Charles PAULICEVICH

Bruxelles Capitales

Du au

B-Gallery

Le projet photographique BRUXELLES CAPITALES part d’un constat : celui de la dépersonnalisation de la ville, à travers une communication journalistique axée sur une Bruxelles certes européenne mais aussi administrative et décisionnaire.
Imperméable à cette dépersonnalisation, Charles Paulicevich a arpenté la ville, se concentrant principalement sur les trois communes qui jouxtent le Berlaymont : Bruxelles-Ville, Ixelles et Etterbeek. Au fil des mois, il y a sélectionné une série de lieux de rassemblements tantôts populaires ou décalés tantôt symboliques ou anonymes.
Du club de pétanque à la foire du midi, en passant par la Rue Neuve ou un ring de boxe au palais du Midi, chaque fois, il saisit les « écarts poétiques » qui se dégagent de la cité. Sans séduction, sans complaisance, ni ironie, simplement comme un constat.Travail en cours.

Exposition

Chantal VEY

Du au

B-Gallery

La démarche artistique de Chantal V. est d’aller vers l’autre, l’inconnu, le résident de telle ou telle ville, et lui demander l’accès à son domicile pour réaliser un portrait photographique. Ici, le rapport de proximité avec l’autre, l’étranger, est pour elle une façon d’observer autrement, d’interroger « l’étrangeté ordinaire ».
Chaque fragment « découpé » compose alors des séries d’indices, où un geste est associé à un objet, une attitude à une histoire, une fragilité à un mouvement de doigt, un langage non verbal à une lecture poétique. La narration se construit par découpage et collage avec le désir de tisser une histoire, la sienne, la vôtre…
Chantal Vey

Exposition

Artist

Samuel COISNE

Du au

B-Gallery

A la recherche d’une simplicité, d’une légèreté, d’une poésie, parfois absurde, un avion en papier qui surplombe les montagnes, un puzzle monochrome ou encore du papier toilette en dentelle, voilà l’univers de Samuel Coisne. Il joue et se sert des codes préexistants pour les détourner.
Fasciné aussi bien par la nature que par la ville, c’est toujours pour lui une source d’inspiration. Récemment, il a donné naissance à des arbres en papier.
La boucle est bouclée. Bientôt, ce sont des villes de glace qu’il présentera au public. Car tout ce qui nous entoure est éphémère. Une vi(ll)e vouée a disparaître.

Exposition

Artist

Maggy CLUZEAU

De belles choses floues…

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B-Gallery

Pourquoi notre regard est-il inévitablement attiré par la vérité de notre fin ? Mes yeux ne peuvent faire autrement que regarder la dépouille, l’excrément, la blessure qui me répugne. Ils ne savent pas voir autre chose que le vivant.
Mon travail de sculpture naît là. Il donne forme à l’ébranlement permanent, à la collision.
« Créature déposées ici bas dans l’émerveillement* » j’incube et sonde mes propres émotions. Je cherche avec la matière, et la forme à approcher le plus possible la zone sensible des points d’impacts.
Dans mon travail la figure humaine apparaît souvent, réaliste ou juste suggérée. Je me sers du temps comme d’un outil, les pièces sont conçues pour lui ou avec lui c’est selon.
Elles peuvent aussi être des cales cherchant à l’arrêter.
Pour la galerie B j’ai choisi parmi mes sculptures les plus récentes : des pièces cales et présenterai une installation de sculptures de terre crue que l’on pourrait sous-titrer : crâne tombé de son piédestal.
Maggy Cluzeau
*A.Dillard

Exposition

Artist

Aurore DAL MAS

En Suspens

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B-Gallery

Par la photographie, la vidéo, le texte ou le chant, je crée des images sans fin, sans fond, sans perspective, sans sujet reconnaissable, sans lieu, ni temps.
Elles sont la poursuite d’un doute, d’une vibration, d’une idée d’être humain sacré.
Une transe intime et interne. Le contraire de l’exil. La formation du germe dans le noir.
Les paysages, eaux stagnantes, marécages, sont comme un miroir de l’esprit.
Tout y est étrangement fixe, alors que sous la surface, c’est un énorme grouillement.
Ces eaux sont un reflet de celles qui baignent le corps humain, qui est envisagé comme un élément naturel et pour lequel, pareillement aux paysages, on devine sous la peau et le figé qu’impose la photographie, que la vie est à l’oeuvre. Et ce, même et encore quand elle s’en va.
Nous sommes face à la limite du monde du dehors et du monde du dedans, du connu et du mystère, de l’avant et de l’après. Ainsi ces pierres gravées, stèles funéraires, portes entre le mort et le vivant, mais ne recouvrant aucun corps, proposent une réflexion sur notre façon d’envisager la vie. Elles sont comme le miroir du spectateur qui les lit : puisqu’en-dessous de la pierre il n’y a rien, c’est « au-dessus » que tout se passe. Ici, maintenant. Il n’y a encore rien à ensevelir, encore rien à cacher, que du contraire.
Car il s’agit justement de tenter de mettre au jour ce que signifie « être humain ».

Exposition

Monica GALLAB

Consider Yourself ou... aussi parfois

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B-Gallery

Film d’animation avec installation

Ils étaient assis et la seule chose qu’ils attendaient c’était qu’il s’approche.
Quand ils étaient assis là, ils attendaient pour que quand il s’approche ils n’aient plus à attendre toujours assis qu’il s’approche. Et quand il était proche, ils n’attendaient plus et ils chantaient. Et ils chantaient pour avoir tellement attendu qu’il s’approche car quand ils attendaient assis qu’il s’approche, ils le considéraient. Et ils chantaient et ils le considéraient. Comme eux. Chez eux. Chez lui. Et ils attendaient là qu’il s’approche.
Et quand il était proche ils chantaient et ils le considéraient.

Exposition

Artist

Elise EERAERTS

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B-Gallery

Photographie avec installation vidéo

Bien sûr, regarder d’en haut a ses propres qualités. Il y a une poignée de points de vue différents qui changent directement le regard de quelqu’un. Ceux-ci doivent être spécifiés.
En regardant d’en haut, ne voyez-vous pas ce que vous faites ? Vous distinguez l’information à partir du bruit, les lettres à partir de la forme. Dans votre champ de vision, vous pensez circuler librement, bien que de temps en temps des objets barrent votre chemin. Incommodément, ils se rapprochent plus de vous que vous ne le voudriez. N’admettez-vous pas vouloir voir au travers ou les contourner du regard ?

© Elise EERAERTS

Exposition

Artist

Philip HENDERICKX

Behind

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B-Gallery

Dessin / Peinture / Installation

Behind est une nouvelle série de dessins et de peintures de l’artiste belge Philip Henderickx (1976). Ces scènes à la limite de la science médicale et des rituels carnavalesques présentent des femmes aux coiffures nébuleuses, aux gants de cuir, avec des instruments de mesure bizarres sur la tête. Tout semble avoir été mis en scène pour étudier quelque chose et pour pratiquer une intervention dont nous ignorons tout.
Que cachent les masques et les gants ? Que mesurent les instruments scientifiques et à quoi servent les interventions ? Qui regarde et qui est regardé ? Qui subit et qui agit ? ‘Behind’ n’apporte aucune réponse, mais reformule la question dans un univers ludico-menaçant où il ne faut pas se fier aux apparences.

© Philip HENDERICKX

Exposition

Sarah VAN MARCKE

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B-Gallery

Photographie

Dans son travail photographique, Sarah Van Marcke concentre sa recherche sur la position du corps humain dans le paysage construit. Transformés en images photographiques contextuelles, les sites urbains ou architecturaux existants semblent avoir perdu à la fois réalité et fonctionnalité. Les sites urbains choisis sont souvent le résultat d’idées visionnaires voir même utopiques.
Dans son travail, Sarah confronte son propre corps au paysage construit et questionne la manière dont nous nous déplaçons dans cet espace. A la fois derrière et devant l’appareil, Sarah est l’« anti-sujet » de l’image ; son corps abandonné est principalement employé comme objet qui s’adapte à son environnement en imitant le cadre, la forme, la couleur ou la fonction. Les actions sont exagérées afin de montrer le rapport étrange et mystérieux avec la forme contemporaine de l’espace. Sous la surface, les photographies remettent en cause la motivation utopique des architectes et des planificateurs. Les images montrent la beauté de l’architecture, le personnage est employé pour créer un équilibre ou pour renverser l’équilibre dans l’image. Avec humour, elles flirtent avec les formes de l’espace. Mais ils conservent toujours un trait de mélancolie et de tristesse, comme pour relater le côté noir de la réalité derrière ces constructions visionnaires (comme les conditions de vie ébranlées, la corrosion, l’affaiblissement et la désintégration) et les mettre dans une perspective historique.

© Hélène A. AMOUZOU

Exposition

Hélène A. AMOUZOU

Autoportrait : Nostalgie - Questionnements - Doute ?

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B-Gallery

Photographie

« Dans ces photos, à ma façon, je cherche qui je suis.
La question « qui suis-je ? » est une question qui dépasse le fait d’avoir ou non des papiers. Cette question, tout être humain se la pose tout au long de sa vie. Qu’il soit puissant ou misérable. Cette question : qui je suis est la première que tout être humain doit poser avant de pouvoir reconnaître les autres, différents de lui mais aussi tellement semblables.
Je continuerai donc à poser cette question dans toutes mes photos, c’est ainsi que je vous ai rencontrés et c’est ainsi que je pourrai continuer à rencontrer d’ autres, tellement différents et tellement semblables. » – Bernadette Nicolas

© Hélène A. AMOUZOU

Exposition