Dialogist-Kantor

La Grande Rétification

Du au

CENTRALE | box

Vernissage 14-12 2016 – 18.30

Les Dialogist-Kantor, Toni Geirlandt et Carlos Montalvo, sont performeurs. Ils utilisent la performance comme attitude de résistance face à la réification des individus par le corps social. Ils s’appuient sur l’idée que l’art est une fête permanente. Ils multiplient les collaborations avec d’autres créateurs (individuels ou groupes) et organisent des réunions qui invitent les participants (artistes ou non) à l’édification de la pensée et du geste esthétique. Leurs objets, vidéos et affiches sont regroupés en archives à réactiver, il s’agit d’autant de témoignages, de traces de leur contre-culture. Pour leur exposition à la CENTRALE.box ils proposent une installation inspirée par une pièce de théâtre écrite lors d’une retraite artistique en 2002. Inspirée de scènes vécues et de personnages présents, l’installation « La Grande Rétification » est une métamorphose de cette pièce constituée d’objets, d’actions et de documents.

© The Dialogist-Kantor

Exposition

Elsa MAURY

Bien manger, bien tuer, bien manger

Du au

CENTRALE | lab

Elsa Maury propose une exploration à partir du sujet de sa thèse consacrée aux conditions de passage entre pratique de vie (élevage) et pratique de mort (abattage). Son approche explore les enjeux de la rencontre entre art et ethnographie par l’analyse de dispositifs filmiques à la croisée de ces deux lectures. A partir de ce postulat exigeant elle visualise et analyse les dispositifs sociaux, techniques et affectifs inventés à cette occasion par les éleveurs et leurs bêtes.

© Elsa MAURY

Exposition

Artist

Vaast COLSON

And the winner is

Du au

CENTRALE | box

Lauréat du Prix BCC (Brussels Cologne Contem-poraries), Vaast COLSON propose une installation reflétant, comme de coutume, une subjectivité débridée qui tend parfois vers l’absurde.

Son intervention s’articule en deux temps et entre en parfaite résonance avec l’exposition BXL UNIVERSEL.
Tout d’abord, le spectateur découvre une affiche reprenant le dessin de l’Atomium en construction.
A la place de chaque boule est écrit le nom d’un artiste minimaliste de renommée mondiale (Dan FLAVIN, Sol LEWIT, Frank STELLA, Donald JUDD, …).

L’affiche annonce une exposition fictive qui aura lieu du 01-01 2076 au 25-03 2077; elle commence à la date où les droits de reproduction de l’image de l’Atomium ne seront plus de mise et se termine à la date anniversaire de Vaast COLSON qui aura alors 100 ans. Par la suite, le spectateur entre dans une petite pièce aux murs noirs avec au sol une petite taupe dont la parole métaphorique se lit à la craie blanche tel un philactère de BD :

Being a mole, also referred to as ‘dirt tosser’.
Although one would rather think of them as byproducts of tunneling activity. One is often credited for the sculptural quality of one’s molehills.
[Être une taupe , on nous appelle aussi « remueurs de terre » Bien que l’on aurait plutôt pensé aux taupinières comme résultats de l’activité de tunneling. Ces taupinières sont aussi souvent créditées d’une qualité sculpturale].

Le lien entre une activité « naturelle » ou intuitive et sa métamorphose, sa réévaluation dans les champs artistiques et économiques ou culturels sont évoqués ici. Les deux installations qui n’ont au premier abord pas vraiment de lien, soulignent de manière métaphorique les dédales du champ artistique et questionne les limites de l’art et de sa valorisation économique.

A l’issue de l’exposition, l’artiste aura récolté dans un cahier de dessin, les tentatives des visiteurs de dessiner l’atome. « Il sera fascinant de voir la grande différence entre l’image mentale et la reproduction », explique l’artiste. Finalement, une manière Escherienne de dessiner, sorte d’explorations de l’infini, de combinaisons de motifs qui se transforment graduellement en formes totalement différentes avec au final l’Atomium revisité.

Une fois de plus, Vaast COLSON nous confronte à une oeuvre à la fois généreuse et mélancolique qui possède l’énergie de son enthousiasme et de son assiduité. COLSON s’attaque aux grandes questions comme la place et le rôle de l’artiste dans la société, sa relation avec le public et le mythe (authentique ou pas) de l’existence de l’artiste.

© Vaast COLSON

Exposition

Artist

The Sour

Voyager Mission - Sparkles & Emptiness

Du au

CENTRALE | lab

Le travail de The Sour gravite principalement autour de considérations environnementales, des questions sociopolitiques qu’elles induisent et des attitudes qu’elles génèrent : problèmes de ressources naturelles et énergétiques, pollution et autres catastrophes naturelles.

© The Sour

Exposition

BXL UNIVERSEL

Un portrait subjectif

Du au

CENTRALE | hall

Premier chapitre d’une trilogie sur Bruxelles, BXL UNIVERSEL est un portrait subjectif de la capitale belge et européenne. Un projet original et décapant qui marque en fanfare le 10e anniversaire de la CENTRALE, le centre d’art fondé par la Ville de Bruxelles dans une ancienne centrale électrique.

BXL UNIVERSEL est un récit où des opposés se rencontrent, des sensibilités s’entrechoquent, l’humour et la gravité dialoguent au sein d’une structure célébratoire. L’esprit bruxellois est évoqué à travers des documents d’archives, films, photographies et créations originales d’artistes qui y vivent et y travaillent.

Le projet permet de cerner la diversité et la singularité de cette ville bilingue dont le dialecte incarne un joyeux melting-pot, mélange savoureux de français et de flamand. De cette ville de folklores qui a pour emblème MANNEKEN-PIS, un garçon joufflu en train d’uriner, incarnation cocasse de la joie de vivre. De cette ville de contrastes, emblématique de l’esprit surréaliste, qui n’a de cesse de remettre en question les limites du sérieux … et de nous enchanter autant qu’elle nous agace.

BXL UNIVERSEL rassemblera des propositions aussi différentes qu’une Weltmaschine (machine du monde) inspirée par l’Atomium (Franz GSELLMANN), un Story Generator, machine à histoires (Ana TORFS), un effacement des frontières entre l’art et la vie (Kurt RYSLAVY), une oeuvre incarnant la prise de conscience écologique (Lise DUCLAUX), des vidéos explorant les qualités suggestives du paysage urbain (Pieter GEENEN), des installations hors du commun (Charlemagne PALESTINE, Kendell GEERS),
des photographies tellement proches de nous qu’elles en deviennent universelles (Vincen BEECKMAN), des nuages bruxellois (Ann Veronica JANSSENS)…

Humour local, photographies personnelles issues d’albums récoltés au Vieux Marché, films drôles et intimistes, caricatures, clips, extraits de concerts et de pièces de théâtre, installations baroques et conceptuelles, BXL UNIVERSEL réunit les multiples visions qui forment la diversité de la créativité bruxelloise. Ce projet original permettra de croiser des regards et des publics, d’impliquer la dimension populaire et contemporaine dans une visée de désacralisation du centre d’art contemporain.

Avec des oeuvres et des évocations de :
J. Louis AGAIN, Cécile BERTRAND, Vincen BEECKMAN, Bernard BOCCARA, Jacques BREL, Marcel BROODTHAERS, Benoît de PIERPONT, Lucien DE ROECK, Marc DIDDEN, DUBUS, Lise DUCLAUX, Frédéric ETIENNE, EVER MEULEN, Christoph FINK, FRANKY D.C., GAL, Pieter GEENEN, Kendell GEERS, Franz GSELLMANN, Jean HARLEZ, Fernand HELLINCKX, Gillis HOUBEN, Frédéric JANNIN & Stefan LIBERSKI, Ann Veronica JANSSENS, Pierre KROLL, Thomas LEROOY, MANNEKEN-PIS, MAREC, Johan MUYLE, Charlemagne PALESTINE, Marie-Françoise PLISSART, Elvis POMPILIO, Jean-Pierre ROSTENNE, Kurt RYSLAVY, François SCHUITEN, STIKSTOF, STROMAE, Pascal TASSINI, Toots THIELEMANS, TOONE, Ana TORFS, Geert van BRUAENE (le petit Gérard), Johan VERMINNEN.

À travers la vingtaine d’événements qui accompagneront l’exposition (performances, conférences, rencontres, concerts, projections de films…), BXL UNIVERSEL permettra aussi des collaborations avec de nombreux acteurs culturels et festivals bruxellois : l’Atomium, le Kaaitheater/Performatik, Passa Porta, La Fleur en Papier doré, Ars Musica, la Semaine du Son, l’Orchestre d’un jour…

Un livre trilingue à paraître dans la collection Essais de CFC Éditions accompagnera le projet.
Les auteurs (Eric CORIJN, Marc DIDDEN, Carine FOL, Pascal GOFFAUX, Thomas GUNZIG, Khaled KHALIFA & Caroline LAMARCHE) y évoqueront leur vision de Bruxelles.

Avec le soutien de l’Échevinat de la Culture de la Ville de Bruxelles.

 

 

Exposition

CENTRALE
Place Sainte-Catherine 44
1000 Bruxelles

logo_bxl_universel

Le Grand BanKet de Françoise SCHEIN

Du au

CENTRALE | hall

Le Grand BanKet est un projet participatif initié par l’artiste Françoise Schein. Auteure notamment de l’oeuvre de la station de métro du Parvis de Saint-Gilles, Françoise Schein se définit volontiers comme ‘artiste des droits humains’. Elle s’souhaite susciter la rencontre et le partage autour de la création contemporaine.

Le Grand BanKet a rassemblé plus de 120 participants de diverses générations et origines (riverains, membres d’associations du quartier Sainte-Catherine, …) qui sont devenus les créateurs d’une oeuvre composée de dix tables en céramique à l’occasion des 10 ans de la CENTRALE for contemporary art.

 

 

© Françoise SCHEIN

Exposition

Axel DE MARTEAU

As a bird dives down the water

Du au

CENTRALE | lab

Les photographies d’Axel De Marteau sont empreintes de sa fascination pour la nature. Son affection pour la forêt inspire fréquemment son travail. Dans sa nouvelle série d’images, il se concentre sur les éléments tant naturels qu’artificiels présents dans les environnements urbains. La série As a bird dives down the water tente, avec malice, de tromper le visiteur par l’exploration des contrastes entre nature et culture.

© Axel DE MARTEAU

Exposition

 

Niels POIZ

YES YES OUI OUI SI SI, It’s Okay, That’s Alright

Du au

CENTRALE | lab

Niels Poiz joue avec le langage en le décontextualisant. Les textes publicitaires, pédagogiques, commerciaux, chansons de musique pop, pièces de théâtre… acquièrent ainsi une dimension abstraite. Le spectateur est invité à réinventer sa propre histoire à partir de dispositifs dans l’espace (affiches, vidéos, photographie, livres, objets). Pour le CENTRALE.lab, Poiz a conçu une exposition en trois parties autour de l’analyse phonétique des sons et des rythmes de la musique pop.

© Niels POIZ

Exposition

 

Artist

Maëlle COLLIN

Shelter

Du au

CENTRALE | box

Lauréate du Prix de la Ville de Bruxelles / Médiatine 2015

«Maëlle Collin choisit de prendre la nature pour sujet. Son immersion à travers bois et forêts donne lieu à des images quasi hypnotiques, qui happent le regard vers la profondeur de l’image. Car c’est en effet l’épaisseur paysagère que la photographe nous donne à ressentir, par divers moyens : composition perspectiviste, flou, dédoublement ou encore basculement à la verticale. Il s’agit dès lors pour le spectateur de ne plus voir au travers de catégories préconçues, mais de se laisser aller à sonder l’épaisseur de l’image selon son propre imaginaire. De la même manière, la monumentalité de certains tirages induit un rapport immersif au paysage, invitant à ne pas seulement percevoir avec les yeux, mais à l’échelle du corps dans sa globali­té.» – Danielle Leenarts

© Maëlle COLLIN

Exposition

 

Dany DANINO

La Chute des anges rebelles

Du au

CENTRALE | box

Pour son exposition à la CENTRALE.box dans le cadre de l’exposition CONNECTED, Dany Danino a réalisé une œuvre monumentale offrant une lecture métaphorique de la connexion. Fidèle à lui-même, il livre une composition intense, alliant virtuosité technique et rythmique époustouflante à partir de références philosophiques et historiques. En combinant la connexion mécanique à la connexion spirituelle par la thématique de la « chute des anges rebelles », l’artiste souligne l’inextricable questionnement de l’homme à la fois prisonnier de son enveloppe charnelle, éternel inventeur de nouvelles technologies toujours à la recherche de réponses métaphysiques.

© Dany DANINO

Exposition

 

Artist