Invitation au voyage

15 ans Prix Marcel Duchamp

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Alors que le prix Marcel Duchamp fête son 15e anniversaire, une exposition exceptionnelle réunissant une cinquantaine d’oeuvres des quatorze lauréats de ce prestigieux prix est présentée à Bruxelles au sein de la CENTRALE for contemporary art, centre d’art contemporain de la Ville de Bruxelles. Le commissariat de l’exposition, intitulée « Invitation au voyage », est assuré par Alfred Pacquement, président du jury du prix Marcel Duchamp de 2000 à 2013 et ancien directeur du musée national d’art moderne, Centre Pompidou. De nombreuses oeuvres ont été prêtées par des collectionneurs privés français et belges et en particulier par les membres de l’ADIAF (Association pour la Diffusion Internationale de l’Art Français).

Les quatorze artistes participant à ce prix forment un panorama très ouvert de la scène française de ce début du 21e siècle :
Thomas HIRSCHHORN (lauréat 2000), Dominique GONZALEZ-FOERSTER (lauréate 2002), Mathieu MERCIER (lauréat 2003), Carole BENZAKEN (lauréate 2004), Claude CLOSKY (lauréat 2005), Philippe MAYAUX (lauréat 2006), Tatiana TROUVÉ (lauréate 2007), Laurent GRASSO (lauréat 2008), Saâdane AFIF (lauréat 2009), Cyprien GAILLARD (lauréat 2010), Mircea CANTOR (lauréat 2011), Daniel DEWAR et Grégory GICQUEL (lauréats 2012), Latifa ECHAKHCH (lauréate 2013), Julien PREVIEUX (lauréat 2014).

Une invitation à traverser le temps contemporain à travers le regard des artistes
« L’époque incite les artistes à regarder et parcourir le monde : en constant déplacement, ils retracent le paysage contemporain. Certains artistes revisitent l’histoire de l’art, d’autres réagissent aux évolutions politiques et sociales. Rares sont en tout cas ceux qui semblent indifférents à notre quotidien, celui de l’information relayée par internet, des modes de transmission accélérés, de la confusion des catégories, de la prolifération des images. » indique Alfred Pacquement.

Cette exposition est donc une invitation à traverser le temps contemporain à travers le regard des artistes. Elle s’apparente à une « invitation au voyage », pour reprendre le titre du célèbre poème de Baudelaire. Un voyage dans l’espace, mais aussi dans la mémoire, dans des lieux chargés d’histoire, ou encore des voyages intérieurs.
L’exposition « Invitation au voyage» est une coproduction entre la CENTRALE for contemporary art et l’ADIAF sous l’égide de Karine LALIEUX, Échevine de la Culture de la Ville de Bruxelles, avec le soutien du Ministère français des Affaires étrangères et du développement international/ l’INSTITUT FRANÇAIS (France).

L’ADIAF et le Prix Marcel Duchamp – www.adiaf.com
Présidée par Gilles Fuchs, l’ADIAF – Association pour la Diffusion Internationale de l’Art Français – regroupe 350 collectionneurs d’art contemporain engagés intensément dans l’aventure de la création. Sa mission : contribuer au rayonnement international de la scène française à travers le Prix Marcel Duchamp et sensibiliser un large public à la vitalité de la création contemporaine.

Créé en 2000 et organisé en partenariat avec le Centre Pompidou, le prix Marcel Duchamp distingue chaque année un lauréat parmi quatre artistes français ou résidant en France travaillant dans le domaine des arts plastiques et visuels. L’ambition de ce prix de collectionneurs, est de rassembler les artistes les plus novateurs de leur génération et de les aider à développer leur visibilité en France et dans le monde.

Une soixantaine d’artistes ont été distingués depuis la création du prix, dont 14 lauréats à ce jour. Cette initiative témoigne d’une rare connivence entre ces acteurs engagés que sont les collectionneurs privés et l’institution publique.

Exposition

Roberta GIGANTE

Extasis

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04.02.15 – 18.30

18:30 Rencontrez l’artiste Emilio López-Menchero (5€)
19:30 Vernissage à la C-Box de l’exposition de Roberta Gigante “Extasis” (entrée libre)

 

Texte proposé par l’artiste dans le cadre de son installation.

 » Vous êtes un voleur honteux… »
Nous avons donc rédigé un manifeste.

Sortez de la honte et allez dans les musées, bibliothèques, les monuments architecturaux, les salles de concert, les studios d’enregistrement et les studios de cinéma du monde entier. Tout appartient au voleur inspiré et consciencieux. Tous les artistes de l’histoire, des peintres des cavernes à Picasso, tous les poètes et les écrivains, tous les musiciens et les architectes offrent leur marchandise, l’importunant comme les marchands à la sauvette. Ils le sollicitent depuis l’esprit ennuyé des écoliers, depuis les prisons de la vénération inconditionnelle, depuis les musées morts et les archives poussiéreuses. Les sculpteurs tendent leurs bras calcaire pour recevoir la transfusion régénérante de la chair alors que leurs membres blessés sont greffés sur Mister America. Mais le voleur n’est pas pressé. Il doit s’assurer de la qualité de la marchandise et de son adéquation à son dessein avant qu’il lui confère l’honneur et la bénédiction suprême de son vol.

-William S. Burroughs-
Extrait de The Adding Machine (traduit de l’Anglais)

© Roberta GIGANTE

Exposition

Grégoire MOTTE & Eléonore SAINTAGNAN

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Grégoire Motte et Eléonore Saintagnan proposent une installation intitulée « LES HIPPOPOTAMES DE MEDELLIN », projet pour lequel ils ont invité Emilio López-Menchero à réaliser la photographie Trying-to-be-Escobar.

Les artistes racontent : « Le seul troupeau d’hippopotames sauvages vivant hors d’Afrique se trouve en Colombie. Il s’agit des hippopotames de feu Pablo Escobar. De son vivant, le célèbre trafiquant de drogues, après s’être octroyé 3000 hectares de prés et de collines dans la région de Medellin, y avait fait construire un domaine, avec des maisons pour sa famille, un haras, une arène de corrida, une piste d’aviation et une piste de karting, un dispensaire, mais aussi, ultime caprice, il avait fait venir des animaux d’Afrique qui circulaient librement dans cette réserve géante.

Après son exécution en 1993, l’immense villa laissée en ruines fut pillée, ses animaux braconnés. Seuls les hippopotames sont restés, personne ne sachant les capturer. Les barrières n’étant plus électrifiées, le mâle et les trois femelles d’origine ont proliféré dans les températures torrides et les marigots du Magdalena, au point de former aujourd’hui le premier troupeau en liberté hors d’Afrique.
Depuis, les naissances d’hippopotames sont accueillies avec un mélange d’attendrissement et de crainte par la population colombienne, qui leur donne à chacun un petit nom. En 2009, le patriarche, Pepe, a été abattu par des chasseurs engagés par le gouvernement, ce qui a créé une polémique nationale rappelant étrangement celle qui a suivi la mort d’Escobar.»

Cette histoire vraie, les artistes en ont fait un film tourné sur le lac d’Annecy, qui sera visible à l’été 2015. Ils en dévoilent ici certains éléments dans une installation, où l’on peut voir entre autres l’hippopotame en papier mâché qui a joué le rôle de Pepe sur le tournage, une vidéo où, dans une double mise-en-abîme, Emilio López-Menchero rejoue le rôle de Pablo Escobar se faisant photographier, lui-même grimé en Pancho Villa, son idole, ainsi que deux reproductions des photos de presse officielles de la mort d’Escobar et de celle de Pepe, commandées pour l’occasion à la peintre Anne Bossuroy.

Plus d’infos sur : www.eleonoresaintagnan.com et sur www.gregoiremotte.com

© Grégoire MOTTE & Eléonore SAINTAGNAN

Exposition

Art’Contest 2014

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Art’Contest célébre la 10ème édition de son concours.

Chaque année, Art’Contest organise un concours d’art contemporain ouvert aux artistes résidant en Belgique de maximum 35 ans.

Ce concours, fondé et dirigé par Valérie Boucher, attachée à la scène artistique émergente, a pour vocation de révéler, de suivre et d’accompagner le travail des jeunes artistes contemporains sur le long terme.

Sa philosophie consiste à contribuer à l’évolution des artistes, à favoriser leur réflexion, leur pratique et leur position dans la société d’aujourd’hui.
ArtContest, met tout en œuvre pour offrir un maximum de visibilité aux participants (expo, site, blog, twitter, facebook, édition d’art…) et d’opportunités de rencontres avec les professionnels du milieu de l’art, à savoir, les curateurs de musée, les critiques d’art, les galeristes, les collectionneurs, ….

Dès le départ, Valérie Boucher a fait appel à un jury de professionnels. Au sein de ce jury, on retrouve: Liliane De Wachter (curatrice du Muhka), Carine Bienfait (Directrice du JAP de Bruxelles), Catherine Mayeur (Professeur d’histoire de l’art), Albert Baronian (galeriste), Dirk Snauwaert (directeur du Wiels).

Chaque année, le jury se réunit en été pour sélectionner 10 candidats.
Au cours d’une seconde délibération, qui se déroule le jour du vernissage, le jury élit trois lauréats pour leur attribuer des prix.

Parmi les institutions et partenaires, on retiendra, La Centrale for Contemporary Art, De Markten, Le Musée d’Ixelles, La Sabam Culture, ArtBussels, Atomium Expo, Hans Vossen, Cadr’art, Dominique Rigo, Pierre Marcolini, Toucan, La Maison Delvaux…

Art’Contest, au cours de la période 2013-2014, a développé sa visibilité grâce au soutien de partenaires tels que :

• Le Musée d’Ixelles – qui accueillera le 1er lauréat 2013 et 2014 pour une exposition individuelle en 2015.
• ArtBrussels 2014 – présence d’Art’Contest pour le lancement d’appel à dossier à la foire d’art contemporain avec une exposition thématique « La perception du champ social chez Pieter Geenen, Hamza Halloubi, Sonia Niwemahoro, Charles Paulicevitch »
• Atomium Expo, exposition éphémère, du lauréat, dans la boule Prigogine le 24 avril 2015.

Exposition

Emilio LOPEZ-MENCHERO & Esther FERRER

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La CENTRALE for contemporary art présente pour la première fois une exposition d’un artiste majeur de la scène artistique bruxelloise.

Emilio LÓPEZ-MENCHERO, bruxellois d’origine espagnole, s’est singularisé par ses performances dans la capitale (e. a. Checkpoint Charlie au Canal – 2010) et une des intégrations urbaines les plus emblématiques : Pasionaria, le porte-voix près de la gare du Midi – 2006. Artiste à multifacettes, il a développé une oeuvre protéiforme (peinture, vidéo, photographie, performances). Sur notre proposition, il a choisi d’entrer en dialogue avec l’artiste de renommée internationale, Esther FERRER, pionnière de l’art performatif. Leurs démarches se rejoignent à travers les thématiques de l’identité et de la corporalité. Une exposition exceptionnelle de deux artistes d’origine espagnole pour qui l’art est politique, espace de liberté face aux diktats de toutes sortes.

© Emilio LOPEZ-MENCHERO & Esther FERRER

Exposition

Nicolas GRIMAUD

Ligne de Mire

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Galerie Bortier

« … Nicolas Grimaud oscille entre l’image et la dynamique des êtres transposée dans la prise de possession de l’espace ; il se joue des rapports entre le support et la surface par une multiplication de techniques et de moyens mis en oeuvre allant parfois jusqu’à la symbiose de ceux-ci tels les écrans sérigraphiques devenus toiles tendues … Les genres fusionnent et s’émancipent de tout carcan, la réflexion s’étend du questionnement de la mimésis au problème de la production et du détail technique. Il accentue pas à pas la dématérialisation des personnages qui deviennent mi-réels, in fine, par leur taille humaine et leurs profils précisément personnalisés … Bref, la surenchère fait force de loi.» – Catherine Henkinet, janvier 2007 (fragment)

© Nicolas GRIMAUD

Exposition

Louis THELLIER

Pop-up City

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Galerie Bortier

« Les ensembles auxquels j’aboutis peuvent être à la fois lus de façon terre à terre, puisqu’ils sont situés dans une réalité quotidienne, et à la fois comme une allégorie de cette même réalité. Mon travail renvoie ainsi à différentes échelles par analogies, de l’individuel au collectif, du pavement de surface à l’urbanisme, en tentant de percevoir des systèmes sous-jacents ou une infrastructure générale. Tester la perméabilité d’un cadre clôturant tel ou tel domaine aux contraintes prédéterminantes, faisant de la ville un terrain de jeu et d’investigation. »

© Louis THELLIER

Exposition

David de TSCHARNER

The Flies

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Galerie Bortier

David de Tscharner propose pour la rentrée artistique une exposition aux enjeux particuliers : la collaboration dans l’art contemporain, le travail des enfants, les perturbations d’ordre générationnels sont autant de problématiques qu’elle pourra soulever. La démarche de l’artiste pour cet événement est simple mais aventureuse : enfermé dix jours dans l’espace en compagnie d’une dizaine d’enfants âgés de 8 à 12 ans, il réalisera une installation chaotique mêlant des médiums variés. La galerie se transformera en terrain de jeux dans lequel les enfants exprimeront avec liberté et passion leur rapport à l’âge adulte à travers une réinterprétation des travaux du plasticien.

© David DE TSCHARNER

Exposition

Manon TRICOIRE

Colours May fade...

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Galerie Bortier

« Portant mon regard sur les choses qui m’entourent, je guette l’instant qui révèle un aspect étrange d’un fragment de réalité, cherchant à découvrir un univers frontière, un territoire où se rencontrent le quotidien et l’imaginaire.
A travers le jeu sensible d’impressions et d’intuitions, je construis de nouvelles images nées de confusions de formes ou de matières, d’associations de sensations, d’alliances de mots. Je tente de capter, de conserver ces choses, ces impressions fragiles, éphémères qui suscitent souvent l’émerveillement mais qui éveillent aussi la conscience de l’impermanence, de l’absence et de la disparition.»

© Manon TRICOIRE

Exposition