Rokko MIYOSHI

Cycles (Cycloids and the Cyclops)

Du au

B-Gallery

Installation

De la poussière aux pierres, des pierres aux rochers et des rochers aux planètes, il y a un rythme inhérent à l’univers, une force qui soumet chaque chose à un cycle. Nous le savions bien avant les temps mythologiques. Les particules s’agglutinent pour former de la matière, les lignes droites s’accumulent pour former des courbes, cercles et sphères. Qu’ils soient atomiques ou astronomiques et durent des milliers d’années ou seulement quelques secondes, ces cycles influencent notre quotidien. La lune et le soleil contrôlent les marées, l’alternance jour/nuit et les saisons, nous offrant ainsi un rythme que nous calculons en jours, mois et années. Ils établissent avec notre horloge interne les rythmes circadiens et corporels, qui fonctionnent dans une harmonie épatante et permettent à nos poumons de respirer, à notre sang de circuler, à nos yeux de cligner, à nos cheveux de pousser, à notre peau de muer. Tous les cycles sont interconnectés dans des mouvements circulaires. Des planètes aux rochers, des rochers aux pierres, des pierres à la poussière.

© Rokko MIYOSHI

Exposition

Artist

Remco ROES

Exercises of the man

Du au

B-Gallery

Installation

Le travail de Remco Roes nait dans un paysage de ruines éternelles composé de fragments qui évoluent avec le temps. Son obsession pour les cicatrices, les contours et les significations effacées dépasse l’adoration purement esthétique : ce sont autant d’éléments qui lui permettent de questionner les systèmes et les « cadres » qui régissent nos vies. Partant d’un point de vue volontairement naïf, Remco Roes tente de réaliser des constellations « significatives » en adaptant constamment la banalité du statu quo. Le contenu de ces assemblages est généralement rempli d’espaces, d’objets, de projections, de photos, de textes et de concepts abstraits qui interagissent comme les acteurs d’une pièce de théâtre. Une série de jeux ou « exercices théâtraux d’un homme », développés en relation avec la Ville de Bruxelles et l’espace d’exposition, constitue le fil rouge de l’exposition à la B-Gallery. L’exposition finale permettra de jeter un oeil sur scène, une fois les exercices « terminés ». C’est bien sûr une invitation à venir esquisser un pas de danse sur cette ruine exposée au grand jour. L’exposition fait partie de la thèse de doctorat de Remco Roes, « The scenography of sublime spaces », qui sera présentée à l’Université d’Hasselt/PHL.

© Remco ROES

Exposition

Artist

Philip JANSSENS

Du au

B-Gallery

Installation

Philip JANSSENS est artiste visuel et musicien. Il réalise des sculptures en trois dimensions, des collages et des dessins. Son travail s’articule autour du rapport que nous entretenons avec l’objet et de la relation entre les objets eux-mêmes. Ses oeuvres partent du principe que l’objet d’art ne jouit d’aucun privilège ontologique et que le monde ne cesse de tourner sans nous. Outre ses travaux visuels, Philip JANSSENS s’allie à Stefaan HUYGHE autour du projet Children Of The White Leaf. Les deux artistes marient enregistrements de terrain, échantillonnages, microphones de contact et autres, créant des sons aléatoires dans une large gamme de tons, de bourdonnements et de timides accords. Ils travaillent avec l’espace physique, des ondes radio et tout ce qui leur tombe sous la main.

© Philip JANSSENS

Exposition

Marion FABIEN

Liquidation Totale

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B-Gallery

Installation

Une vitrine permet de voir ce qui se trouve dans les magasins ; elle engage le regard dans un va-et-vient entre l’intérieur et l’extérieur. Une exposition est un lieu où l’on montre le travail d’un artiste. OEuvres achevées, processus, documents de travail, outils, dispositifs, work in progress ? Pour cette exposition à la B-Gallery, les vitres de la galerie sont opacifiées au blanc d’Espagne, une phrase y est écrite : LIQUIDATION TOTALE. C’est le titre de l’installation visible à l’intérieur. Marion Fabien l’a conçue pour l’espace d’exposition en tenant compte de sa situation dans un passage commerçant. D’ordinaire, ce message invite le passant à rentrer dans un magasin pour acheter les derniers articles de stock. Ici, les éléments présents ne sont pas pensés comme des produits mais comme des dispositifs – support d’une oeuvre ou d’un hypothétique bien à vendre. Les différents éléments de l’installation, vidés de leurs contenus, ne supportant plus rien deviendraient alors mise en scène, objets, modules résonnant ensemble. Confrontant les visiteurs à deux scénarios possibles : celui du souvenir d’une exposition ou d’une autre, à venir.

© Marion FABIEN

Exposition

Artist

Katherine LONGLY

Past Forward

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B-Gallery

Photographie

La Chine connaît depuis quelques années une croissance économique fulgurante. Le mode de vie, les goûts et les aspirations de la population s’en retrouvent bouleversés. Réalisée à l’occasion d’une résidence artistique au Three Shadows Photography Art Centre de Beijing, la série PAST FORWARD tente un arrêt sur image, teinté d’humour et de poésie, le temps de comprendre à quoi rêvent ces Chinois nés sans frères ni soeurs.
K. Longly (B, 1980) – École de photographie et de techniques visuelles Agnès Varda, Bruxelles.

© Katherine LONGLY

Exposition

Georgia KOKOT

Living in an immaterial world, and I was material girl

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B-Gallery

Installation

Si vous savez qu’un tableau, qu’une image représente quelque chose qui est déjà mort, qui a déjà disparu, vous avez sans doute pris conscience que toute chose (y compris vous-même) ne cesse de changer, de s’effacer et que tôt ou tard, elle ne sera plus. Mais cela n’a aucun sens de soutenir que la vie se limite à une série de moments voués à disparaître, remplis de choses qui en fait n’existent pas, ou de douter de l’existence réelle de tout ce que vous avez vécu et aimé. N’est-ce pas plutôt le cas que ces instants vécus vous paraissent encore plus réels à mesure que le temps passe ? Les choses représentées dans nos tableaux, ainsi condamnées, sont là pour nous rappeler ce qui a été, ce qui est et ce qui sera toujours. Ressassezles et rappelez-les à votre mémoire avec le luxe du recul nécessaire : vous apprécierez alors encore davantage ce dont vous n’avez pu profiter pleinement. Car en définitive, les souvenirs évoqués par ces images seront plus agréables que des moments qui ne durent qu’un temps. Faites-en l’expérience, allez-y, essayez de toutes les façons possibles : vous ne pourrez jamais retenir ce qui ne sera bientôt plus. En revanche, vous pouvez compter sur vos souvenirs, les garder vivants pour toujours. Ils survivront à tous les instants de ce monde tangible. Mettez votre mémoire au service de tout ce qui a compté pour vous.

© Georgia KOKOT

Exposition

Artist

Amélie de BROUWER

Poster-repost

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B-Gallery

Peinture

Qu’est-ce que je garde, qu’est-ce qui m’intrigue, qu’est-ce que j’estime dans cette image ?

© Amélie DE BROUWER

Exposition

Present !

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La Centrale Electrique

UN POINT, UN ARRÊT SUR IMAGES, SUR LA CRÉATION CONTEMPORAINE
Installations, peintures, photos, sculptures, dessins, illustrations, vidéos

L’exposition est une coupe de l’art occidental de ces cinquante dernières années, une démonstration de la vitalité bruxelloise et belge, ainsi que celle de l Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles/École supérieure des Arts qui – cas rare en Europe – fête ses 300 ans.
31 artistes issus de l’Académie bien PRESENTS sur la scène artistique nationale et internationale représentent plusieurs générations en dehors de tout dogmatisme esthétique ou « effet » d’école ; l’ensemble ainsi proposé ouvert, généreux et multiple ne manquera pas de surprendre ou d’interpeller.
Une exposition et un ensemble d’événements et animations proposés conjointement à La Centrale électrique et à De Markten.

© Aimé NTAKIYICA, Cabinet d’artiste

Exposition

Mindscapes

Du au

CENTRALE | hall

Dans le cadre de Summer of Photography 2012, une initiative de Bozar, la CENTRALE for Contemporary Art, présente l’exposition « Mindscapes » ou comment rendre visible l’invisible ?
Echafaudée en plusieurs chapitres, cette exposition apporte une lecture subjective et intuitive de la représentation photographique de l’humain et du paysage.
Photographies médiumniques, scènes de vaudou, corps évanescents, matérialisations, paysages subjectifs, se déclinent comme autant d’étapes d’un voyage à travers le mystère de la représentation et de la perception.

© Arno Rafael MINKKINEN, Beach Pond, Connecticut, 1974

Exposition

Travail, mode d’emploi

Dans le cadre de la saison artistique et citoyenne DABA Maroc

Du au

CENTRALE | hall

La CENTRALE for contemporary art se fait relais et catalyseur d’une frange de la jeune scène artistique marocaine. Dans un pays dominé par l’objet d’art encadré ou posé sur un socle à des fins de décoration intérieure, les artistes invités ici optent pour la liberté de la forme et du medium, art sonore, vidéo, performance ou installation. Informés de ce qui se joue dans le monde de l’art au niveau international, ils sont pourtant concernés par leur proche voisinage, et en prise directe avec les débats actuels. Inscrits dans la réalité sociale, économique et culturelle, ils y répondent par des oeuvres poétiques et politiques. Leurs langages artistiques engagés font le lien avec le public. Ils convoquent les notions de travail, de droit au travail, de droits humains.
Pour DABA Maroc, Mustapha Akrim, Mohamed Arejdal, Younes Baba-Ali, Mohssin Harraki, Mohammed Laouli, Mohamed El Mahdaoui et Simohammed Fettaka sont invités à présenter de nouvelles productions en lien avec la Ville de Bruxelles et son environnement urbain.

© Arno Rafael MINKKINEN

Exposition