Incorporations

europalia.brasil

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La Centrale Electrique

Afro-Brazilian Contemporary Art

Incorporations reflects the African dimension in the Brazilian culture and society. Contemporary artists from different generations express through their work views of political and artistic diversity.
The exhibition presents the multiple relationships with African culture as they exist in Brazil, either by exploring the dimensions of works of art and rituals of Afro-Brazilian religions or artistic works, which aims to participate in the struggle to improve the social conditions of African descent in particular and that of Brazilians in general.

© Ayrson Heráclito

Exposition

Fighting the box

20 Belgian Designers / 20 Stories behind the products

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La Centrale Electrique

For the first time, La Centrale électrique, European Centre for Contemporary Art of the City of Brussels will open its doors to design!
During the summer, La Centrale électrique will welcome a very original exhibition. FIGHTING THE BOX will reveal the creative process of 20 Belgian designers working with 20 international companies. On the one hand, the product as such will be shown – finished, manufactured, ready for using. On the other, the public will discover the different stages of development of the project, based on the first intentions of the designers. Drafts and drawings, three dimensional studies and scale models will help to decode the language proper to each designer confronted with the constraints of serial production. A story of the Object, from the uniqueness of an idea to the design for collective usage.
Industrial design is a complicated alchemy between fact and dream, technology and invention, necessity and desire, between personal challenges, production process and social context; it is a permanent “fighting” that we invite you to discover.
The reciprocity between the creative idea and the industrial production is the challenge of this exhibition.

© Alain GILLES

Exposition

Lisbeth MARIT

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Galerie Bortier

Mes œuvres sont très variées par la forme et l’utilisation des matériaux. C’est ainsi que je crée des récits vidéo, des photos imprimées, des sculptures, des performances et des installations. Toutes ces expressions se nourrissent de l’exploration d’un seul et même sujet.
Rien n’est fixe, tout s’envole et vole en retour.
Le souvenir me fascine. Quelque chose est là. Et puis s’en va à nouveau. Je tente de reconstruire ce qui s’est envolé. Le souvenir est en transit. Nous ne pouvons raconter deux fois la même histoire. Nous ne sommes pas constamment la même personne. Les regards autour de nous exercent leur influence et font basculer notre propre regard dans le miroir.
Je fais silence un moment, je prends des instantanés. Je présente une seule image tachée par les traces d’un événement. Je pousse mon public à une confrontation corporelle, par le biais d’une pose inhabituelle de leur corps, comme tentative d’ouvrir une porte vers un moment oublié. Le souvenir est puissamment nourri par un déplacement corporel. L’action met en question.
Je veux activer par ce que je fais le souvenir qu’a le corps du spectateur. Le corps bouge, le corps agit et fait. Automatisé, il exécute certaines actions qui sont en relation avec ce qu’il éprouvait naguère. Le souvenir du corps est complété et revu. Le corps fait le premier pas, la réflexion suit.

©Lisbeth MARIT

Exposition

Léopoldine ROUX

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Galerie Bortier

“Expérimenter la peinture sous toutes ses formes et ses possibilités, comme s’il convenait de provoquer les éléments pour donner libre cours à leur autonomie, à leur expansion, tout en canalisant cette énergie, notamment dans la série Compilations où les différentes étapes picturales sont dissimulées, pour n’en laisser visibles que quelques strates qui finissent par constituer l’essence même du processus pictural.
La couleur se transforme et devient une matière qui prend presque toujours le pas sur le support, y gagnant une nouvelle fois son autonomie, car c’est le traitement de la couleur et de ses potentialités qui détermine son aspect final, son identité. Expansive et débordante, ludique et éclatante, la couleur chez Léopoldine Roux se fait matière éminemment tactile et séduisante. On a envie de la toucher, de la caresser, de la sentir et pourquoi pas de la goûter. Elle possède cette attirance suave des liquorice allsorts, ces bonbons à la réglisse anglais aux coloris variés et improbables, mais tellement séduisants au regard. Ces compilations ont fait des petits. Ce sont les morphic cube ou les curieux objets non identifiés, dont le point commun semble être le même désir: celui de s’émanciper de cette tutelle picturale et de son rapport au mur. Ils s’en détachent et rejoignent le sol, pour mieux défier l’organisation de l’espace et occuper celui-ci de façon volumétrique. Leur côté dynamique et autonome est accentué par l’expansion aléatoire de la matière et de la couleur dont ils sont constitués, alors qu’en fait tout est soigneusement contrôlé, mais sans jamais le laisser paraître. Les choses ont l’air d’aller d’elles-mêmes, de couler de source.” – Bernard Marcelis, extrait de la préface du catalogue Wintergloss.

© Léopoldine ROUX

Exposition

Ridha BEN HMOUDA

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Galerie Bortier

La photographie est devenue, pour moi, un art incontournable; une chose qui vous colle à la peau comme faisant partie de vous et de votre personnalité.
Affiner, tester sans jamais aller trop loin dans la technique pure. L’appareil dans les mains, j’essaye de capturer l’instant. Je n’ai pas de règle pour le dit “instant” de la photo. Je change parfois de tactique. Je me suis essayé à l’arraché, photo volée, l’instant à saisir, sans trop savoir pourquoi, sans même passer l’œil derrière le viseur, à l’aveugle, par sensation.
Sur le terrain, reporter RTBF, faisant partie d’une équipe, se développe cette capacité à se fondre dans le décor, de capter l’essentiel, d’être rapide et efficace. J’ai adopté cette expérience et ces compétences à la prise de vue photo. Sans porter de jugement (cela est-il possible ?), j’essaye de saisir des moments de vie. Une image qui raconte une histoire.

© Ridha BEN HMOUDA

Exposition

Isabelle FRANCIS

Légèreté(s) Développements Rythmes

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Galerie Bortier

“Une exposition ne s’arrête pas au fait de déposer son travail dans un lieu.
Un lieu s’imprègne de soi et soi de ce lieu. L’individu comme l’installation y trouvent sa source.
Au départ, l’intimité de la rencontre : dessiner l’espace. Puis, modifier les aspects matériels pour du fragile, car le temps d’exposer, et poser des limites, car montrer. Impressions aigres-douces de l’atmosphère familière procurées par l’omniprésence de ces feuillets reliés, de ce livre, départ de mon travail de typographe et éditeur, et de mes recherches sur le papier, le fil et la lettre…
Cet espace est divers, non limité. Chaque surface murale contient ses propres rythmes.
L’acte de « faire », l’investissement personnel possible au sein de cette architecture. Parois amovibles, espace tactile que j’ai déplacé pour provoquer une circulation particulière à mon travail : écartement, vide, interstices. Cacher puis rendre le mystère visible. Par mes explorations, faire ‘arrêter, observer et poser des questions’. Y travailler mes notes de dérision et mes décalages. Il se manipule de tous côtés.
Partant de là, mes intérêts pour la limite, la tension, le multiple – jusqu’où un fil peut être tendu ou une matière, manipulée sans être déchirée ? – y trouvent écho.
L’effet ‘mise en vitrine’ est pour moi, l’expérience partagée de la mise au défi du spectateur : vais-je entrer ?” -Isabelle Francis, septembre 2006

© Isabelle FRANCIS

Exposition

Céline CLÉRON

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Galerie Bortier

La pratique de Céline Cléron est régie par un principe de métamorphose qui s’énonce dans le dessin et la sculpture par le détournement et l’assemblage d’objets hétéroclites.
Cette métamorphose hybride les êtres et les choses mais aussi les hommes et les animaux. Ainsi, partant de l’homonyme du mot « ruche » -la collerette alvéolée en tulle ou en dentelle portée par les gens de cour au XVIIe siècle -, l’artiste crée une sculpture en étroite collaboration avec des abeilles. Le projet a pris vie à l’intérieur d’une ruche où pendant plusieurs mois, les abeilles ont bâti à partir de la collerette et donné naissance à une sculpture hybride, sorte d’essaim portatif.
Des mannequins de couturière se muent en une vision du corps infidèle et déformante et acquièrent la corpulence et les postures d’animaux. Ailleurs, une vidéo rapporte le dialogue incongru entre des chèvres et les blocs de sel qu’elles lèchent quotidiennement.
L’univers de Céline Cléron, chargé de téléscopages, varie de tailles en détails, tantôt vers un macrocosme, tantôt vers un microcosme au travers duquel les objets usuels deviennent « convertibles » à la rêverie et se déploient pour ouvrir un monde de possibles.

© Céline CLERON

Exposition

Patrice BROQUIER

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Galerie Bortier

« Switch » Ces photographies semblent être en rupture avec tes séries précédentes ,
« Cette série est formellement différente. Elle est faite de rapports d’images hétéroclites qui définissent
la même constante autour de laquelle je travaille par cercles concentriques.
Switch, c’est sur le fil. Il y a en fond, instabilité, enfoncement, équanimité, adynamie … une succession d’équilibres précaires. C’est le constat de ce processus vital d’équilibration.
Depuis longtemps, je photographie par état de nécessité psychologique, c’est-à-dire pour prendre conscience toujours un peu plus loin de ce que je suis, dans l’espace où je me situe. C’est simple à formuler, à la manière des fausses évidences photographiques, peut-être. Mais là derrière, il y a des chantiers qui s’ouvrent sur d’autres chantiers… Cette mise en abîme peut me donner le vertige, me conduire à l’essentiel aussi. »

© Patrice BROQUIER

Exposition

Jean-Baptiste BERNADET

Générique

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Galerie Bortier

COME ON/ I’VE BEEN A LIAR/ I’M COMING OVER/ WINNER PAY LESS/ DAILY TREATMENT/ HERE THERE AND EVERYWHERE/ EVERYTIME I CLOSE MY EYES/ NAME YOUR OWN STAR/ SOLITUDE IS THE PLAYFIELD OF SATAN/ ALL THINGS MUST PASS AWAY/ YES OR NO/ YOU COULD RUIN MY DAY/I WILL FOLLOW YOU INTO THE DARK/YOU LOOK SO STRONGER THAN YOU ARE/ OH YEAH/ GLITTERING BLACKNESS/ EVERYTHING IS ALRIGHT/ I CAN’T GET YOU OUT OFF MY HEAD / IN MY EYES IT’S ALMOST LOST/ WILD IS THE WIND / I STILL CAN SMELL YOU ON MY/ I HATE YOU I LOVE TO HATE YOU/ I MISS YOU DARK NARCISSUS / ÇA C’EST GRAVE/ OH YEAH / OH YEAH EXPO

© Jean-Baptiste BERNADET

Exposition

Ann VAN GOMPEL

Le monde n’existe que dans un rêve collectif

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Galerie Bortier

L’installation souligne l’aspect important de l’interaction entre les divers points de vue et les cadres de référence. Le vide des encadrements dorés joue avec l’idée de cadrage, interpelle le système de suspension de la galerie (utilisé ici pour créer un rythme mural), mais il se réfère aussi aux chambranles de fenêtre comme cadre s’imposant avec force au regard, ainsi qu’aux tableaux des galeries voisines, à l’extérieur. La présence des fenêtres a une énorme influence sur l’espace. Au sein de l’espace elles se rappellent à nouveau à la mémoire par le biais de petites photos de fenêtres et/ou de leur panorama. Aux fenêtres elles-mêmes on trouve des photos de fenêtres similaires. Une forêt de pans de papiers, d’abord très dense, clairsemée ensuite, définit à son tour le cadrage de notre perception, où s’éparpillent des photos, des objets, de petits dessins, des pensées qui, tous, évoquent un autre élément dans l’installation. Les pans de papier aux fenêtres font entrer les ombres des personnes qui se trouvent dans la galerie, tandis que la forte lumière du projecteur de diapositives (qui projette un cadre vide) rend également présentes à l’extérieur les ombres des objets et des visiteurs. La fragilité de l’oeuvre, le mouvement dans un espace donné, le mouvement des pans dû à la circulation de l’air, le mouvement par interaction des éléments, la communication ininterrompue des divers objets s’adressant à la mémoire du spectateur ne sont que quelques unes parmi les nombreuses associations possibles. L’installation rend sensible le mouvement continuel de la vie dans toute sa fragilité.

© Ann VAN GOMPEL

Exposition