Collection,
Récupération,
Reformulation, sont les points d’orgue du travail de cette artiste marseillaise qui se joue des médiums depuis ses études initiées à l’Erg en illustration et à La Cambre en option peinture.
De la gravure à la vidéo, du papier à la toile, du bois au métal, Maëlle Maisonneuve née en 1988 (r)assemble, peint et dessine jusqu’à détruire ses pièces pour les reconstruire.
Rescapées de son atelier du B.A.D (Belgian Artist District) d’où elle est partie l’année dernière pour se nourrir en résidence, notamment en Inde dans le cadre du « Programme of Exchange in Culture and Art of Himalayas (PECAH) ; ses peintures révèlent ici leurs envers. Tetris 2, un vrai mensonge est composée de tableaux interchangeables et de divers petits objets issus de la collection personnelle de l’artiste.
En perpétuel changement par rapport à l’espace qui l’accueille, cette présentation émane d’une proposition curatoriale du cycle Les Interstices (dans le cadre de l’Executive Master CARE en pratiques de l’exposition organisé par l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles en collaboration avec la CENTRALE). Elle est visible uniquement dans la vitrine rue Sainte-Catherine 13.
« À la tombée de la nuit, l’œuvre vit différemment et c’est entre les châssis que l’artiste déclare alors son amour à tous les faux semblants, les promesses en toc qui nous entourent, avant de repartir en résidence fin septembre, en Islande cette fois au sein de Listhus et du festival Skammdegi. » – Maëlle Delaplanche.
© Maëlle MAISONNEUVE
Exposition