Art’ Contest 2012

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CENTRALE | hall

Pour sa 8e édition, Art’contest (asbl), le concours annuel d’art contemporain ouvert aux artistes résidants en Belgique de 35 ans maximum, s’expose à la CENTRALE for contemporary art.

L’objectif de ce concours consiste à soutenir et à promouvoir la jeune création dans un cadre exigeant et stimulant, de créer un biotope qui favorise les rencontres, l’exposition des oeuvres des artistes et de les confronter avec un jury de qualité et un public dynamique.

Exposition

Sudden : Maly

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La Centrale Electrique

Les deux portraits vidéo MALY, issus de la série vidéo SUDDEN, sont une réflexion sur le temps. Ils questionnent l’idée des vérités, de la métamorphose et de l’évanescence.

Ils dévoilent ici une naissance, d’un côté, le visage d’une femme devenant mère, de l’autre, son enfant nommée Maly qui vient au monde chaque jour petit à petit. Ces vidéos évoluent grâce à un logiciel conçu pour ce projet, leur temps réel, très court, est dilaté, dénaturé, pour que l’instant filmé s’échelonne sur une vie métaphoriquement et temporellement.

Les images, générées en direct, toujours en mouvement, semblent fixes et chaque geste, aussi rapide et infime soit-il à l’origine, devient observable. L’expérience de l’instant est comme suspendue mais conduit à une perte de contrôle, son évolution est difficilement perceptible, les images devront être quittées des yeux un temps, leur échapper pour tenter de les ressaisir.

Les vidéos se développent sans cesse même si l’équipement électronique est éteint, elles sont prédéterminées, inéluctables, inflexibles et irréversibles. Pour La Centrale électrique, elles dureront 23 jours 23 heures 50 minutes, elles s’achèveront lorsque l’enfant sera hors du ventre de sa mère, dimanche 09 janvier 2011 à 17h50, commencement de la vie en dehors de l’organisme maternel, décompte du temps qui reste et qui passe.

La vidéo ANA célèbre un anniversaire, deux enfants vont souffler les bougies d’un gâteau. Derrière cette apparente chaleur de l’aurore, la tension monte, elle s’achèvera lorsque les bougies seront soufflées, lorsque l’enfant de la vidéo MALY sera né dimanche 09 janvier 2011.

Ces trois portraits sont une tentative illusoire de contrôler et de dominer le temps, partout mais insaisissable, une constatation de notre incapacité à comprendre, à accepter la complexité de ce phénomène primaire, une vanité.
Durée: 23 jours 23 heures 50 minutes

© Catherine Menoury & Christian Laval

Exposition

Brussels Unlimited

Collection CONTRETYPE

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CENTRALE | hall

Depuis plus de trente-cinq ans, l’Espace photographique Contretype oeuvre à Bruxelles au soutien de la photographie créative. À l’organisation d’expositions, de conférences et de projets éditoriaux, s’est ajouté depuis 1997 l’accueil d’artistes en résidence. C’est à partir des travaux qu’ils ont réalisés lors de leur séjour à Bruxelles qu’a été constituée la collection de l’association présentée pour la première fois au public dans son intégralité.

Plus de 150 oeuvres livrent aux spectateurs le fruit des résidences de 23 artistes internationaux, de 1997 à 2012.
Les images se situent au croisement d’une recherche artistique propre et de la rencontre d’une ville et de ses habitants. Les confrontations et dialogues entre les oeuvres s’articulent en plusieurs chapitres : territoire et paysage ; ruine et passage du temps ; flânerie ; rencontre de l’autre ; intérieurs ; auto-biographie.

À cette exposition collective s’ajoute celle présentée dans le même temps à l’Espace photographique Contretype, qui met en exergue le travail des femmes photographes en résidence, en présentant un ensemble d’oeuvres complémentaires et distinctes de celles exposées par ces mêmes artistes à la CENTRALE.

www.contretype.org
7 € Billet combiné avec Contretype

© Sébastien REUZÉ, Constellations (2009-2010)

Exposition

Willem BOEL

De nieuwe molens

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CENTRALE | box

« De nieuwe molens / les nouveaux moulins » Installation comportant une vidéo : « Imagine it’s a garden shed » et une Installation : « De nieuwe molens #09 ».
Ce n’est pas difficile : tout ce qui tourne est fascinant à regarder. Et les choses dont on pense qu’elles pourraient tourner, sont tout aussi fascinantes. Nous tournons tous sans nous en rendre compte, mais nous sommes bien conscients de la force d’attraction des choses qui tournent. C’est si simple et si incontrôlable à la fois. Un cercle, c’est puissant, c’est défini, ça n’a pas de fin. Je fais n’importe quoi. C’est toujours le début qui est le plus difficile. Une fois qu’on a commencé, tout s’enchaîne naturellement. Je pars du principe que je peux faire ce que je veux, donc je crée des images qui me semblent intéressantes. Il faut espérer qu’elles intéressent aussi le spectateur, mais on ne peut pas le prévoir. Quand on commence quelque-chose, quand on prend la décision de réellement commencer quelque-chose, un chemin se trace. Et, sur ce chemin, je cherche le trajet le plus satisfaisant. Il y a un plan, mais il n’est pas réfléchi. Avant, il fallait chercher loin pour comprendre la cohérence, mais tout finit par s’assembler, parce que je suis moi-même le fil rouge de mon travail. Les idées dans ma tête sont limitées, et même si elles semblent disparates, tous les éléments finissent toujours par s’assembler. Comme un cercle qui recommence à l’infini. « De nieuwe molens » (les nouveaux moulins) est une série d’oeuvres qui tournent toutes et qui sont toutes peintes/recouvertes de choses et d’autres. À l’infini. Les couches de peinture/matière qui apparaissent recouvrent toujours la précédente et rendent l’oeuvre flambant neuve. La couche de maquillage devient la future peau, puis le derme et l’hypoderme. Le point de départ de cette série est la nouvelle d’Honoré de Balzac, « Le chef d’oeuvre inconnu », qui parle d’un peintre qui, dans sa recherche du tableau parfait, passe des années à peaufiner une toile. Il l’améliore, la retouche, y ajoute de la peinture jusqu’à ce qu’à la fin – provisoire – une masse de matière apparaisse, qui à ses yeux touche à la perfection. Deux vieux amis venus visiter son atelier n’y comprennent rien et jurent même ne rien voir. Une sorte de brouillard sans forme. La force de cette histoire repose sur le fait que la vérité du peintre et celle de ses deux amis se confrontent. Le peintre a « vécu » ses recherches, tandis que les deux amis sont immobiles. Cette donnée m’a fait réaliser que la recherche est essentielle, mais elle ne doit pas être menée pour faire plaisir aux « amis ». Si la recherche donne de bons résultats, ils finiront bien par comprendre. (Willem BOEL)

© Willem BOEL

Exposition

Artist

Marcus KLEINFELD

A rose is not a rose

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CENTRALE | box

Dans le cadre d’un partenariat avec Brussels Cologne Contemporaries.

Le nouveau travail vidéo de Marcus KLEINFELD « Une rose n’est pas une rose » est présenté comme une série énigmatique d’images fixes accompagnées d’effets sonores ainsi que de paroles générées par un logiciel vocal. Dans ce document, l’artiste – lauréat du Prix BCC en 2013 – déconstruit une narration qui s’apparente à un parcours psychologique à partir de photos des dernières décennies du 20e siècle. Les dissonances et les tensions en résultant ajoutent un sentiment d’aliénation à l’imagerie presque éducative – images de bâtiments vides, de laboratoires ou des personnes exerçant des activités quotidiennes banales comme sous un microscope. En outre représenté dans l’exposition « l’audit », une autre oeuvre vidéo également concernée par les idées de l’aliénation et de la séparation est constitué d’un texte sur un fond noir accompagné d’une voix-off d’une séance de thérapie de groupe mystérieuse. Trois installations murales, une peinture-collage montrant une grande photo d’une rose ainsi que deux séries encadrées de plusieurs gravures complètent l’exposition. Ils portent sur des aspects similaires de relations humaines et de la société et donnent une impression de travail distinct de l’artiste, qui a longtemps été préoccupé par les effets psychologiques et physiques que les systèmes – politiques, économiques et sociaux – ont sur les individus et les groupes.
Marcus KLEINFELD (1979, Berlin) a étudié à Chelsea College of Art de Londres, la Villa Arson à Nice et Goldsmith College à Londres. Expositions à venir en 2014 au Kunstverein Maschinenhaus Essen (avec Eli CORTINAS) et Kunstverein Cuxhaven. L’artiste vit et travaille à Berlin.

© Marcus KLEINFELD

Exposition

Jane Alexander – Security

Survey (from the Cape of Good Hope)

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La Centrale Electrique

Première exposition monographique en Belgique avant sa présentation au Museum for African Art de New York, les sculptures, installations, photomontages vidéos plongent le public dans l’univers troublant de Jane Alexander, artiste majeure d’Afrique du Sud. Née à Johannesburg en 1959, Jane Alexander porte un regard critique sur la situation politique de son pays durant l’apartheid et le post-apartheid ; elle dénonce de manière subversive la violence de la ségrégation, du colonialisme et plus généralement la domination de certaines minorités.

De stature internationale, l’artiste a exposé dans de nombreuses biennales (Dakar, La Havane, Venise, Lyon), a participé à Africa Remix, aux Rencontres africaines de la photographie de Bamako et à de nombreuses expositions notamment en Espagne, en Finlande et aux USA. Lauréate du prestigieux prix Daimler Chrysler en Allemagne en 2002, ses oeuvres sont présentes dans de nombreuses collections muséales et privées.

© Jane ALEXANDER

Exposition

Commissaire

  • Pep SUBIRÓS

Lola MEOTTI & Hichem DAHES

Matières fatiguées

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B-Gallery

Installation

« L’exposition Matières fatiguées questionne une mécanique de la dramaturgie. Par dégradation, effacement, torsion, la matière initiale, source d’inspiration, acquiert une nouvelle portée. C’est dans un processus d’usure, que les images, les documents profitent ici d’un deuxième temps de parole. Des vestiges critiques, témoins de la société ».

© Lola MEOTTI & Hichem DAHES

Exposition

Mathieu GARGAM & Noé GRENIER & Sophie VALERO

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B-Gallery

Installation

Dans l’exposition de Mathieu GARGAM, Noé GRENIER et Sophie VALERO, les pièces se rencontrent dans l’évocation commune qu’elles font des médiums analogiques et numériques. Plus précisément, elles évoluent au coeur des passages, des allers-retours chimiques et électriques entre ces différents formats. Cette circulation questionne d’abord l’apport de sens, de pensée et de contexte qu’un format va immanquablement donner à son objet. Le but de ces croisements n’est pas nostalgique, c’est une occasion de penser à notre éducation à l’image, de regarder aussi de plus près notre relation aux formats et aux médias à l’ère d’internet et de ses avatars qui modèlent différemment nos usages des images et des savoirs.

© Mathieu GARGAM & Noé GRENIER & Sophie VALERO

Exposition

Cécile IBARRA

Etre à l'Ouest

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B-Gallery

Installation

« Le corpus de travail de Cécile IBARRA traverse les développements technologiques du siècle dernier et les fusionne aux ruines d’une ère future indéterminée. Des recherches en cours de sons enregistrés et d’images filmées entre la Crimée et la Belgique renvoient à ces notions de traversée et de la même manière connectent des espaces et récits distincts. Être à l’ouest à la B-Gallery rassemble un diaporama argentique, une sélection extraite d’un film en cours de production, une installation sonore réalisée en collaboration avec Vincent MATYN, et une production de bannières agencées dans le parcours déambulatoire de la galerie. IBARRA accorde une attention particulière à cultiver une reconnaissance du temps et du territoire, et dans son travail cela se manifeste au travers des sujets traités comme des choix de production et de présentation. » – Marianna MARUYAMA

© Cécile IBARRA

Exposition

Hélène MOREAU

Performance d'affichage

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B-Gallery

Installation

Le travail d’Hélène MOREAU a pour point de départ un questionnement autour de la notion de conception, de construction. Elle réfléchit à la représentation des logiques internes d’une forme construite, question qui l’intéresse à une époque où nous avons moins accès au fonctionnement des objets qui nous entourent. Le dessin et la sculpture, ainsi que le passage de l’un à l’autre sont les outils privilégiés tant dans les étapes de travail, que dans les formes finales. C’est souvent dans un jeu de va-et-vient que les pièces sont conçues et son intérêt pour l’installation en découle. Les formes présentées sont souvent une articulation ou une mise en tension entre imagination et rationnel.

© Hélène MOREAU

Exposition