Patrice BROQUIER

Du au

Galerie Bortier

« Switch » Ces photographies semblent être en rupture avec tes séries précédentes ,
« Cette série est formellement différente. Elle est faite de rapports d’images hétéroclites qui définissent
la même constante autour de laquelle je travaille par cercles concentriques.
Switch, c’est sur le fil. Il y a en fond, instabilité, enfoncement, équanimité, adynamie … une succession d’équilibres précaires. C’est le constat de ce processus vital d’équilibration.
Depuis longtemps, je photographie par état de nécessité psychologique, c’est-à-dire pour prendre conscience toujours un peu plus loin de ce que je suis, dans l’espace où je me situe. C’est simple à formuler, 1à la manière des fausses évidences photographiques, peut-être. Mais là derrière, il y a des chantiers qui s’ouvrent sur d’autres chantiers… Cette mise en abîme peut me donner le vertige, me conduire à l’essentiel aussi. »

© Patrice BROQUIER

Exposition

Jean-Baptiste BERNADET

Générique

Du au

Galerie Bortier

COME ON/ I’VE BEEN A LIAR/ I’M COMING OVER/ WINNER PAY LESS/ DAILY TREATMENT/ HERE THERE AND EVERYWHERE/ EVERYTIME I CLOSE MY EYES/ NAME YOUR OWN STAR/ SOLITUDE IS THE PLAYFIELD OF SATAN/ ALL THINGS MUST PASS AWAY/ YES OR NO/ YOU COULD RUIN MY DAY/I WILL FOLLOW YOU INTO THE DARK/YOU LOOK SO STRONGER THAN YOU ARE/ OH YEAH/ GLITTERING BLACKNESS/ EVERYTHING IS ALRIGHT/ I CAN’T GET YOU OUT OFF MY HEAD / IN MY EYES IT’S ALMOST LOST/ WILD IS THE WIND / I STILL CAN SMELL YOU ON MY/ I HATE YOU I LOVE TO HATE YOU/ I MISS YOU DARK NARCISSUS / ÇA C’EST GRAVE/ OH YEAH / OH YEAH EXPO

© Jean-Baptiste BERNADET

Exposition

Ann VAN GOMPEL

Le monde n’existe que dans un rêve collectif

Du au

Galerie Bortier

L’installation souligne l’aspect important de l’interaction entre les divers points de vue et les cadres de référence. Le vide des encadrements dorés joue avec l’idée de cadrage, interpelle le système de suspension de la galerie (utilisé ici pour créer un rythme mural), mais il se réfère aussi aux chambranles de fenêtre comme cadre s’imposant avec force au regard, ainsi qu’aux tableaux des galeries voisines, à l’extérieur. La présence des fenêtres a une énorme influence sur l’espace. Au sein de l’espace elles se rappellent à nouveau à la mémoire par le biais de petites photos de fenêtres et/ou de leur panorama. Aux fenêtres elles-mêmes on trouve des photos de fenêtres similaires. Une forêt de pans de papiers, d’abord très dense, clairsemée ensuite, définit à son tour le cadrage de notre perception, où s’éparpillent des photos, des objets, de petits dessins, des pensées qui, tous, évoquent un autre élément dans l’installation. Les pans de papier aux fenêtres font entrer les ombres des personnes qui se trouvent dans la galerie, tandis que la forte lumière du projecteur de diapositives (qui projette un cadre vide) rend également présentes à l’extérieur les ombres des objets et des visiteurs. La fragilité de l’oeuvre, le mouvement dans un espace donné, le mouvement des pans dû à la circulation de l’air, le mouvement par interaction des éléments, la communication ininterrompue des divers objets s’adressant à la mémoire du spectateur ne sont que quelques unes parmi les nombreuses associations possibles. L’installation rend sensible le mouvement continuel de la vie dans toute sa fragilité.

© Ann VAN GOMPEL

Exposition

Richard AGNELLO

Du au

Galerie Bortier

“…mon travail est une nécessité d expressions et de recherches, outil d’un dépassement de soi… indispensable
dans la quête de l’essence du rapport à soi… mes recherches sont mues par des réflexions philosophiques…
elles vont de paire avec une introspection dont les résultantes ont un effet cathartique…”
Un jeu d’ambiguïté d’échelle nous donne à voir à la fois des territoires extérieurs (manifesté par une sensation typographique aux points de vues variables) et des mondes intérieurs, parcourus ou en parcours. Dans l’une, la vaste étendue du monde s’impose à la petitesse de l’homme et le confronte aux détours et impasses de sa progression. L’autre nous plonge à l’intérieur du corps, de nous même. Chacune de ces visions a sa part de plénitude, d’angoisse, de risque, ses moments de perditions, ses bourgeonnements et ses croissances. Les recoins de l’âme et les vertiges de l’existence constituent des plissements, dont la somme des agencements machiniques forme les strates de paysages émotionnels.

Exposition

Pascale BARRET

Situation(S)

Du au

Galerie Bortier

Au travers de sa démarche artistique, Pascale Barret expérimente les espaces sensibles entre les corps, l’environnement et la mémoire. Son travail se développe en différents médias : l’espace architectural, la sculpture, la lumière, la vidéo, la photo, l’écriture poétique, le montage sonore ainsi que les textures olfactives et gustatives. Elle aborde toutes les questions d’implication du corps individuel ou multiple dans l’espace, considéré comme matière.
Aujourd’hui, elle explore plus particulièrement les techniques de performance par le mouvement, la voix, les improvisations et s’associe volontiers à des projets collectifs ou individuels en corrélation avec sa propre recherche plastique.

© Pascale BARRET

Exposition

Jean-Philippe BIELECKI

Interface picturale

Du au

Galerie Bortier

De grands papiers abîmés, déchirés, froissés, torturés sont ensuite recouverts de peinture et mis en situation dans l’espace pour permettre à la lumière de les baigner, de les traverser dans un perpétuel changement de formes et de couleurs.
L’univers de Jean-Philippe Bielecki est marqué par le mystère des apparences, les textures qui se prêtent aux métamorphoses et les couleurs qui diffusent des atmosphères.
Son oeil de photographe aime à capturer et à apprivoiser les lumières du iel. A l’occasion de l’exposition, son travail occupera toutes les surfaces des verrières de la galerie.

© Jean-Philippe BIELECKI

Exposition

Olivier GILLAIN

Du au

Galerie Bortier

« Simplicité, efficacité. Pas de simulations, pas d’artifices. Mes carnets de recherche sont le coeur du travail, il n’y a pas de spontanéité dans la conception et la réalisation, seule l’idée initiale est intuitive; notée dans le carnet de projets, elle est régulièrement retravaillée dans l’unique but “d’aller à l’essentiel” en éliminant les détours et les artifices. Le sens du travail est alors directement perceptible. C’est un procédé lent et laborieux, plusieurs mois sont nécessaires à la “maturation” d’une idée et beaucoup d’intuitions initiales ne se concrétisent pas. Même dans un état de conception avancé, l’idée peut être remise en cause. Je réalise le travail quand j’ai “l’intime conviction” qu’il est pertinent, mature et efficace. »

© Olivier GILLAIN

Exposition

Catherine AMATHÉÜ

Un signe, un songe, un silence

Du au

Galerie Bortier

L’espace de création de Catherine Amathéü est intemporel et présente des travaux dans divers domaines : peintures apprivoisant des supports variés, objets/sculptures composés de matières revisitées, installations qui nous parlent du corps de la lumière, de l’empreinte qu’elle jette sur les choses.
Son travail est un cheminement, un parcours ponctué d’aller/retour, de questions, de liens d’idées à idées.
Déambulation, équilibre, combinaison de signes et de couleurs, c’est comme un “pas de deux” qu’elle nous suggère, une histoire particulière qu’elle nous conte, une invitation à voyager sur les ailes d’une réalité propre à elle-même.

© Catherine AMATHÉÜ

Exposition

Valérie BERTEAU

In Between

Du au

Galerie Bortier

Tango, « ce lieu de sensualité, de vide et de plein, de contrôle et d’exaltation », Vrai semblant lorsque « La peau se confronte au tissu urbain, s’y confond… », Incidences, « Une série de routes, de déroutes… ».
Trois séries de photographies en dyptique qui toutes fonctionnent dans la dualité, l’intervalle, des pôles s’attirant et s’opposant l’un l’autre. De ces confrontations d’images naît un « espace entre deux », langage poétique, fait d’associations libres qui nous ramènent au corps en ce qu’il est confronté aux lieux communs, aux modifications, aux tensions qui le traversent.

Exposition

Maria Fernanda GUZMAN

Autour de la différence

Du au

Galerie Bortier

« Mon travail voudrait concilier deux passions, l’espace et la forme. L’espace où je circule, où je vis et qui me protège : ma maison. La forme qui développe mes sens : toucher, sentir, voir, écouter, déguster. Par la sculpture, je communique ma vision du monde, sans parler ni écrire. L’angoisse, la nervosité, et vouloir tout en même temps, font partie de ma personnalité … . Si par le travail manuel, j’arrive à rester sereine, si j’explore sans être débordée, envahie sans envahir, la capacité de créer se révèle tout simplement. J’essaie de canaliser mon agressivité et ma destruction vers un acte créateur. »

© Maria Fernanda GUZMAN

Exposition