Webinaire La Vie matérielle (EN)
19.01.2022, 19:00
En ligne
Gratuit sur inscription
‘A la CENTRALE, 12 femmes transforment le quotidien en art’ – Johan-Frederik Hel Guedj, L’Echo
A l’occasion de l’exposition La Vie matérielle, la CENTRALE vous propose de rencontrer Carine Fol, co-curatrice de l’exposition, et Ludovica Gioscia & Lieve Van Stappen, artistes. L’opportunité d’échanger avec elles et de découvrir l’envers du décor !
Modération : Alice Ciresola
Plus d’informations sur l’exposition La Vie matérielle
Alice Ciresola
Alice Ciresola est historienne de l’art et commissaire d’exposition indépendante. Elle possède un master en arts visuels et du spectacle de l’Université IUAV de Venise, et un master en pratiques de l’exposition de l’ArBA-EsA à Bruxelles. Ses recherches portent sur les stratégies de réinterprétation du patrimoine matériel et immatériel au moyen d’interventions artistiques site specific. Elle s’intéresse également au potentiel du public au sein des processus de création de sens dans les contextes d’exposition. Ses articles ont été sélectionnés par le musée M de Louvain, le musée Frans Hals, roots&routes et d’autres magazines en ligne. Ses projets ont été présentés au Fortuny Museum de Venise, au centre d’art contemporain Łaznia de Gdansk, à Het Entrepot, au musée Groeninge et au musée Gruuthuse de Bruges.
Ludovica Gioscia
Ludovica Gioscia (1977, Rome) vit et travaille à Londres. Elle est diplômée d’un Master Fine Art Media de la Slade School of Fine Art en 2004, et a depuis développé une carrière internationale. Pour La Vie Matérielle, Ludovica Gioscia a créé une nouvelle installation à grande échelle, qui est le résultat d’un voyage intime et processuel. Des œuvres en tissus suspendues illustrent le lien étroit que l’artiste entretient avec son chat Arturo. Les auras et les échanges psychiques sont enfermés entre des couches de tissus translucides. Les poils d’Arturo, méticuleusement collectés lors de moments d’échanges spirituels et émotionnels, sont mélangés à d’autres matériaux tels que de vieilles bandes magnétiques que l’artiste a laissé reposer sur les étagères de son studio. L’ombre projetée sur les murs par les tissus suspendus provient de nombreuses petites sculptures qui sont à différents degrés d’achèvement. Ces ombres et tissus sont les témoins des sédimentations affectives de l’artiste, mis en valeur au sein du laboratoire alchimique qu’est le studio de l’artiste.
Lieve Van Stappen
Lieve Van Stappen (1958 Wilrijk) vit et travaille à Gand. Elle a étudié les arts monumentaux (peinture) et la sculpture à l’école des arts LUCA (anciennement St. Lucas), mais a vite compris que cette formation ne lui suffirait pas. Elle a dès lors suivi différents types de cours du soir, d’ateliers et de formations pour adultes. Elle a développé une œuvre très variée en termes de médiums, technique et contenu. Ces dernières années, les œuvres de Van Stappen ont été exposées au Flanders Fields Museum, ainsi qu’à l’étranger, aux Pays-Bas, aux États-Unis, en Allemagne, à Cuba, en Argentine et au Brésil. Suite à des événements personnels, elle développe depuis quelques années une “œuvre en chantier” kaléidoscopique et multimédia dans lequel elle montre le corps meurtri et défie les codes du regard porté tant sur la maladie que sur l’art, et sonde visions dominantes dans un contexte tant personnel qu’historique et sociopolitique. Son œuvre dévoile ce qui est caché et devient un credo pour la survie face à la maladie ; elle célèbre la vie. Pour La Vie Matérielle, elle présentera une série d’œuvres qui ont pour thème le geste des femmes et le lien intense entre l’humain et la nature.
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