Weltmaschine – Franz Gsellmann @ Atomium

BXL UNIVERSEL // EXTRA MUROS

Du au

Extra Muros

Projection vidéo dans le cadre de l’exposition BXL UNIVERSEL

Le 8 octobre 1958, Franz GSELLMANN (Autriche, 1910-1981) parcourt le pavillon central de l’Exposition universelle de Bruxelles, après un voyage de plusieurs jours en train. Une reproduction de l’Atomium parue dans un journal l’y avait conduit et cette découverte devait à jamais bouleverser la vie de ce fermier originaire d’un modeste village de Styrie (Steiermark). De retour chez lui, Franz Gsellmann entreprend la construction de sa « machine du monde » en s’inspirant d’une réplique miniature de l’Atomium. Son ouvrage, sorte de perpetuum mobile, l’occupera sans relâche toute sa vie durant.

Cinquante-huit ans après sa découverte, hommage est rendu à cet homme dans le lieu même qui l’inspira pour cette œuvre extraordinaire.

Avec le soutien du Österreichisches Kulturforum

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© Franz GSELLMANN, Weltmaschine

Exposition

Atomium
Avenue de l’Atomium
1020 Bruxelles
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Heliophone – Aernoudt Jacobs @ MIM

Où sont les sons ? Where Are Sounds? // EXTRA MUROS

Du au

Extra Muros

Heliophone est une installation où la lumière du soleil engendre des sons. Le principe de base est simple : l’énergie du soleil est transformée en sons, sans amplification électronique. Toutefois, l’artiste a fait appel à une foule de technologies traditionnelles et de pointe durant l’élaboration de l’œuvre. L’installation suit la trajectoire du soleil, la captant et la dirigeant vers un point bien précis à l’aide d’une lentille parabolique. Là, un disque rotatif découpe la lumière en d’infimes fragments. Une cellule photoacoustique transforme alors ces fragments en sons qu’un long cornet rend audibles. Avec Heliophone, Aernoudt Jacobs crée une œuvre sonore où la tonalité se module continuellement selon l’intensité de la lumière solaire.

Pour voir et entendre l’installation Heliophone en action sous l’effet des rayons du soleil, rendez-vous sur la terrasse du Musée des instruments de musique au 10ème étage. Accès libre durant les heures d’ouverture du musée.

 

Dans le prolongement de sa recherche sur la lumière, Aernoudt Jacobs crée depuis 2015 des dessins à l’aide d’un laser, lui permettant de tracer des lignes d’une grande précision. Une sélection de ces dessins récents (esquisses de travail, réflexions, compositions libres) est exposée à la CENTRALE et complète la contribution de l’artiste à l’exposition Où sont les sons ? Where Are Sounds?

© Aernoudt JACOBS, Heliophone

Exposition

Musée des instruments de musique
Montagne de la Cour 2
1000 Bruxelles

Du mardi au vendredi : 9:30 > 17:00
Samedi, dimanche, jours fériés : 10:00 > 17:00
Fermé tous les lundis

www.mim.be

MIM

Mostafa SAIFI RAHMOUNI

La ville des vivants

Du au

CENTRALE | lab

Diplômé de l’Atelier Sculpture de La Cambre, Mostafa Saifi Rahmouni (1991, Rabat-MA) use de divers médiums afin de réaliser des oeuvres franches et directes. Ses réalisations prennent toutes appui sur des faits ou évènements réels, personnels ou collectifs afin d’interroger notre monde parfois de façon provocante voire dérangeante.

Pour son exposition à la CENTRALE.lab, l’artiste présente des oeuvres récentes et de nouvelles productions. Au travers de la photographie, de la vidéo, du son ou de l’objet, l’ensemble révèle la cohérence de la démarche de l’artiste qui n’a de cesse de questionner notre humanité. Le titre de l’exposition provient d’une photographie d’un cimetière, prise dans sa ville natale, où nombre de ses proches sont enterrés. L’immensité de ce lieu nous confronte à notre destinée et invoque le silence.

VERNISSAGE 28-06 – 18:30 > 20:30

 

Mostafa Saifi Rahmouni expose également son travail à l’espace 36 – association d’art contemporain (Saint-Omer, France) du 18 novembre au 16 décembre 2017 dans le cadre de la Biennale Jeune Création « Watch this Space 9 » organisée par le réseau transfrontalier d’art contemporain 50° Nord.

 

solo rouge brique

© Mostafa SAIFI RAHMOUNI

 

Exposition

CENTRALE.lab
Place Sainte-Catherine 16
1000 Bruxelles
MER > DIM 10:30 > 18:00
Fermé les jours fériés
ENTRÉE LIBRE

Franziska WINDISCH

On Random Walks

Du au

CENTRALE | box

L’installation On Random Walks porte sur le phénomène des nœuds dans les chaînes granulaires en vibration. Et plus spécifiquement sur la façon dont les nœuds contribuent à la compréhension de l’espace et du mouvement. En physique, ces chaînes sont utilisées comme modèles pour étudier le comportement de phénomènes tels que l’ADN, l’ARN ou encore les macromolécules de polymère qui, souvent, s’entremêlent.

Un ensemble de plateaux de laiton vibre sous l’action de fréquences infra soniques, diffusées par des haut-parleurs de graves. La fréquence déclenche, de manière imprévisible, le mouvement d’une chaîne de perles, déposées sur chaque plateau – produisant alors des formations spontanées de nœuds de complexité variable et leur dissolution simultanée. En rebondissant, les chaînes touchent à peine les plateaux de laiton, créant alors un flot de pulsations qui se module sous les pas des auditeurs et selon les changements de perspective.

 

VERNISSAGE 28-06 – 18:30 > 20:30

Dans le cadre de l’exposition Où sont les sons? Where Are Sounds? – commissaire Nicole Gingras.

© Franziska WINDISCH

Exposition

CENTRALE.box
Place Sainte-Catherine 44
1000 Bruxelles
MER > DIM 10:30 > 18:00
Fermé les jours fériés (25-05 & 21-07)
ENTRÉE LIBRE

Zoé SCHREIBER

Ata Ndele / Sooner or Later

Du au

CENTRALE | lab

L’intitulé de l’exposition s’inspire des paroles d’une chanson congolaise composée par Adou Elenga en 1955, Ata Ndele Mokili Ekobaluka – Tôt ou tard le monde changera. Situé à la croisée de la photographie et de la vidéo, le travail de Zoé Schreiber s’inspire d’archives familiales et met en exergue la mémoire et sa transmission. L’artiste s’est réapproprié des images tirées de films Super 8 tournés dans les années soixante par son grand-père maternel, un « évolué » congolais. Par ce biais, elle ravive des souvenirs oubliés ou enfouis et soulève un pan de l’histoire post-coloniale.

Retrouvez l’interview de Zoé Schreiber sur Radio Campus ici.

© Zoé SCHREIBER

Exposition

CENTRALE.lab
Place Sainte-Catherine 16
1000 Bruxelles
MER > DIM 10:30 > 18:00
ENTRÉE LIBRE

Floris VANHOOF

Bug Sounds / Vinyl Canyon

Du au

CENTRALE | box

Comment créer de nouvelles images en faisant appel à des médiums anciens ? Pour cette installation, l’artiste utilise des projecteurs à diapositives, le disque vinyle, un tourne-disque et la pince d’un scarabée, comme pointe de lecture du tourne-disque. Une étroite relation se crée entre l’image projetée et les sons diffusés.

© Floris VANHOOF

 

Exposition

CENTRALE.box
Place Sainte-Catherine 44
1000 Bruxelles
MER > DIM 10:30 > 18:00
ENTRÉE LIBRE

Où sont les sons ? Where are sounds?

Du au

CENTRALE | hall

Fidèle à sa mission de défenseur de la création contemporaine bruxelloise dans une perspective internationale, la CENTRALE for contemporary art a invité Overtoon, plateforme bruxelloise pour la recherche, la production et la distribution de l’art sonore, à produire un projet original qui amène à découvrir une niche multidisciplinaire du champ de l’art contemporain.

Fondée par Aernoudt Jacobs et Christoph De Boeck, assistés de Saartje Geerts, Overtoon produit et diffuse des créations visuelles basées sur le son et propose des résidences de production et de recherche à des créateurs bruxellois, belges et internationaux.

Pour répondre au challenge de cette invitation, Overtoon a fait appel à Nicole Gingras, curatrice de renommée internationale intéressée depuis de nombreuses années par les liens entre le son et l’image et par l’écoute comme mode de relation au monde.

« Où sont les sons ? Où vont les sons ? Cette double question en apparence simple révèle quelques aspects essentiels propres à l’écoute. D’abord, il y a cette disposition ou, serait-ce plutôt, cette disponibilité de l’auditeur à tout événement sonore, grand ou petit. Cette interrogation nous permet également de discuter de la manière dont les sons se manifestent et se propagent dans un espace donné, dans des lieux publics ou lors de nos déambulations quotidiennes.

Plusieurs artistes s’intéressent au son, à son rapport avec le temps et l’espace, à la relation singulière qui unit son et mémoire, à l’association entre silence et présence, entre souffle et mouvement. Certains travaillent avec et dans le son ; ils abordent l’intensité d’une masse sonore, sa matérialité, son volume. D’autres s’attardent à la trace ou apprivoisent le presque inaudible ou l’imperceptible. Certains traduisent un phénomène sonore en une image, en un objet, en une sculpture, en une expérience perceptuelle et temporelle. D’autres encore suggèrent des images silencieuses, mais porteuses de sons, explorant alors le pouvoir des mots à alimenter l’imaginaire.

Reposant sur l’écoute via les notions d’espace sondé, de corps à l’écoute, de corps tout écoute et d’images acoustiques, Où sont les sons ? Where Are Sounds? évoque qu’il est non seulement possible d’entendre un son, mais aussi de le voir, de le toucher ou d’être habité par ce dernier. Écouter prend du temps, demande du temps. À l’écoute, le corps du sujet oscille entre divers états : la veille, l’alerte, la découverte ou l’attention distraite, désinvolte, flottante.

Seize artistes sont réunis à la CENTRALE. Les œuvres présentées ont été réalisées entre 1982 et 2017, et plusieurs d’entre elles ont été conçues pour cette exposition. D’une œuvre à l’autre, le visiteur est exposé à des expérimentations distinctes et complémentaires, toutes inscrites dans un continuum, celui caractéristique des œuvres sonores et de leur processus. »

Nicole Gingras (Canada)
Commissaire de l’exposition

 

Où sont les sons ? Where Are Sounds? Extra muros

LHeliophone d’Aernoudt Jacobs est visible au Musée des instruments de musique
du 19 avril au 2 juillet 2017
www.mim.be

 

A voir aussi :

Une autre œuvre de Christoph De Boeck, Floating Beam, dans l’exposition Murmur  au Netwerk – Centre d’art contemporain (Alost)
du 8 avril au 2 juillet 2017
www.netwerk-art.be

 

L’installation aux toupies de Lawrence Malstaf dans la scénographie que l’artiste plasticien a créée pour la pièce Nachtelijk Symposiumprogrammée au KVS
du 19 au 26 avril 2017
www.kvs.be

© Katerina UNDO, Whole expansion © Photo : Renaud Schrobilgten

Exposition

CENTRALE
Place Sainte-Catherine 44
1000 Bruxelles
MER > DIM 10:30 > 18:00

TICKETS
8,00 € // 4,00 € // 2,50 € // 1,25 € // 0 €

Premier dimanche du mois à 11h30 : visite guidée offerte avec le ticket d’entrée

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Maëlle MAISONNEUVE

Les Interstices

Du au

CENTRALE | hall

Collection,
Récupération,
Reformulation, sont les points d’orgue du travail de cette artiste marseillaise qui se joue des médiums depuis ses études initiées à l’Erg en illustration et à La Cambre en option peinture.

De la gravure à la vidéo, du papier à la toile, du bois au métal, Maëlle Maisonneuve née en 1988 (r)assemble, peint et dessine jusqu’à détruire ses pièces pour les reconstruire.

Rescapées de son atelier du B.A.D (Belgian Artist District) d’où elle est partie l’année dernière pour se nourrir en résidence, notamment en Inde dans le cadre du « Programme of Exchange in Culture and Art of Himalayas (PECAH) ; ses peintures révèlent ici leurs envers. Tetris 2, un vrai mensonge est composée de tableaux interchangeables et de divers petits objets issus de la collection personnelle de l’artiste.

En perpétuel changement par rapport à l’espace qui l’accueille, cette présentation émane d’une proposition curatoriale du cycle Les Interstices (dans le cadre de l’Executive Master CARE en pratiques de l’exposition organisé par l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles en collaboration avec la CENTRALE). Elle est visible uniquement dans la vitrine rue Sainte-Catherine 13.

« À la tombée de la nuit, l’œuvre vit différemment et c’est entre les châssis que l’artiste déclare alors son amour à tous les faux semblants, les promesses en toc qui nous entourent, avant de repartir en résidence fin septembre, en Islande cette fois au sein de Listhus et du festival Skammdegi. » – Maëlle Delaplanche.

© Maëlle MAISONNEUVE

Exposition

Jean LAIN

Artifice

Du au

CENTRALE | lab

Tout l’univers de Jean Lain se déploie comme une fête inachevée et fantomatique, sorte de vitrine d’un monde en suspens où la main de l’artiste s’efface au profit de l’image.

© Jean LAIN

Exposition

CENTRALE.lab
Place Sainte-Catherine 16
1000 Bruxelles
MER > DIM 10:30 > 18:00
Fermé 01-11, 11-11, 25-12 2016 & 01-01 2017
24-12 & 31-12 2016 > 14:00
ENTRÉE LIBRE

Artist

Benoit+Bo

Toujours bruxellois

Du au

CENTRALE | box

Le duo franco-chinois résidant à Bruxelles proposera un projet intitulé «  Toujours bruxellois » inspiré par leur nouvelle cité d’accueil qu’ils abordent sous différents angles : « elle fut d’abord pour nous une carte, celle que nous consultions lorsque nous ne connaissions pas bien la ville, puis celle que nous avons recrée pour nous l’approprier. Bruxelles fut ensuite une succession de rues et de quartiers dans lesquels nous déambulions curieux et heureux d’en faire partie. Nous l’avons photographiée et nous avons rejoué notre bonheur d’y être avec nos masques ‘Grosses Têtes’. Enfin, Bruxelles fut ‘les bruxellois’. Nous sommes allés chez eux, dans leur intimité, pour les photographier avec nos ‘Têtes souriantes ‘ ». De ce processus naissent des photographies à la fois urbaines et humaines aux couleurs chatoyantes, composées de masques inspirés par la culture populaire chinoise qui y apportent une touche exotique et joyeuse.

© Benoit+Bo

Exposition

CENTRALE.box
Place Sainte-Catherine 44
1000 Bruxelles

Artist