Lucie LANZINI & Antoine VANOVERSCHELDE

How to Disappear

Du au

B-Gallery

Installation

« Toujours pressés par la crainte et la nécessité, ils ne cherchent qu’à vivre, ils ne sont occupés qu’à fuir et se cacher; et si, comme on doit le supposer, l’espèce humaine continue dans la suite des temps à peupler également toute la surface de la terre, on pourra dans quelques siècles regarder comme une fable l’histoire de nos castors ».
Dès le XVIIIe siècle, le naturaliste, biologiste, cosmologiste et écrivain français de Buffon, évoque le rapport entre l’homme et l’animal. Aujourd’hui, tels des chasseurs, Lucie LANZINI et Antoine VANOVERSCHELDE marchent, observent, suivent les traces et traquent un ensemble d’animaux à la recherche d’histoires, fables, mythes et folklores qui leur sont associés. L’une sculpteure, l’autre photographe, ils collaborent ponctuellement à la réalisation d’expositions communes leur permettant de confronter leurs approches formellement différentes autour d’une réflexion commune sur l’objet ‘animal’. Pour leur exposition à la B-Gallery, ils présentent un ensemble de pièces qui donnent à voir des images, des résidus et des traces de leurs expériences et rencontres en se fondant dans le décor. Il est donc question d’effacement et d’attitudes où le jeu de cache-cache est évoqué. How to disappear …

© Lucie LANZINI & Antoine VANOVERSCHELDE

Exposition

Répondeur Automatik

Display

Du au

B-Gallery

Installation

L’une des deux artistes est en retard, l’autre, nerveuse, fait les cent pas. Le galeriste court de gauche à droite. Le gardien a pris sa place. Les boissons sont prêtes à être consommées. Le pique-assiette prêt à attaquer rôde à l’extérieur. Le vieil ami aurait déjà dû être là. Les premiers visiteurs arrivent enfin…

« Approchez Mesdames et Messieurs, le show va bientôt commencer! »
Répondeur Automatik est un collectif composé des artistes Marilyne GRIMMER et Susanne WECK, fondé en 2013 à Bruxelles. Répondeur Automatik a été créé pour donner du temps et de l’espace à des pratiques de questionnement situationniste, des interventions ludiques et des mascarades réalistes. Pour Display, R.A. s’est inspiré de la configuration spécifique de la B-Gallery pour vous proposer une mise en scène de l’Exposition avec ses rites, ses traditions, ses us et coutumes où chacun aura son rôle à jouer ou pas …

© Marilyne GRIMMER & Susanne WECK

Exposition

Benjamin BLAQUART

Scripted space: Mountains under the snow

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B-Gallery

Installation

En utilisant des matériaux synthétiques et les nouvelles technologies pour les réinvestir sensiblement, Benjamin BLAQUART crée des installations (sculpture, multimédia, musique) à l’esthétique transgenre. Ces installations se déterminent comme des espaces-temps qui reprennent et détournent psychologiquement les mondes virtuels du numérique et les mondes artificiels des parcs d’attractions. A travers le symbolique et l’imaginaire, il relie des univers (le burlesque, la science-fiction, l’architecture révolutionnaire…) qui n’étaient pas destinés à se croiser et les fait muter en une nouvelle réalité avec sa propre logique. Il rompt ainsi la superficialité des esthétiques du divertissement pour les charger affectivement et intimement.

© Benjamin BLAQUART

Exposition

Nicolas LEROY

Dans tes yeux

Du au

B-Gallery

Installation

L’image s’apparente à un écran avec ce qu’il a de limites. L’écran est cet espace circonscrit où se mire le spectateur. Serait-ce le lieu d’une fiction, d’un retour à soi, du rappel au souvenir ? Si a photographie est mémoire, elle l’est au regard de celui qui la contemple, une mémoire survivante.

© Nicolas LEROY

Exposition

Artist

No Borders [Just N.E.W.S.*]

* North, East, West, South

Du au

La Centrale Electrique

Organisée par l’AICA /Association Internationale des Critiques d’Art et La Centrale électrique, Centre européen d’art contemporain de la Ville de Bruxelles, cette manifestation rassemble 29 artistes récemment issus des écoles d’art de vingt-deux pays européens.

Avec l’ambition d’améliorer la présence artistique dans l’ensemble de ce territoire, d’en démontrer les potentialités et les diversités, les enracinements et les mixités, le projet prend acte d’une mobilité de l’art déjà existante au niveau européen. Elle souhaite cependant pouvoir contribuer à un repérage plus vaste et plus diversifié vis-à-vis du moment délicat que représente le passage des étudiants diplômés des écoles des beaux-arts à leur investissement comme artiste dans la vie active, en les aidant autant que possible à pouvoir s’exprimer au-delà d’un contexte trop souvent local.

Ce projet n’a pu s’établir que par la mise en place d’un réseau informatif, consultatif et évaluatif qui s’appuie sur la coopération des écoles sollicitées, de leurs enseignants, et, plus avant, des critiques d’art et des professionnels, curateurs et directeurs de musées ou de centres d’art, attentifs à la scène artistique la plus émergente.
C’est avec le soutien de l’AICA Irlande, AICA Danemark, AVCA Valencia et AICA Hellas, que l’exposition a été conçue, en organisant une série de quatre séminaires dans ces pays respectifs, qui ont permis la consultation de quelques 170 dossiers émanant d’une quarantaine d’écoles.

Très diversifiées dans les solutions techniques qu’adoptent et proposent les artistes retenus (photographie, vidéo, installation, sculpture, peinture, informatique…), ces œuvres déclinent toutefois une homogénéité certaine, dont l’importance donnée à la singularité des travaux est une des preuves évidentes. Ce n’est pas réellement surprenant en soi, si l’on veut bien considérer qu’il s’agit là d’expériences assez neuves et ayant dû se construire en relation avec l’affirmation émancipatrice du contexte formateur des écoles.

C’est un projet sensible, dont les problématiques et les interrogations touchent les relations entre la création artistique, sa visibilité publique, sa reconnaissance institutionnelle, mais aussi celle de l’économie de marché.
Dès lors, si une manifestation de ce genre ne peut que signifier un réel tremplin promotionnel pour les artistes retenus, c’est bien, en premier lieu, parce que les critères de leur sélection ont été établis selon des paramètres évaluatifs qui participent pleinement des interrogations de la critique d’art et du commissariat d’exposition aujourd’hui face aux questions de la mondialisation et de son pendant local ou « vernaculaire ». Une situation qui se vérifie dans toutes les propositions artistiques internationales, et à laquelle la réponse la plus pertinente semble être celle du « glocal », un néologisme qui désigne cette capacité à faire fusionner des réalités culturelles contextuellement repérables, avec des propositions médiatiques matériellement et techniquement « critiques » dans leurs modalités d’expression « globales ».

© Kristoffer AKSELBO, Mona Lisa Toaster, 2007

Exposition

Karen Knorr, Fables

Du au

La Centrale Electrique

Dans le cadre de l’Eté de la Photographie 2008

Karen Knorr, photographe, nous entraîne dans son monde à la fois poétique, insolite et mystérieux. Ses mises en scène photographiques évoquent indéniablement les peintures des superbes lieux patrimoniaux qu’elle choisit pour poser, ici un animal taxidermisé, là une beauté alanguie.

Difficile de résister au plaisir de se laisser emporter dans cet univers parallèle très personnel dont les toiles de fond nous sont pourtant biens connues : le Musée d’Orsay, le Musée Carnavalet, le Musée de la Chasse et de la Nature à Paris, le Château de Chambord, le Château de Chantilly,…

Ces fables éblouissantes sont à découvrir absolument pendant l’Eté de la photographie 2008.

© Karen KNORR

Exposition

Artist

Réfléchir le monde

Du au

La Centrale Electrique

Pour finir cette année 2008 en beauté, La Centrale électrique nous propose l’exposition « Réfléchir le monde ». Fruit d’une étroite collaboration avec l’Ambassade de France en Belgique, cette exposition rassemble des photographies, vidéos et installations de 12 artistes français. Ils présentent au public leur vision du monde, leurs regards, politiques pour certains, plus esthétiques pour d’autres, face à l’actualité mondiale et son contexte médiatisé.

En collaboration avec l’Ambassade de France en Belgique et dans le cadre de la Saison culturelle européenne, organisée à l’occasion de la Présidence française de l’Union européenne.

© Claudine DOURY, Danses Kazakhes, Kazakhstan 2003, Courtesy Gallery Camera Obscura

Exposition

Toute cruauté est-elle bonne à dire?

Du au

La Centrale Electrique

« La Belgique est un accident de l’histoire, une ineptie politique, une construction boiteuse ? Certes, et là réside sa chance : le Belge est constitutivement à l’abri de toute illusion, qu’elle soit nationale, historique, linguistique ou culturelle. À peine né, il est déjà revenu de tout. Il n’a, d’entrée de jeu, que lui-même à qui se raccrocher. Cette « nudité métaphysique », cette « exception anthropologique », ce « gain de temps existentiel » sont menacés par un phénomène retors, détestable et hautement pervers : la Belgique devient à la mode ! Le Belge a pris de la bouteille, se regarde être belge et finit par singer sa propre image, forcément caricaturale, folklorique, débilitante. Face à ce constat affligeant, des artistes entrent en résistance et, armés de toute leur cruauté, s’attachent à démoder la Belgique. Une fois pour toutes.

L’exposition Toute cruauté est-elle bonne à dire ? procédera au striptease de la Belgique ? C’est beaucoup plus excitant que ça : c’est l’art sans anesthésie, c’est la vérité au scalpel, c’est le plaisir chirurgical. » – Laurent d’Ursel, commissaire de l’exposition

© Laurent d’Ursel

Exposition

Nothing is permanent

Albert Baronian, Profession : Galeriste

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La Centrale Electrique

L’AVENTURE DE l’ART
35 ans de passion pour l’art, cela se fête… par le biais de cette « institution » bruxelloise qu’est la galerie Baronian dont le renom a largement dépassé nos frontières.

La Centrale électrique, centre européen d’art contemporain de la Ville de Bruxelles, fête en ce mois de juin sa troisième année d’existence, l’occasion de célébrer un autre anniversaire, celui des 35 ans d’une galerie bruxelloise, celle d’Albert Baronian, soit une vie au service de l’art et des artistes.

Au fil des années, Baronian expose ceux en qui il croit et leur ouvre les portes de sa galerie et de sa vie. Sentant l’effervescence de la scène artistique bruxelloise en dialogue tendu avec la scène artistique parisienne, il décide de présenter des artistes d’avant-garde, comme ceux de Supports-Surfaces : Dezeuze, Viollat ou Noël, fait découvrir au public belge « L’Arte Povera », avec Zorio, Merz, Paolini, inconnus en Belgique et qui, depuis, sont devenus incontournables sur la scène internationale. Alain Séchas, Eric Poitevin, Marie José Burki, Wang Du sont aussi passés par ce lieu précurseur. Il présente aussi de nombreux artistes belges, comme Michel Frère et Lionel Estève à leurs débuts ou encore Robert Devriendt, Benoît Platéus, Xavier Mary, Marc Trivier pour ne citer qu’eux.

Cette exposition rétrospective de différentes générations d’artistes d’envergure internationale rassemble des oeuvres variées, peintures, dessins, vidéos, sculptures et photographies, d’artistes belges et étrangers.
Ces œuvres proviennent essentiellement des ateliers d’artistes et de la Fondation Mario Merz à Turin.
Sont ainsi réunies des pièces rarement montrées, dont des productions récentes, qui reflètent les relations fortes qu’Albert Baronian a su nouer durant toutes ces années avec les plasticiens.
L’exposition n’est volontairement pas pensée de façon chronologique mais vivante, voire parfois piquante, à l’image de son regard perpétuellement aux aguets pour déceler le talent qui pointe.

Exposition

Attitudes – Female Art in China

europalia.china

Du au

La Centrale Electrique

Des artistes chinoises témoignent de l’évolution et de la complexité de leur société prise dans le tourbillon du boom industriel, technologique, social et artistique. Leurs œuvres, dont certaines monumentales, pointent avec force et délicatesse à la fois les transformations de ce pays immense face aux défis de la globalisation et de la confrontation avec l’Occident.

Cette exposition inédite est le reflet de l’émergence d’une nouvelle génération de femmes artistes qui renouent tout en finesse et en sensibilité avec la tradition et la philosophie orientales. Une découverte assurément et une expression inattendue dans le paysage de l’art contemporain chinois.

© Peng WEI

Exposition