Toute cruauté est-elle bonne à dire?

Du au

La Centrale Electrique

« La Belgique est un accident de l’histoire, une ineptie politique, une construction boiteuse ? Certes, et là réside sa chance : le Belge est constitutivement à l’abri de toute illusion, qu’elle soit nationale, historique, linguistique ou culturelle. À peine né, il est déjà revenu de tout. Il n’a, d’entrée de jeu, que lui-même à qui se raccrocher. Cette « nudité métaphysique », cette « exception anthropologique », ce « gain de temps existentiel » sont menacés par un phénomène retors, détestable et hautement pervers : la Belgique devient à la mode ! Le Belge a pris de la bouteille, se regarde être belge et finit par singer sa propre image, forcément caricaturale, folklorique, débilitante. Face à ce constat affligeant, des artistes entrent en résistance et, armés de toute leur cruauté, s’attachent à démoder la Belgique. Une fois pour toutes.

L’exposition Toute cruauté est-elle bonne à dire ? procédera au striptease de la Belgique ? C’est beaucoup plus excitant que ça : c’est l’art sans anesthésie, c’est la vérité au scalpel, c’est le plaisir chirurgical. » – Laurent d’Ursel, commissaire de l’exposition

© Laurent d’Ursel

Exposition

Aperçu de la confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.