Frédéric PENELLE

Kastel War

Du au

Galerie Bortier

« Mon projet pour la galerie Bortier consiste en une installation qui occupe tout l’espace et profite de la grande surface vitrine pour se tourner vers l’extérieur.
Construit en carton et papier, l’univers de Kastel War est une réminiscence, une déclinaison du jeu de la guerre: j’ai essayé de comprendre comment les “jouets de guerre” résument à eux seuls l’ironie de notre culture, et en quoi ils ont ce charisme si particulier…
L’aspect graphique de ce travail se base sur une recherche visuelle autour des jouets, soldats de plomb, châteaux forts etc, qui, transcendés par la gravure noir et blanc, trouvent leur place à la fois sur le mur et dans l’espace.»
(F.P.)

© Frédéric PENELLE

Exposition

Justin MORIN

Alone in the dark

Du au

Galerie Bortier

Pour son exposition personnelle à la Galerie Bortier, Justin Morin donne à la broderie une nouvelle dimension.
En invitant sept artistes dont les univers résonnent avec le sien, le plasticien français délaisse les fils pour tisser un réseau conceptuel et expliciter sa famille artistique. À ses côtés, on retrouve donc Santiago Reyes, Samuel François, Claire Decet, Jean-Baptiste Bernadet, Jean-Rémi Papleux, Sandrine Peletier, ainsi que le collectif Zimmerfrei.
De la peinture à l’installation, en passant par la vidéo, autant de pratiques pour répondre au glaçant thème Alone in the dark. L’exposition collective se pare de noir pour plonger dans l’angoisse de la solitude. Sans pour autant sombrer dans une dépression complaisante, les artistes explorent ce thème universel avec leur sensibilité.

© Justin MORIN

Exposition

Artist

Oana COSUG

Naked Drawings

Du au

Galerie Bortier

Utilisant l’humour et l’ironie comme une forme de conceptualisme poétique, mes dessins entendent entraîner le spectateur dans un monde de fantaisie où les règles de l’absurdité renvoient à des événements, avec une sensibilité aussi spirituelle que sarcastique.
Ce projet d’exposition se base sur l’idée que nous croyons encore aux miracles et que le monde peut être différent si nous nous autorisons à y croire. Ce sujet est lié à un thème central dans mon œuvre et ma vie, qui est comment trouver et exprimer une manière de s’entendre avec les autres ? Pour moi, les relations interpersonnelles sont fondamentales et la vie n’a que peu de valeur sans ça.

© Oana COSUG

Exposition

Artist

Messieurs DELMOTTE

Vinaigre de Panne de Rêve

Du au

Galerie Bortier

Messieurs Delmotte est plus une mouche qu’un artiste et moins un artiste qu’une mouche… Dans la lignée de Buster Keaton, Magritte ou encore Broodthaers, il se pose en véritable dandy accordant un regard déridant voire caustique sur son environnement. Philosophe burlesque, auteur de performances absurdes, drôles ou choquantes, il est l’auteur d’une œuvre « apparemment légère »…
Pour la Galerie Bortier, il élaborera une exposition préfabriquée comprenant des objets dénués de sens, des dessins incertains & prétendus, des antimatières apprivoisant parfois la sculpture.

© Messieurs Delmotte

Exposition

New Horizons

Made in France

Du au

La Centrale Electrique

A l’initiative du Crac Alsace – Centre Rhénan d’art contemporain et en partenariat avec MARCO, Museo de Arte Contemporaneo de Vigo (Espagne), La Centrale électrique présente une grande exposition itinérante de la jeune création contemporaine française.

L’exposition propose 19 artistes qui nous offrent à travers des installations, vidéos, photos et nouveaux médias une vision percutante sur les débats d’actualité : religion, domaine socio-politique, sexualité, le monde du jeu, de l’enfance et la « génération-télé ».

© Corinne Marchetti, « Marie Margot », 2002, sculpture,
courtesy Galerie Laurent Godin, Paris

Exposition

Agorafolly

europalia.europa

Du au

La Centrale Electrique

Agorafolly Inside
27 installations artistiques pour l’Europe

Agorafolly Inside donne la parole à 27 talents prometteurs issus des pays de l’Union européenne: sur le thème de l’identité nationale, oeuvres existantes ou nouvelles créations, 27 regards d’artistes sur leur pays d’origine. Tantôt drôles, tendres, cruels ou graves, une découverte de la diversité dans l’unité européenne.

Agorafolly Outside
Parcours d’artistes

De tous temps, les marchés et les places publiques où se rencontraient marchands, artistes, troubadours, fidèles se rendant à l’église,… ont joué un rôle important en Europe. Dès le 13 octobre, la Ville de Bruxelles offre 27 places du pentagone à l’imagination des mêmes 27 artistes (de moins de 35 ans). Le territoire de la Ville de Bruxelles deviendra ainsi, deux mois durant, LE lieu de rencontre de l’art européen d’aujourd’hui avec des installations qui ne manqueront pas de vous surprendre. Audio guide du parcours disponible à La Centrale électrique.

© Antonio Pio Saracino, Mother’s instinct, 2007

Exposition

Zoo~

Du au

La Centrale Electrique

Une exposition exceptionnelle pour inaugurer un lieu remarquable.
A voir absolument !

Araignée géante dans le satin rose, chevaux morcelés, chat boxeur, lama ou phoque prenant la pose, chiens kayakistes, crocodile évoquant l’histoire de Jonas et la baleine, ours en peluche fétiches, renard et rats envahissant le musée Carnavalet… Une trentaine d’artistes belges et internationaux, dont certains n’ont jamais été exposés en Belgique, nous offrent leur regard acéré sur l’ambiguïté de notre rapport à l’animal, de l’admiration passionnée à la domination sauvage. Livre: avec textes inédits de divers spécialistes, abondamment illustré.

© Eric Poitevin, Sans titre (cheval), 2000

Exposition

Everyday Utopias

Un projet du Centre d'Art la Panera de Lleida

Du au

La Centrale Electrique

La Centrale électrique, centre européen d’art contemporain de la Ville de Bruxelles, a 1an!

Sa 5ème grande exposition, proposée du 13 juillet au 23 septembre 2007, fête les 10 ans du Centre d’Art la Panera. L’exposition Utopies Quotidiennes est une sélection spécialement choisie pour La Centrale électrique par Glòria Picazo, curatrice, directrice du Centre d’Art la Panera.

Une exposition variée et interpellante de la jeune création espagnole qui se veut une réflexion sur la société, suscitant à la fois émotions, questionnements, adhésion ou rejet. Peintures, photos, vidéos, installations emporteront le visiteur dans un tourbillon d’idées décoiffantes, impertinentes, audacieuses ou apaisantes.

Depuis 1997, le Centre d’Art la Panera a réuni une collection importante d’oeuvres de jeunes artistes représentatifs des évolutions et des recherches de la création contemporaine espagnole.

© Alberto Peral, Piscina, 1994-1999. (Colección Centre d’Art la Panera)

Exposition

Ria PACQUÉE & Emmeline DE MOOIJ

Du au

CENTRALE | box

Pour cette exposition en duo, deux artistes de générations différentes, regardent la féminité en l’intégrant comme sujet du monde afin de créer une image iconique, facile à cerner, elles montrent une créature complexe dans un environnement subtil et complexe. Elles questionnent de manière subtile la thématique du festival : les relations de genres (gender relations).
« En portant des masques, j’ai tenté de me libérer de mon égo et d’accéder à l’inconscient collectif. Il s’agit d’une réaction à la société occidentale urbaine, se vautrant dans un concept nostalgique de la nature, convaincu d’être capable d’accéder à un état pure et naturel » EdM.

© Ria PACQUÉE & Emmeline DE MOOIJ

Exposition

Mehdi-Georges LAHLOU

Paradis incertain

Du au

CENTRALE | box

Il y a un monde du paradis, un commerce du paradis, un rêve du paradis, un marketing du paradis. Chacun y va par un chemin pour le rejoindre. Certains s’isolent du monde, ils deviennent ermites, comme si s’extraire de ce monde d’ici-bas signifie rejoindre le paradis tant désiré. D’autres détruisent le monde comme si le paradis est au-delà des ruines, derrière les catastrophes, après le grand désastre. Cette liste pourrait être poursuivie à l’infini, tellement ce fantasme traverse les récits, les mythologies et surtout l’histoire de l’art.

Il y a pourtant une vérité à avouer : le Paradis n’existe pas, non pas à cause de son absence, mais à cause de sa sur-présence dans les imaginaires. Et c’est bien de cette sur-présence que traite l’exposition de Mehdi-Georges Lahlou à la C-Box sous le titre Paradis Incertain.

Ni extrait du monde, ni détruisant le monde, l’artiste rappelle dans son œuvre qu’il faut juste y revenir pour espérer un paradis réel. Celui de la matière, celui des sons, celui des odeurs, celui du flux des paroles, de l’interminable danse des rencontres à travers une terre globalisée. Alors, pour ce faire, il faut requestionner les images, les forcer à tourner le dos aux chimères.

Dans cette exposition, le pari est risqué à double titre.

D’abord, il y est question d’une seule œuvre au sens littéral du terme. On ne le dira jamais assez, tout artiste ne produit qu’une œuvre qu’il décline jusqu’à son dernier souffle. Lorsque Mehdi-Georges Lahlou m’a demandé d’assurer le commissariat de son
exposition, je lui ai proposé de n’exposer qu’une seule de ses productions, une photo qui porte le titre : Paradis Incertain, 2013. Outre la « beauté » et l’extrême justesse de cette œuvre, elle est parmi les productions de l’artiste la seule où il tourne le dos – l’artiste est toujours le modèle de son œuvre. La figure flotte dans le noir et, on le suppose, regarde au plus loin de l’abîme sans
jamais donner un seul espoir de révéler ce qui est vu. Le paradis est aussi incertain que caché.

Ensuite, il sera question d’une œuvre à l’heure « de sa reproductibilité technique »*. Une fois la photo placée au centre de l’espace, elle se reproduira à saturation des cimaises. Une perte de l’aura ? Sûrement pas. La cohabitation, dans le même espace, et de l’œuvre et de ses reproductions, est une tentative pour restaurer l’aura de l’œuvre. Il est question de déployer sa polysémie et d’affirmer, ou du moins souligner, que le rêve de l’unicité est en passe de disparaître.

L’exposition donnera à voir, dans une mise en scène de l’artiste, l’image d’une humanité en attente de paradis. Des êtres qui tournent le dos au monde ou aux chimères, mais tous regardent au loin l’absence de ce rêve tant attendu. On y attendra peut-être qu’ils se retournent, mais c’est bien là que l’œuvre s’arrête pour que le réel commence.

Abdelkader DAMANI
Commissaire de l’exposition

* Walter Benjamin, L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, in Œuvre III, Paris, Folio essais, 2000

© Mehdi-Georges LAHLOU

Exposition

Commissaire

  • Abdelkader DAMANI