Pauline CORNU

Des tensions

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B-Gallery

Dessin / Installation

« Emprunts de suave délicatesse, les personnages de Pauline Cornu offrent leur coeur en pâture, se déshabillent de leur chair, se « dés-organisent » ou, comme en attente, semblent flotter, encore en équilibre. L’espace du dessin est celui d’une chorégraphie, d’une mise en scène qui, si elle évoque parfois une sorte d’ordalie érotique, n’a rien de macabre, de sadien.

Seul les yeux vides des silhouettes échappent à la candeur, témoignent d’une indicible fêlure, d’un danger latent. »

– Extrait de l’article “Trouble désir”, Benoit Dusart, l’art même n°45.

© Pauline CORNU

Exposition

Artist

Joris PERDIEUS

Debout Poète (The Charming Absence series-2012)

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Installation de lumières

Joris Perdieus explore l’identité mobile de situations suggérant des scénographies. Elle combine dans un ensemble équilibré des éléments qui, immobilisés dans le temps, perdent leur charge dramatique et elle leur redonne leur potentiel poétique. Ces exercices résultent généralement en des installations spatiales qui semblent souvent avoir été dévoilées prématurément au public… Elles sont peuplées de protagonistes fantomatiques que l’on ne parvient pas à discerner. La métropole et son agitation constituent la riche source d’inspiration des installations et sculptures stylisées de Joris Perdieus, que l’on peut qualifier d’apaisées et d’agitées à la fois.

© Joris PERDIEUS

Exposition

Annabelle GUETATRA

MERRY.GO.ROUND

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Dessins

Comiques et tragiques. Tempérés et excessifs. Sobres et frivoles. Délicats et tranchants. Vivants et morbides. Poétiques et effrayants. Les personnages qui peuplent ces mondes inquiétants proviennent de contes, de légendes, de mythologies, de l’imaginaire nourri de voyages de l’artiste. Les protagonistes, hommes et femmes, côtoient des animaux, poissons et oiseaux et, ça et là, des objets de la vie courante, une boîte, une chaise, un robinet. Il y a de la beauté dans ces oeuvres où la couleur employée avec parcimonie éclate comme la joie. Il y a de la répulsion aussi. Jeter un peu d’effroi mais avec douceur. Insaisissables, les dessins oniriques restent énigmatiques car si les personnages nous chuchotent leurs histoires à l’oreille, ils ne livrent pas tous leurs secrets. A nous de découvrir, de nous émerveiller, d’ouvrir grand nos yeux ! – Camille Perotti, 2011

© Annabelle GUETATRA

Exposition

Rachel LABASTIE

Feux de camp et autres vestiges

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Sculpture / Installation

Pour sa première exposition personnelle à Bruxelles, Rachel Labastie réunit trois pièces caractéristiques d’un travail engagé sur le corps, son apparition et sa disparition. Comment figurer un corps politique et social traversé par l’histoire ? Sa première sculpture est paradoxalement une vidéo dans laquelle le corps apparaît et disparaît dans un brouillard de fumée, à la fois dématérialisé et sans cesse réincarné. Ce paradoxe séminal entre un titre, une oeuvre et l’ambivalence qu’elle suggère est au coeur d’un travail dans lequel l’artiste préfère à la binarité des forces contraires, cette zone trouble, intermédiaire, où les forces opposées se rencontrent. Un « foyer » peut alors représenter à la fois ce lieu du rassemblement familial ou communautaire mais aussi un charnier ; des objets de rétention qui rappellent l’histoire d’un temps à priori révolu, des contraintes physiques imposées aux esclaves ou aux bagnards et évoquer la permanence d’un contrôle continu des corps encore perceptible aujourd’hui sous d’autres formes. A la fois séduisantes et repoussantes, les sculptures de Rachel Labastie cristallisent les contradictions de l’Histoire et révèlent la complexité de la condition d’Homme, façonnant une véritable métaphysique des corps. – Christian Alandete

© Rachel LABASTIE

Exposition

Jonas VANSTEENKISTE

Habitat, un séjour à titre temporaire

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Installation

Dans « Habitat, un séjour à titre temporaire » Vansteenkiste nous dévoile sa structure interne, son espace de réflexion, son espace mental, son habitat. Aux éléments architecturaux se mêlent des références cinématographiques, des dessins, des effets personnels, des récits, des images, des maquettes et des installations anciennes et plus récentes de l’artiste. C’est l’approche suivie par l’artiste pour exploiter – physiquement et psychologiquement – nos expériences de l’espace.
« Espaces mentaux », telle est l’expression qui décrit le mieux son approche. L’espace de réflexion est un concept emprunté à la philosophie et à l’architecture. L’idée est d’ériger des murs « à partir » du chaos (ou pour sortir du chaos) du vécu, des émotions, des pensées… afin d’y voir plus clair ou de mieux les gérer. En un mot pour les structurer.

© Jonas VANSTEENKISTE

Exposition

Eline VAN RIET

Dans le cadre du Summer of Photography 2012

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Photographie

Une observation pure avec des yeux purs. Retour aux débuts élémentaires de la vision dans notre environnement. Regarder c’est percevoir et attribuer à cette prise de conscience une place sur terre par la représentation de paysages. Chaque individu fait une expérience particulière et unique en s’appropriant ces images dérivées de la nature.
Des images se développent d’où émane un certain calme. Elles interagissent avec l’espace et le spectateur. Ici, la « vue » est mise au défi et les images oscillent entre le visible et l’invisible. Cette expérience visuelle moins accessible émet de nouveaux stimuli visuels qui touchent le public et le fait réfléchir à ce qu’est réellement la vision. Eline Van Riet propose une nouvelle approche de la photographie qui donne à ce média une place dans l’art contemporain.

© Eline VAN RIET

Exposition

Béatrice LORTET & Jérémy NAKLÉ

Naissance d'une île

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Dessins / Sérigraphie / Installation

Naissance d’une île, succession d’évènements géologiques dont résulte un bout de terre que l’on peut aborder, fouler. Ici, Béatrice Lortet et Jérémy Naklé questionnent ce processus de création. Ils utilisent la peinture et la sérigraphie pour l’un, le dessin pour l’autre. Leur outil et médium servent directement leur recherche, et deviennent un moyen d’agir sur un champ référentiel qu’ils ont en commun. A travers leurs pratiques respectives, ils transcendent une image par la digression, l’altération, le multiple. Le temps de l’exposition permet à ces deux artistes de confronter leurs travaux, d’imaginer un endroit où les séries sont cassées, et de relier les images dans un tiers-espace ; processus de création et oeuvre sont mis en crise pour déterminer non pas ce qu’est l’oeuvre, mais quand. L’exposition permet alors la mise en forme cohérente du questionnement et du résultat. L’oeuvre, entendue comme l’aboutissement de l’ouvrage, prend forme dans ce tiers-espace, le meuble, où une pièce d’une série est montrée liée à une autre. Ensemble elles font sens et forment une île.

© Béatrice LORTET & Jérémy NAKLÉ

Exposition

Hallveig ÁGÚSTSDÓTTIR

OBJETs SONOREs

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Dessins

« À l’aide de dessins sonores, d’installations et d’arrangements avec des « bruits trouvés » ainsi que de performances, Hallveig Ágústsdóttir explore la relation entre l’image et le son. Ses dessins forment des “soundscapes imaginaires” et invitent le spectateur à regarder au-delà de la vue d’ensemble, de la texture et de la technique. En observant attentivement, nous découvrons le caractère éphémère des sons qui émanent de chaque geste lors du processus de création ; une expérience auditive et visuelle. Hallveig crée de la « musique visuelle » contemporaine. »

Exposition

Steven TEVELS

Sound in Progress

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Installation sonore

Steven Tevels est à la recherche de l’essence de la perception auditive et essaie de développer son propre langage sonographique, une vision personnelle de la « composition ». Il cherche de nouvelles présentations autour du « bruit » et développe des supports sonores autres que le traditionnel haut-parleur, dont nous faisons un usage multiple depuis des décennies. Le son constitue évidemment une partie essentielle et logique de son travail. Le bruit ou son est une condition préalable à la musique. Les sons dans lesquels l’homme ne distingue pas de différentes hauteurs tonales sont qualifiés de « bruissements ». Ce que l’on considère ou non comme de la musique dépend des conventions.

© Steven TEVELS

Exposition

Artist

WILLEM SARAH

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Installation

WILLEM SARAH est un duo d’artistes composé de Willem CORTEN et Sarah MARKS. Leur travail aborde la relation entre le public, l’oeuvre d’art et l’espace. Ce qui les intéresse, c’est la façon dont un spectateur regarde, interprète et réagit. Pour déplacer l’aspect narratif de leurs films autant que possible vers le spectateur et l’espace réel, ils utilisent des personnages très stylisés et des intrigues. L’origine de leur travail peut être trouvé dans des situations quotidiennes que nous avons d’abord vécues comme allant de soi, mais qui nous ont assaillies avec une dissonance cognitive.

© WILLEM SARAH

Exposition