Frontières

8e édition des Rencontres de Bamako

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La Centrale Electrique

Biennale africaine de la Photographie
Forte du succès de la première exposition, La Centrale électrique accueille la 8e édition des Rencontres de Bamako. Au programme, une sélection de photographies et de vidéos sur le thème des frontières qu’elles soient géographiques, politiques, sociales ou religieuses.
Les artistes portent un regard engagé sur les flux migratoires, les rapports à l’autre, la disparition des frontières dans un contexte de mondialisation ou au contraire la construction de murs pour les protéger. Des images fortes, interpellantes, empreintes d’émotions.
Une exposition inédite en Belgique à découvrir absolument à partir du mois de mars à Bruxelles à La Centrale électrique mais aussi au FotoMuseum d’Anvers.
En partenariat avec CULTURESFRANCE, le Ministère de la Culture du Mali, l’Ambassade de France en Belgique et le FotoMuseum d’Anvers.

© Baudouin MOUANDA

Exposition

Incorporations

europalia.brasil

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La Centrale Electrique

Afro-Brazilian Contemporary Art

Incorporations témoigne de la dimension africaine dans la culture et la société brésilienne. Des artistes contemporains de différentes générations expriment, au travers de leur travail, des points de vues politiques et artistiques variés.
L’exposition présente les relations multiples avec la culture africaine telles qu’elles existent au Brésil, que ce soit par des oeuvres explorant les dimensions de l’art et des rituels des religions afro-brésiliennes ou par des oeuvres artistiques dont l’ambition est de participer à la lutte pour l’amélioration des conditions sociales des descendants africains en particulier, et des Brésiliens en général.

© Ayrson Heráclito

Exposition

Fighting the box

20 Belgian Designers / 20 Stories behind the products

Du au

La Centrale Electrique

Pour la première fois, La Centrale électrique ouvre ses portes au design !
Durant tout l’été, La Centrale électrique accueillera un événement pour le moins original.
FIGHTING THE BOX lèvera le voile sur les processus de création de 20 designers belges en partenariat avec 20 entreprises internationales. D’une part, le produit sera mis en évidence – fini, confectionné, prêt à l’usage. D’autre part, le public pourra découvrir les différentes phases de développement du projet, à partir des intentions premières des créateurs. Dessins préparatoires, études tridimensionnelles et maquettes permettront de décoder le langage propre à chaque designer face aux contraintes de la production sérielle. Une histoire de l’Objet, qui d’un statut d’unicité devient design pour la collectivité.
Le design industriel, une alchimie complexe entre mesure et rêve, entre technique et invention, entre nécessité et désir, entre démarche personnelle, procédés de production et contexte social, est un « combat » permanent que nous vous invitons à découvrir.
La réciprocité entre démarche créative et production industrielle est le défi lancé par cette exposition.

© Alain GILLES

Exposition

Laurent D’URSEL

« Je vais penser 365 fois à ce que je pourrais faire l’année prochaine »

Du au

Galerie Bortier

L’année prochaine…
Je porterai mes premières bretelles | Je ne m’avouerai pas encore vaincu | Je ne vous l’échangerais pour rien au monde | Je fous la paix à ceux qui aiment la guerre | Je n’irai pas par quatre chemins jusqu’au 31 décembre | Je resterai sur la brèche pour mieux m’engouffrer en moi-même | Je serai plein à craquer du vide qui me comble | Je cotiserai toujours à MSF et Greenpeace, autruche oblige | Je ferai avec, puisqu’il faut bien | Je ne partagerai que mon avis, et pas ma femme | Je resterai aux abois dans ma niche | Je sauverai les apparences des griffes de la vérité | Je passe de XL à XXL, l’air de rien | Je descendrai 365 Triple Westmalle tempérées | J’organiserai un concours de circonstances | Je chercherai la petite bête jusque dans ma tête pour l’apprivoiser | J’achèterai deux paires de Birkenstock®, modèle « Arizona », Taille 44, coloris selon stock | Je mettrai une préposition devant l’article de ma mort | Je m’attirerai les foudres qu’il faut pour y voir clair | Je ne devrai plus me farcir le Walvis | Je tuerai le temps en toute impunité | J’apprends à ma belle-mère à distinguer les touches « delete » et « back space » | …

Exposition

Annelies SLABBYNCK

Du au

Galerie Bortier

« J’aime collectionner. Mon atelier contient une multitude d’objets, reflets de mes pensées et de mon monde intérieur. Ma préférence va cependant aux objets anciens, qui renvoient aux traditions et transmettent une histoire, comme de vieilles dentelles, des gants, des cols, des photos anciennes, du matériel médical …
Ces objets, dans mon travail, sont considérés sous un jour nouveau et reçoivent une nouvelle vie, dans un nouveau concept. Les associer avec de l’argile blanche et rose, à l’apparence sobre et fragile, rend leur passé et le lien avec l’existence humaine encore plus manifeste.
La fragilité et la vulnérabilité, la précarité de la vie et la façon dont on s’en accommode sont des thèmes récurrents dans mon œuvre. J’inverse les rôles : l’intériorité (invisible) est rendue visible, et pour ce faire, le corps prend une place centrale. Je matérialise le vulnérable et le rigide alors que la partie douce et flexible de notre être est intériorisée. »

Exposition

Lisbeth MARIT

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Galerie Bortier

Mes œuvres sont très variées par la forme et l’utilisation des matériaux. C’est ainsi que je crée des récits vidéo, des photos imprimées, des sculptures, des performances et des installations. Toutes ces expressions se nourrissent de l’exploration d’un seul et même sujet.
Rien n’est fixe, tout s’envole et vole en retour.
Le souvenir me fascine. Quelque chose est là. Et puis s’en va à nouveau. Je tente de reconstruire ce qui s’est envolé. Le souvenir est en transit. Nous ne pouvons raconter deux fois la même histoire. Nous ne sommes pas constamment la même personne. Les regards autour de nous exercent leur influence et font basculer notre propre regard dans le miroir.
Je fais silence un moment, je prends des instantanés. Je présente une seule image tachée par les traces d’un événement. Je pousse mon public à une confrontation corporelle, par le biais d’une pose inhabituelle de leur corps, comme tentative d’ouvrir une porte vers un moment oublié. Le souvenir est puissamment nourri par un déplacement corporel. L’action met en question.
Je veux activer par ce que je fais le souvenir qu’a le corps du spectateur. Le corps bouge, le corps agit et fait. Automatisé, il exécute certaines actions qui sont en relation avec ce qu’il éprouvait naguère. Le souvenir du corps est complété et revu. Le corps fait le premier pas, la réflexion suit.

©Lisbeth MARIT

Exposition

Léopoldine ROUX

Du au

Galerie Bortier

« Expérimenter la peinture sous toutes ses formes et ses possibilités, comme s’il convenait de provoquer les éléments pour donner libre cours à leur autonomie, à leur expansion, tout en canalisant cette énergie, notamment dans la série Compilations où les différentes étapes picturales sont dissimulées, pour n’en laisser visibles que quelques strates qui finissent par constituer l’essence même du processus pictural.
La couleur se transforme et devient une matière qui prend presque toujours le pas sur le support, y gagnant une nouvelle fois son autonomie, car c’est le traitement de la couleur et de ses potentialités qui détermine son aspect final, son identité. Expansive et débordante, ludique et éclatante, la couleur chez Léopoldine Roux se fait matière éminemment tactile et séduisante. On a envie de la toucher, de la caresser, de la sentir et pourquoi pas de la goûter. Elle possède cette attirance suave des liquorice allsorts, ces bonbons à la réglisse anglais aux coloris variés et improbables, mais tellement séduisants au regard. Ces compilations ont fait des petits. Ce sont les morphic cube ou les curieux objets non identifiés, dont le point commun semble être le même désir: celui de s’émanciper de cette tutelle picturale et de son rapport au mur. Ils s’en détachent et rejoignent le sol, pour mieux défier l’organisation de l’espace et occuper celui-ci de façon volumétrique. Leur côté dynamique et autonome est accentué par l’expansion aléatoire de la matière et de la couleur dont ils sont constitués, alors qu’en fait tout est soigneusement contrôlé, mais sans jamais le laisser paraître. Les choses ont l’air d’aller d’elles-mêmes, de couler de source. » – Bernard Marcelis, extrait de la préface du catalogue Wintergloss.

© Léopoldine ROUX

Exposition

Ridha BEN HMOUDA

Du au

Galerie Bortier

La photographie est devenue, pour moi, un art incontournable; une chose qui vous colle à la peau comme faisant partie de vous et de votre personnalité.
Affiner, tester sans jamais aller trop loin dans la technique pure. L’appareil dans les mains, j’essaye de capturer l’instant. Je n’ai pas de règle pour le dit “instant” de la photo. Je change parfois de tactique. Je me suis essayé à l’arraché, photo volée, l’instant à saisir, sans trop savoir pourquoi, sans même passer l’œil derrière le viseur, à l’aveugle, par sensation.
Sur le terrain, reporter RTBF, faisant partie d’une équipe, se développe cette capacité à se fondre dans le décor, de capter l’essentiel, d’être rapide et efficace. J’ai adopté cette expérience et ces compétences à la prise de vue photo. Sans porter de jugement (cela est-il possible ?), j’essaye de saisir des moments de vie. Une image qui raconte une histoire.

© Ridha BEN HMOUDA

Exposition

Isabelle FRANCIS

Légèreté(s) Développements Rythmes

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Galerie Bortier

« Une exposition ne s’arrête pas au fait de déposer son travail dans un lieu.
Un lieu s’imprègne de soi et soi de ce lieu. L’individu comme l’installation y trouvent sa source.
Au départ, l’intimité de la rencontre : dessiner l’espace. Puis, modifier les aspects matériels pour du fragile, car le temps d’exposer, et poser des limites, car montrer. Impressions aigres-douces de l’atmosphère familière procurées par l’omniprésence de ces feuillets reliés, de ce livre, départ de mon travail de typographe et éditeur, et de mes recherches sur le papier, le fil et la lettre…
Cet espace est divers, non limité. Chaque surface murale contient ses propres rythmes.
L’acte de « faire », l’investissement personnel possible au sein de cette architecture. Parois amovibles, espace tactile que j’ai déplacé pour provoquer une circulation particulière à mon travail : écartement, vide, interstices. Cacher puis rendre le mystère visible. Par mes explorations, faire ‘arrêter, observer et poser des questions’. Y travailler mes notes de dérision et mes décalages. Il se manipule de tous côtés.
Partant de là, mes intérêts pour la limite, la tension, le multiple – jusqu’où un fil peut être tendu ou une matière, manipulée sans être déchirée ? – y trouvent écho.
L’effet ‘mise en vitrine’ est pour moi, l’expérience partagée de la mise au défi du spectateur : vais-je entrer ? » -Isabelle Francis, septembre 2006

© Isabelle FRANCIS

Exposition

Céline CLÉRON

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Galerie Bortier

La pratique de Céline Cléron est régie par un principe de métamorphose qui s’énonce dans le dessin et la sculpture par le détournement et l’assemblage d’objets hétéroclites.
Cette métamorphose hybride les êtres et les choses mais aussi les hommes et les animaux. Ainsi, partant de l’homonyme du mot « ruche » -la collerette alvéolée en tulle ou en dentelle portée par les gens de cour au XVIIe siècle -, l’artiste crée une sculpture en étroite collaboration avec des abeilles. Le projet a pris vie à l’intérieur d’une ruche où pendant plusieurs mois, les abeilles ont bâti à partir de la collerette et donné naissance à une sculpture hybride, sorte d’essaim portatif.
Des mannequins de couturière se muent en une vision du corps infidèle et déformante et acquièrent la corpulence et les postures d’animaux. Ailleurs, une vidéo rapporte le dialogue incongru entre des chèvres et les blocs de sel qu’elles lèchent quotidiennement.
L’univers de Céline Cléron, chargé de téléscopages, varie de tailles en détails, tantôt vers un macrocosme, tantôt vers un microcosme au travers duquel les objets usuels deviennent « convertibles » à la rêverie et se déploient pour ouvrir un monde de possibles.

© Céline CLERON

Exposition