 13
1000 Bruxelles

Visible en continu

Il vous reste 0 jour(s)
pour découvrir l’exposition

Commissaire

  • Tania NASIELSKI

Mehdi-Georges Lahlou – Candice Breitz

extra

Du au

CENTRALE | hall

Vue de l'exposition d'extra

La CENTRALE présente l’exposition extra de Mehdi-Georges Lahlou & Candice Breitz à la CENTRALE | hall (20.04 > 24.09.2023), une exposition envisagée comme un espace de célébration et de rencontres.

Mehdi-Georges Lahlou présente dans cette nouvelle exposition personnelle une sélection d’œuvres composée de sculptures, dessins, gravures, photos d’archives retravaillées, ainsi que des installations et vidéos. L’artiste poursuit à la CENTRALE son exploration de la représentation de la violence, et de ses conséquences sur la géopolitique actuelle, en puisant aussi bien dans les archives de guerre et l’histoire ancestrale, que dans ses propres expériences, intimes ou fictives. Entre représentation de soi et questionnement de l’autre, Mehdi-Georges Lahlou cherche à appréhender le rôle de l’archive dans notre mémoire collective.

« En tant qu’artiste, j’ai le privilège de pouvoir prendre la parole. Je veux en profiter, pour ouvrir les sens et les consciences. » – Mehdi-Georges Lahlou interviewé par Annick Colonna-Césari, journaliste et critique

Mehdi-Georges Lahlou invite dans son exposition l’artiste Candice Breitz (1972, Johannesburg). Basée à Berlin, née et élevée en Afrique du Sud à l’époque de l’apartheid, Breitz se confronte dans son travail à la question de la blanchité, depuis ses premières séries photographiques comme Ghost Series (1994), jusqu’à ses installations ultérieures comme Extra (2011) et Whiteface (2022). Les explorations de Candice Breitz dans l’arène violente de la blanchité mettent souvent en scène l’artiste elle-même, suscitant la surprise par son aspect auto-ethnographique. Elles offrent un contrepoint saisissant au travail de Mehdi-Georges Lahlou, où l’autoportrait continue de s’ouvrir aux enjeux abordés dans les conversations politiques les plus urgentes de notre temps.

Les deux artistes jouent de l’(auto)-portrait mais aussi d’images tirées des médias ainsi que de cultures populaires ou ancestrales.

Iels mettent en regard la manière dont se façonnent une identité et son image, que ce soit au sein du microcosme familial et local, ou du macrocosme national et international.

L’exposition de Mehdi-Georges Lahlou & Candice Breitz s’étend hors les murs avec l’inauguration d’une pièce monumentale intitulée Into the Palms the Birds de Mehdi-Georges Lahlou à Molenbeek, une commande de la Vlaamse Gemeenschapscommissie pour le centre culturel Vaartkapoen.

Mehdi-Georges Lahlou (1983, Sables d’Olonne, France ; vit et travaille à Bruxelles et Paris) est artiste multidisciplinaire et pratique ainsi aussi bien la performance que l’installation, la sculpture, la photographie etc. L’intérêt de l’artiste réside plus dans la manière dont les émotions vont pouvoir être déployées par la matière, que dans l’objet en lui-même. Il convoque le regard, le toucher, l’odorat (avec des épices), l’ouïe (avec des créations sonores), et jusqu’au goût qui est évoqué avec des aliments comme la semoule. Chaque élément fait référence à une culture, un cliché, une tradition rituelle, ouvrant ainsi à penser le monde.

 

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Exposition

CENTRALE | hall
Place Sainte-Catherine 44
1000 Bruxelles
MER > DIM 10:30 > 18:00

Fermé le 09.06.2023

TICKETS
8,00 € // 4,00 € // 2,50 € // 1,25 € // 0 €

Premier dimanche du mois à 11h30 : visite guidée offerte avec le ticket d’entrée

Il vous reste 105 jour(s)
pour découvrir l’exposition

Commissaire

  • Tania NASIELSKI

Angélique Aubrit & Ludovic Beillard

Le spectacle

Du au

CENTRALE | box

Angélique Aubrit et Ludovic Beillard présentent l’exposition Le spectacle à la CENTRALE | box (20.04 > 24.09.2023).

Angélique Aubrit & Ludovic Beillard fabriquent des poupées, des costumes et des décors leur permettant d’aborder des situations tantôt absurdes, tantôt douloureuses. Iels partagent un intérêt pour la commedia dell’arte (genre théâtral apparu au 16ème siècle en Italie), le grotesque, ou encore le cinéma burlesque et de science-fiction. Les artistes réalisent des vidéos dans lesquelles les personnages sont mis en scène dans des situations désespérantes. Leur tête, leurs mains et leurs pieds en bois semblent alourdir leur allure nonchalante et limiter leurs gestes. Sans véritable expression, leur visage inanimé donne l’impression d’une inquiétante étrangeté.

L’exposition Le spectacle rassemble plusieurs séries de poupées dont les histoires se croisent à l’intérieur d’un décor en papier peint.

Lauréat.e.s de la Ville de Bruxelles > Prix Médiatine 2022

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Exposition

CENTRALE | box
Place Sainte-Catherine 44
1000 Bruxelles
MER > DIM 10:30 > 18:00

Fermé le 09.06.2023

TICKETS
0 €

Il vous reste 105 jour(s)
pour découvrir l’exposition

Commissaire

  • Tania NASIELSKI

Yannick Ganseman

Wolken boven Brussel (Nuages)

Du au

CENTRALE | lab

Le travail du plasticien Yannick Ganseman consiste depuis 2008 en scènes intimistes, natures mortes, portraits et paysages en peinture à l’huile et céramique, à la fois sculptures et peintures. Ses œuvres ont été exposées dans des musées et galeries en Flandre, aux Pays-Bas et au Japon.  

Wolken boven Brussel (Nuages) est sa première exposition individuelle à Bruxelles. Pour la CENTRALE | lab, il se lance le défi de produire de nouvelles œuvres en y transposant le contexte de la place Sainte-Catherine en travaux.  

L’artiste réalisera ces œuvres en bas-relief tout au long de l’exposition avec la volonté de relier l’espace extérieur et la CENTRALE | lab. Les bas-reliefs seront réalisés en bois, plâtre, mousse PU et polystyrène. Ils seront déplacés à l’extérieur de la lab et ainsi soumis aux altérations des intempéries et aux interventions éventuelles des passant.e.s. Le processus de travail sera visible, l’artiste travaillant dans l’espace d’exposition. Il sera disponible pour y rencontrer les visiteur.euse.s. 

Ce projet à la lab se veut la première étape de la réalisation d’une œuvre pour l’espace public, représentant les nuages et le ciel orageux de Bruxelles. 

Yannick Ganseman (1984, vit et travaille à Bruxelles) a suivi des cours à l’Académie de Leuven en Sculpture 2002-2003 et en Dessin 2003-2009. Il a aussi étudié de 2015 à 2016 l’Histoire de l’Art à la VUB à Bruxelles. Ses œuvres ont été exposées dans des institutions et des galeries en Belgique, en France et en Allemagne. Il est représenté par la galerie OttyPark à Anvers.

 

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Exposition

CENTRALE | lab
Place Sainte-Catherine 16
1000 Bruxelles
MER > DIM 10:30 > 13:00 – 13:30 > 18:00

Fermé le 09.06.2023

TICKETS
0 €

Il vous reste 105 jour(s)
pour découvrir l’exposition

Commissaire

  • Tania NASIELSKI

Charlotte Beaudry

StandUp

Du au

Extra Muros

06 > 09.10.2022
12:00 > 19:00

A l’invitation de la CENTRALE for contemporary art, Charlotte Beaudry intervient sur les murs de l’espace Vandeborght dans le cadre de la Brussels Drawing week, poursuivant son projet StandUp.
Projet en développement de l’artiste depuis 2019, StandUp invite de jeunes bruxelloises à prendre leur place dans l’espace public.

L’appropriation et l’organisation de l’espace public avec, par et pour les femmes, reste en Belgique et partout dans le monde, un enjeu sociétal majeur. Si de plus en plus de mesures légales sont prises, elles restent complexes à appliquer et encore marginales. Une récente étude montrait qu’en France, 94% des noms de rue étaient dédiés à des hommes. Le constat est sensiblement le même en Belgique.

StandUp présente des silhouettes féminines évoquant l’adolescence. Isolées, surdimensionnées et hors contexte, celles-ci interrogent la posture comme expression de soi. Assertives, elles évoquent la résistance et la prise de position.

Autrices, actrices, plasticiennes, musiciennes, philosophes…, résistantes et féministes sont rassemblées en un Cœur de pavés évoquant à la fois l’hommage et la manifestation d’une tension prête à exploser.

La Brussels Drawing Week célèbre la vitalité et la diversité du dessin à travers une programmation riche et multiple au cœur de Bruxelles.

Lancée à l’initiative du salon Art on Paper, en dialogue avec les institutions, centres et écoles d’art de référence à Bruxelles, la Brussels Drawing Week permet à un très large public bruxellois – mais également national et international – de (re)découvrir le dessin, son histoire, ses acteurs et ses pratiques durant une intense semaine de programmation.

Du 3 au 9 octobre, la Brussels Drawing Week rassemble des évènements variés tels que des visites guidées, workshops, conférences, rencontres, expositions ou encore performances.

Exposition

Espace VANDERBORGHT 
Rue de l’écuyer 50
1000 Bruxelles

Commissaire

  • Tania NASIELSKI

This is what you came for

THE BARЯA MOVEMENT (ft. Els Dietvorst)

Du au

CENTRALE | hall

L’exposition This is what you came for (28.04 > 18.09.2022) est un projet d’Els Dietvorst et du BARЯA MOVEMENT à la CENTRALE for contemporary art et à Bozar, dans le cadre du BelgianArtPrize.

La lauréate du BelgianArtPrize 2021 Els Dietvorst (°1964, Kapellen) est une artiste plasticienne et une cinéaste qui vit et travaille dans le sud-est de l’Irlande depuis 12 ans. Le dialogue, l’expérimentation et l’intuition sont des stratégies récurrentes dans son travail. Depuis les années 1990, les questions sociétales telles que la migration, le racisme et le changement climatique la fascinent. Elle étudie la condition humaine, ce qui se traduit dans son œuvre par des thèmes tels que la vie et la mort, la peur, l’aliénation et le désir.

L’exposition This is what you came for est conçue comme une rencontre et une invitation. La proposition est née des actions et des créations presque rituelles qu’Els Dietvorst a entamées pendant le lockdown dû au Covid 19. This is what you came for à la CENTRALE et Bozar crée une onde fluide entre les deux lieux où l’un reflète l’autre. Un mélange de sculpture, d’installation, de vidéo et de performance vous fera découvrir l’univers d’Els Dietvorst, qui est toujours à la recherche de liens avec les gens et crée des lieux de rencontre.

The BARЯA MOVEMENT, (BE) ACM, Sadrie Alves, Angela Alsouliman, Alex Akuete aka Xray, Simon Arazi, Stefania Assandri, Els Dietvorst, Aurelie Di Marino, Daria Likhovitckaia, Flor Maesen, Asia Nyembo Mireille, Laurence Petrone, Philippe Vandenberg, Y, Yi Zhang, Honey Zinzs. (IRL) Laoise Garvey, Maria Cahill, Annette Doran, Sandra Whelan, Aine O’Grady, Mary Verling, Fiona Power, Ingrid Schumacher.

   

En collaboration avec visit.brussels

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

 

Vue d’exposition : This is what you came for, CENTRALE | hall © Ph: Philippe De Gobert, avril 2022

Exposition

CENTRALE | hall
Place Sainte-Catherine 44
1000 Bruxelles
MER > DIM 10:30 > 18:00

TICKETS
8,00 € // 4,00 € // 2,50 € // 1,25 € // 0 €

Premier dimanche du mois à 11h30 : visite guidée offerte avec le ticket d’entrée

Artist

Oussama Tabti

Alien

Du au

CENTRALE | box

Oussama Tabti présente l’exposition Alien à la CENTRALE | box (28.04 > 18.09.2022). Son œuvre interroge une géopolitique hermétique, faite de frontières infranchissables et de cultes qui se replient sur eux-mêmes.

Ellis Island est une petite île située dans la baie de New York. Dans la première moitié du XXème siècle, elle abrita le poste d’inspection des immigrant.e.s le plus fréquenté des États-Unis. De 1892 à 1954, près de 12 millions d’entre eux.elles, arrivant au port de New York et du New Jersey, y ont été mis.es en quarantaine, inspecté.e.s, ausculté.e.s et interrogé.e.s.

Augustus Frederick Sherman était un fonctionnaire du bureau de l’immigration d’Ellis Island. L’une de ses missions consistait à photographier les immigrant.e.s à leur arrivée sur l’île. C’est ainsi que fut saisie la photographie d’un homme venu d’Algérie en 1905. Ce cliché a été tout simplement répertorié sous le nom d’Algerian Man.

En 2018, alors qu’il prévoyait une résidence d’artiste à Triangle Brooklyn soutenue par la fondation AFAC, Oussama Tabti se penche sur le parcours de ce personnage et sur son portrait intrigant. Cependant, l’artiste se voit lui-même confronté à une dure réalité administrative et, ironie du sort, il n’obtient jamais de réponse à sa demande de visa.

En liant sa propre expérience à celle de cet immigrant du début du XXème siècle, l’artiste questionne la difficulté de se mouvoir dans un monde partagé entre l’ouverture à la diversité et à la différence, et le repli sur soi.

Lauréat de la Ville de Bruxelles, Prix Art Contest 2020

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles

© Augustus F. Sherman, Algerian man, 1910 | Source : The New York Public Library Digital Collection

Exposition

CENTRALE | box
Place Sainte-Catherine 44
1000 Bruxelles
MER > DIM 10:30 > 18:00

TICKETS
0 €

Artist

Commissaire

  • Tania NASIELSKI